Ex Libris Umbra : le RPG dessous l'histoire de Harry Potter
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Où tu es l'artisan de ton sort et de celui de plusieurs...
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 Bercé par un Petit Vent

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Sarah Mikltov
Cendre de Lune
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Sarah Mikltov


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MessageSujet: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeVen 16 Juil - 17:33

[ Précédemment, deux jours plus tôt → Ici ]

Deux jours venaient de s'écouler dans le silence et la routine. Les cours s'étaient succédés, les heures aussi. Entre les cours, les heures, les repas, les questions avaient prit place dans sa tête. Chaque matin, chaque midi, chaque soir, elle contemplait la table des Serpentards de sa petite place isolée en cherchant cette même et unique personne, sans la trouver. Sans qu'elle ne comprenne pourquoi, c'en était devenue une sorte d'obsession, une quête personnelle. Elle ne questionnait personne à son sujet puisqu'elle ne connaissait même pas son nom. Elle l'avait simplement baptisé "Mori" et dans sa tête, c'était bel et bien le nom qui lui collait à la peau désormais. Pour elle, c'était son nom maintenant.

Mori, ça voulait dire Forêt en japonais. Une forêt pouvait être magnifique mais mystérieuse aussi. Si une brume s'y installait, on ne discernait plus grand-chose, et tout ne devenait que mythes.

Ce n'était pas encore le couvre-feu, et la lumière du soleil entrait par les fenêtres. Les rayons orangés caressaient la peau de la jeune albinos alors qu'elle longeait l'un des longs couloirs de l'école pour pouvoir se rendre à la bibliothèque pour les quelques temps qu'il lui restait encore avant de devoir rejoindre la haute tour des Serdaigle. Elle salua quelques personnes de sa maison sur le passage mais ils ne semblaient pas trop enjoués à l'idée de la croiser. Depuis que certaines personnes l'avaient vu en compagnie de Mori, ils étaient réticents à lui parler ou rester avec elle, jugeant peut-être que maintenant, elle porterait réellement la poisse…

Sarah ne le voyait pas ainsi cependant et elle se contentait de poursuivre ses journées sans demander son dut. C'est lorsqu'elle pivota sur la droite qu'elle tomba nez à nez avec une adjointe de l'infirmière de Poudlard. Le fantôme n'était visiblement pas présent pour le moment et la jeune femme semblait pressée. Elle devait aller aider une élève blessée mais elle devait aussi aller porter quelques produits de soins à l'infirmerie. Comprenant sa hâte, Sarah lui proposa tout simplement d'aller porter les pommades et les bandages à l'infirmerie pour elle, et elle expliquerait à Pandora que son adjointe avait eu une urgence. La jeune femme la remercia, lui donna le tout dans les bras, et continua sa course folle pour rejoindre la maison de Poufsouffle.

La jeune fille, les bras chargés de produits de soins, regarda la dame partir en courant à petits pas. C'était presque comique de la voir trottiner comme ça pour faire semblant de ne pas courir mais sans marcher non plus. Sarah esquissa un sourire amusé avant de pivoter sur ses pas pour faire demi-tour et retourner vers l'infirmerie où elle irait donc porter tout ça. Il y avait du produit désinfectant, des boules de cotons, des bandages, de la pommade, un peu de tout, des choses concernant les soins, c'était pas sorcier !

Sarah se donna donc la mission de les apporter à l'infirmerie.

Il n'y avait visiblement plus personnes dans les couloirs à ce temps-ci, pourtant ce n'était pas encore le couvre-feu. Enfin, Sarah n'y apporta pas réellement une grande importance puisqu'elle, elle savait qu'elle n'était pas en tort. Mio sur ses épaules, elle avançait d'un pas lent. Sur son chemin, elle échappa un rouleau de bandage si bien qu'elle se retourna pour se pencher et le ramasser, et c'est là qu'elle cru sentir une présence. Elle se redressa en regardant autour d'elle. Non, le couloir était vide. Drôlement vide, en fait…
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Rutsuku Fushin
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Rutsuku Fushin


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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeVen 16 Juil - 18:46

Si Sarah s'était imaginée des choses, elle n'aurait jamais imaginé ce qui allait se produire.

Depuis ce jour, où il avait rencontré cette Serdaigle, Rutsuku n'était plus le même intérieurement. Il était toujours aussi froid et distant qu'avant, mais il était même constamment sur ses gardes. Il ne désirait plus revoir cette gamine. Il n'avait plus envie de subir cette douleur qui l'avait transpercé au lac. Il ne désirait plus être dans la situation dont il avait été... Il voulait toujours rester maître de ses actes et gestes. Et c'était bien la première fois qu'il avait été confronté à une telle situation, où il n'arrivait plus du tout à bouger, et même à parler. Où il n'avait qu'une seule envie... Fuir au loin, pour ne plus subir cela. Plus jamais... Plus jamais... Et pour cela, il fallait qu'il devienne plus fort... Mais surtout, éviter de penser à ce qui s'était passé.

Après une grosse soirée passée dans la dépression et le bruit infernal (il l'avait passé au Bloody Cup alors que ce n'était même pas par ses habitudes), il avait décidé de vraiment faire quelque chose d'interdit, mais aussi d'impossible à faire. Mais, ce qui l'avait davantage poussé dans ce choix, ce n'était pas les deux baguettes qu'il possédait, c'était son changement de caractère. il était incapable de lancer des remarques assassines habituelles depuis cette rencontre avec Sarah. Quand une fois, Zipporah l'avait charié avec la même façon habituellement, il n'avait même rien dit pour sa défense. Pourtant, il avait ressenti les émotions et les sentiments de ce Briquet Ambulant. Le Serpentard fallait vraiment qu'il se ressaisisse. Non, il n'était pas comme eux. Au moins, il se bougeait le derrière pour se sortir de cette situation. Il n'avait besoin de personne.

Cela faisait depuis l'aube qu'il était dans ses pièces, avec divers mannequins et autres livres tous ouverts contre le sol. Des centaines de parchemins et de nombreuses tâches d'encre noir jonchaient aussi le sol peu reluisant. Pourtant, il y avait aussi des morceaux de bois et de feuilles brulés, ainsi que du sang... Sans compter des pierres explosées. Un vrai bazar, mais qui était suffisant pour lui. Du temps qu'il n'y avait personne pour voir ce qu'il faisait, c'était suffisant. Et personne ne pourrait entendre ce qu'il faisait à l'extérieur de cette pièce, il avait lancé un sortilège.

Au moment précis où l'Albinos passait à côté de la pièce, il était derrière la porte, à deux ou trois mètres de distance. Il ruisselait de sueurs, et haletait de fatigues. Son visage, outre les gouttes d'eau, était aussi couvert de poussières et de sang. Sans compter la coupure qu'il avait au coin de l'oeil, causée par Virgile Delacroix lors de leur duel la volière, s'était rouverte. Et le sang lui mansquait la vue de l'oeil gauche, qu'il devait fermer. Ses vêtements étaient, à divers endroits, déchirés, et ses gants inexistants, qu'ils avaient brûlé sur le sol. Dans ses mains, il tenait fermement ses deux baguettes. Celle aux deux bois différent dans la droite, et celle au pommeau de loup dans l'autre. Mais, le bras gauche était davantage brûlé que le droit.

Il était fatigué... L'ancien mercenaire n'en pouvait plus, au point de ne plus tellement tenir sur ses jambes. Une certaine lui dirait d'arrêter et de se reposer. Ha ! Il ne pouvait pas se reposer ! il n'avait pas le temps. Puis, s'il s'écroulait de fatigue, il pourrait enfin dormir en paix, tellement qu'il manquait de sommeil depuis sa rencontre avec Sarah. De plus, il était hors de question de stopper maintenant. Il ne lâchait jamais rien, de par sa grande fierté.

L'Humoculus prit une profonde inspiration avant d'avancer lentement son bras gauche. Il était engourdi par la douleur, et ce bras avait déjà un problème à l'origine, il était de plus en plus difficile de le bouger. Enfin, il lança un sortilège imprononcé. C'était un simple Stupéfix. Puis, il bougea plus rapidement le bras droit, tout en préparant le bras gauche, et lança un autre sortilège. Main gauche qui relançait un sortilège, puis la main droite infligeait un maléfice. Sortilège de la main gauche, autre maléfice de la droite...

Tout allait pour le mieux... il commençait enfin à avoir le bon rythme. Quand...
Alors que son bras gauche était tendu, il regarda un instant la baguette que tenait cette main. Il venait de refaire cette même...

Une forte explosion retentit alors vers sa baguette... Et éjecta le Cinquième Année au loin, ver sla porte. inutile de dire qu'elle fut explosée en mille morceaux, ainsi que quelques morceaux du pan de pierre. L'Humoculus venait tout juste d'arriver devant celle qu'il voulait à tout prix ne jamais revoir, d'une bien étrange façon, couvert de sang, de poussière et de sueurs, et son coude droit cassé à cause du choc entre un des pans de la porte et celui-ci. Il tenait toujours son autre baguette dans la main droite... Mais celle qui était précieuse pour lui... elle n'avait rien, mais était resté dans la pièce.

Et lui gémissait doucement de douleur. Il devait en plus avoir des côtes cassées et diverses blessures assez sérieuses...
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeVen 16 Juil - 19:27

Marchant à petits pas le long du couloir de l'infirmerie, Sarah ne se rendait pas compte de ce qui se tramait dans une pièce devant laquelle elle passa tout simplement. Elle n'y prêta pas attention, ne jugeant pas devoir le faire, de toute façon pour elle, ce n'était qu'une porte, une salle parmi tant d'autres. Elle avait cependant été retardé dans sa marche par ce foutu rouleau de bandage qui ne cessait de tomber sur le sol et de se dérouler sans cesse. Rha, c'était chiant. L'adolescente s'accroupit à nouveau en pliant les genoux pour le ramasser, elle posa le petit bac dans lequel se trouvait le reste sur le sol et commença à enrouler à nouveau sur rouleau sur lui-même pour pouvoir lui redonner une forme à peu près correct avant de se redresser en rangeant tout.

Voilà, pensa-t-elle, comme ça, ça ne tomberait plus et ça resterait immobile ! Bon.

L'adolescente allait reprendre la marche quand une soudaine explosion retentit juste derrière elle. Elle sursauta, évidemment, puisqu'une seconde plus tôt, c'était le calme plat. Sarah en échappa ce qu'elle avait dans les mains et devrait remercier les divers cotons d'avoir empêcher la bouteille de désinfectant d'exploser sur l'impact du sol. Le cœur battant, Sarah fixa le porte qui venait de se faire exploser par l'impact d'une personne contre celle-ci. Un léger nuage de poussières flottait dans l'air et Sarah ramassa les effets de l'infirmière pour s'approcher avec précaution de la salle. Son premier réflexe fut de regarder à l'intérieur.

Quel bazar… Il y avait des livres éparpillés partout. Certains ouverts, d'autres fermés. Il y avait de l'encre, mais aussi du rouge qui s'y mêlait, peut-être du sang. La jeune fille tourna la tête pour regarder ensuite la personne qui venait de faire ça, et reconnaître la silhouette de Rutsuku, l'adolescent qu'elle avait croisé deux jours plus tôt dans la bibliothèque. Elle qui pensait qu'il se porterait mieux en son absence, elle avait eu tort. Il semblait encore en piteux état, encore pire, il saignait et était blessé, il s'était sûrement cassé quelque chose dans l'impact. Affolée intérieurement, Sarah conserva mine de rien un semblant de calme. Elle s'approcha petit à petit de lui mais elle avait soudainement une réticence.

Et si ça recommençait comme la dernière fois ?
Ce n'était pas comme ça qu'elle avancerait…

" Est-ce que ça va ? "

Bordel, ce qu'elle se sentait bête tout d'un coup. Pourquoi lui demander ça, il allait vraisemblablement pas bien du tout ! Pour dire, il ne l'avait même pas remarqué. La poussière était littéralement tombé et maintenant elle le voyait mieux. Ses mains meurtris étaient au sol, et non pas dans ses poches, il saignait au niveau de son visage et semblait avoir un bras meurtri par les brûlures. Sarah ne savait pas quoi faire sur le coup, elle se souvenait qu'il n'avait pas voulu qu'elle le touche une nouvelle fois près du lac, alors pourquoi ce serait différent maintenant. De toute manière, il ne pouvait visiblement pas bouger dans sa position actuelle, il devait s'être cassé quelque chose, elle pouvait l'entendre souffrir. C'était douloureux.

La Serdaigle prit son courage à deux mains et s'approcha de lui jusqu'à être à sa gauche. Il n'y avait personne donc ils étaient tranquilles pour l'instant, sinon elle aurait sans doute été encore plus désemparée. Mais elle se doutait déjà que les élèves seraient tous partit en courant comme des idiots sans se demander s'il allait bien. Sarah, elle, connaissait quand même l'ordre de ses priorités, et elle était trop altruiste pour daigner le laisser là, surtout qu'elle était en possession de produits pour les soins. Mais oui ! Mais elle ne savait cependant pas s'il la laisser le soigner. Elle s'agenouilla à côté de lui, lentement.

Sans un mot, elle prit une petite boule de coton et l'humidifia un peu de désinfectant.

" Je peux ? "

On voyait bien qu'elle avait retenue la leçon ! Elle ne comptait pas le toucher sans en avoir eu la permission mais de toute façon, Rutsuku allait bien devoir se rendre à l'évidence, il n'était pas apte de bouger pour le moment si bien que d'endurer ça ne serait pas grand-chose comparer à ce qu'il allait devoir subir s'il serait amené dans l'infirmerie. Elle tenait toujours la boule de ouate humide entre son index et son pouce, attendant un quelconque signe. Elle avait une légère appréhension mais cette fois, elle ne le laisserait pas tout seul.

Sur son visage, Sarah pouvait aisément lire de la fatigue. Il ne devait pas souvent dormir. Peut-être que les événements des deux jours plus tôt l'avaient tellement obsédé qu'il en avait fait des insomnies. Une curieuse culpabilité envahit alors la jeune fille, mais ce n'était pas le temps de se laisser distraire.

" Je, je ne te ferai pas mal, c'est promit. "

De toute façon, en quoi cette petite adolescente fragile pourrait faire du mal, direz-vous. Mais dans sa tête, peut-être qu'il suffirait que de le convaincre de ça pour qu'il puisse accepter des soins de premiers secours.
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeVen 16 Juil - 20:30

Cette fois, il n'avait vraiment pas fait semblant, et il s'était reçu une sacrée explosion dans la figure, sans compter les répercussions qu'il y avait eu dans cette déflagration. Rutsuku avait toujours les yeux fermés, et toujours à la même position dont il était tombé. Qu'est-ce que ça faisait un mal de chien ! Il avait du mal à respirer, son bras gauche le brûlait de part en part intérieurement et son coude droit complètement explosé... et que dire de son dos qui s'était reçu la porte et le sol du couloir. S'il ne devenait pas paralyser, bah il devait vraiment jouer au loto ce soir, tellement qu'habituellement, il n'avait jamais de chance.

"Est-ce que ça va ?"

Ou pas du tout, même en ce moment...
La personne qu'il ne voulait plus revoir pour toujours, la voilà qu'elle était présente. Cette casse-pied de Sarah, juste à côté. Et deux fois, comme par hasard. Mais qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter de subir, une fois encore, un tel calvaire ? A moins parce qu'il avait fait mal à la Serdaigle, qu'il en payait cette fois les frais. A telle point qu'elle ai posé une question fort stupide dont il avait failli rire et que, en se retenant, ses côtes le martyrisaient davantage.

"Evite... les débilités..."

Le Serpentard n'avait pas pu s'empêcher de dire cela. Après tout, il n'allait même pas s'empêcher de le dire, puisque c'était ce qu'il pensait. Dans un tel état, est-ce qu'une personne pétait quand même la forme, sans drogue ? Vraiment, elle manquait quand même de logique. mais, il était hors de question de se laisser traîner quelque part par elle, même si sa conscience commençait à partir. La fatigue accumulée depuis son voyage et ce qui s'était passé il y avait maintenant deux jours, sans compter cet entraînement intensif, et actuellement les blessures qui le fatiguaient encore et encore. Mais non, il ne devait pas se laisser une fois humilié par la Serdaigle. Il n'avait plus envie d'être prit en pitié, et même voir ce visage qui le terrifiait intérieurement.

Dans un grognement, l'ancien mercenaire tourna sur lui-même de son côté droit. Pourtant, quand il toucha son coude et une partie de son avant-bras, il fit une grimace de douleur, tout en évitant de hurler. Pourtant, il continua son geste et se retrouva à plat-ventre, en train de tenir ses côtes et plaqué son bras meurtri par cette rotule pétée.

"Je peux ?"

Il était estomaqué. Elle ne se foutait pas un peu de sa gueule, là ? Elle savait qu'il était dangereux, et elle voulait lui faire quoi ? Se venger en essayant de la soigner avec ses doigts aussi adroit qu'un manche à balais ?

"Je, je ne te ferai pas mal, c'est promi."

Ah d'accord, c'était soi cette casse-pied de merdeuse, soit le fantôme du seuil. Entre des soins, des reprimandes et des piques de colère de tout le personnel de l'école, et les simples soins d'une gamine inexpérimenté, la frapper quand il ne pourrait plus se retenir et se faire virer, auant prendre le plus risqué... Ca voulait dire la deuxième option. Le clone voulait répondre, mais la seule chose qu'il fit n'était qu'un grognement de douleur. Il essayait de se redresser sur ses jambes, pour retourner dans la salle. S'il devait être soigné, autant le faire dans la salle d'entraînement partiellement détruite. Il prit alors une longue inspiration, qui le meurtri au torse, et parvint enfin à murmurer :

"T'as vraiment... la cervelle d'un moineau..."

Heu... ca, ça pouvait être prit comme un refus...

"Fait-le si... ça te chante..."

Là, c'était beaucoup mieux. Et Rutsuku avait vraiment le diaphragme en compote maintenant, au point d'en grogner encore de douleurs.
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeVen 16 Juil - 21:10

Si on le prenait mal, on pourrait dire que Rutsuku manquait sérieusement de chance pour être ainsi retomber encore une fois sur celle qu'il ne voulait plus voir. Sarah ne faisait pourtant pas exprès, elle ne l'avait pas suivit et de l'espionnait pas non plus. Elle était juste tombé par hasard sur lui alors qu'elle partait vers l'infirmerie pour aller porter des instruments de soins à l'infirmière qui était également un fantôme. D'ailleurs, Sarah ne s'était jamais vraiment arrêté à ce détail. Il y avait des fantômes à Poudlard mais comment l'infirmière pourrait en être un ? Elle pouvait prendre et toucher les instruments, soigner les élèves ?

Elle songea à la Dame Grise, Helena Serdaigle de son vrai nom, qui était le fantôme de sa maison. Elle ne pouvait rien toucher et passait à travers les murs. Peut-être que ce fantôme-là était spécial après tout.

Il lui demanda simplement de ne pas faire de débilité en lui parlant péniblement. Il avait du mal à parler et elle faillit lui demander de se taire puisqu'il se faisait du mal à parler, mais il lui sifflerait sans doute de se taire elle-même si bien que Sarah préféra se taire et le laisser faire. Avec énormément de difficulté, le Serpentard parvint à se redresser sur ses jambes en lui disant qu'elle avait une cervelle de moineau. Sur le coup, elle crut qu'il refusait en la traitant d'idiote, l'air de lui dire qu'il n'avait pas du tout besoin de ça. Sarah se prépara déjà à ranger le tout, mais il répliqua soudainement qu'elle pouvait le faire si c'était vraiment ce qu'elle voulait.

Sarah leva la tête vers lui. Elle était toujours agenouillée sur le sol alors qu'il venait de retourner s'asseoir dans la salle d'entraînement où il était préalablement. L'albinos se dépêcha de ramasser ses effets pour le suivre et s'assurer qu'il ne tombait quand même pas en route, ce qui serait stupide. Non seulement il risquait d'empirer ses maux mais en plus il n'irait pas mieux comme ça. Elle attendit qu'il retourne s'asseoir.

Là au moins elle allait pouvoir le soigner convenablement. Il avait donné son avis si bien qu'elle était convaincue qu'elle ne se ferait pas jeté par la fenêtre. Impossible de fermer la porte, tant pis. La Serdaigle s'approcha toujours avec autant de précaution avant de s'asseoir à côté de lui pour pouvoir le soigner, du moins ce qu'elle était capable. Elle n'était pas infirmière mais elle connaissait quand même les premiers secours, comme n'importe qui d'assez compétent dans la matière.

" Ça va piquer un peu… Mais après ça ira mieux. "

Elle avait le sentiment de parler à une personne de bas-âge mais c'était sa façon de parler avec n'importe qui. La jeune fille regarda un instant le visage de Rutsuku, peut-être pour y détecter une désapprobation quelconque, avant d'apposer doucement la boule de ouate sur la coupure qu'il y avait à côté de son œil. Elle appuyait à peine, essuyant le sang et tentant de désinfecter la blessure sans devoir appuyer puisqu'elle savait que ça piquait ce genre de trucs et que ce n'était pas agréable. Enfin, pour elle, ce ne l'était pas.

Sarah gardait le silence. Elle ne semblait pas trop savoir quoi dire, si bien qu'elle préférait se taire en se demandant comment il s'était fait tout ça. Sans doute qu'il l'avait fait de lui-même. Elle avait clairement comprit qu'il avait la mauvaise habitude de s'automutiler. Ce n'était pas une impression très bonne et elle se disait qu'il devait forcément souffrir même s'il insistait pour dire le contraire…

Elle changea de boule de coton à trois reprises seulement pour cette blessure. Lorsqu'elle fut suffisamment sec, c'est une petite pommade qu'elle appliqua pour éviter que le sang ne se remette à couler et elle finit par mettre de tout petits bandages pour refermer le tout, en prenant soin de ne pas trop souvent le toucher de ses mains, ni même de trop insister sur le contact qu'elle effectuait. Elle ne voulait pas le déranger.

" Comment c'est arrivé ? "

La Serdaigle ne parlait évidemment pas que de cette coupure, mais de tout.

L'albinos baissa le regard vers le bras gauche du Cinquième Année. La manche déchirée et meurtri par les flammes laissait voir un bras encore plus blessé que le vêtement lui-même. Le droit était aussi brûlé mais le gauche l'était beaucoup plus. Elle n'avait pas de pommade contre les brûlures précisément, mais de la crème anti-douleur, c'était le mieux. D'un geste hésitant, elle agrippa le manche doucement, et attendit une seconde en regardant son visage. Il ne semblait pas prêt à la repousser violemment, si bien qu'elle la souleva un peu pour regarder la blessure. C'était moche… mais tant pis, elle allait le soigner.

" Cette fois, ça ne piquera pas, mais ce sera froid. "

S'il ne voulait pas parler, libre à lui. Elle se contenterait de continuer ce qu'elle faisait. Sarah apposa de la pommade sur ses doigts et commença à la faire glisser tout doucement sur son bras, sans appuyer de trop, en tentant d'y aller assez vite mais pas trop, question de lui éviter le calvaire d'être ainsi touché. Mais pour ce soin-là, elle n'avait pas le choix d'entrer en contact quasi-directe avec sa peau.
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeVen 16 Juil - 23:08

Vraiment, ce jour-ci n'était vraiment pas son jour. Que pouvait-il faire d'autres que dire oui, pour éviter de se ramasser un savon de la part de Pandora ? Non pas qu'il avait peur de ce fantôme du seuil, mais il remarquait très bien que celle-ci était irritée chaque fois qu'il était dans les parages. A force de succiter la colère et la haine, c'était tellement simple de savoir qui en avait à son égart. En fait, Rutsuku voulait que tout le monde le rejette, parce qu'il ne méritait rien de mieux. Il était capable de réaliser les pires horreurs... Il était un fils paricide... Mais surtout, il n'était que leur copie, leur miroir, leur reflet, leur ombre. Et cela, il ne pourrait jamais le nier, même de toutes ses forces. Pourtant, ses origines contre nature ne le dérangeaient pas outre mesure... Mais lui donnait la confirmation qu'il ne vivait pas dans le même monde qu'eux.

C'était dans ces pensées-là qu'il put se redresser difficilement sur ses jambes. Bon sang, qu'est-ce que ces côtes faisaient un mal de chien ? Ce n'était pas grave, ce truc, mais la douleur que ça provoquait, ça épuisait grandement. Comme s'il n'avait pas accumulé assez de fatigue comme ça. C'était hilarant ! Il se mit même à tousser et à cracher un peu de sang. Purée ! Pourvu que ses poumons n'avaient rien. C'était même carrément son organe vital qui aurait prit un coup, là.

Tant pis, il allait devoir mettre sa fierté de côté... Il allait se faire soigner.
Mais hors de question qu'elle touche à cette baguette particulière qu'il venait de reprendre dans la salle. Il ne laisserait personne poser ses sales pattes dessus ! Même pas cette gamine casse-pied ! Et qu'importe s'il réprimait de nouveau un cri de douleur, il venait de bouger son bras droit, avec le coude cassé, pour ranger cette précieuse arme à l'endroit où elle devait être : dans l'étui à baguette derrière son bassin. Puis, il s'assit contre un mur, près d'un coin... Et, comme par hasard, le plus sombre. C'était là sa place... Dans l'obscurité...

Le Serpentard ferma même les yeux, histoire de ne pas la voir et la déconcentrer. Puis, peut-être qu'il pourrait mieux se concentrer pour ne pas lui sauter à la gorge quand elle le toucherait ? Bien évidemment, ça le dégoûterait et ça lui remonterait de vieux souvenirs désagréables. Ne pas y penser, et se laisser soigner. Elle n'était venu qu'avec du matériel médical, pas avec des instruments de tortures - bien que certains de ces objets pouvaient être de la torture si bien employés...

"Ça va piquer un peu… Mais après ça ira mieux."
"Suis pas... un merdeux..."

Qu'est-ce qu'il pouvait détester qu'on le traîte comme un môme ! Il avait voulu éviter l'infirmerie, pour justement éviter de se prendre un sermont et de se faire rappeler qu'il était encore un enfant. Mais non, s'il avait su, il aurait prit les affaires de Sarah et se serait soigné tout seul... ça voulait dire quasiment pire qu'un manche à balais accouplé à une casserole. Pour être plus clair, il n'était absolument pas doué pour ces choses-là. Il fallait bien avouer que, dans ce domaine-là, il était spécialisé soit dans l'anesthésie générale, soit dans l'euthanasie assitée, soit dans le meurtre pur et dur.

Au moins, ça se passait dans le silence, ce qui n'était pas pour déplaire au Cinquième Année. Il serrait les dents pour éviter de sauter sur cette albinos, mais aussi pour éviter de crier lorsqu'elle passait ce coton imbibé d'alcool à 90°. Pourtant, et malgré ce qu'il voudrait faire, il se concentrait aussi sur les mains de cette Quatrième Année, et devenait de plus en plus apaisé avec le temps passé. Même quand elle le touchait... Il ne ressentait pas ses émotions, ni ses sentiments, et ne voyait pas sa vie défilée en lui. Ca le soulageait... Bien plus que le moment de premiers soins qu'elle lui procurait en ce moment. Au point qu'il avait laissé tomber sa garde, un tout petit peu.

L'aura de la pièce était devenu à ce moment-là plus calme et séraine.

"Comment c'est arrivé ?"
"Pas... tes oignons..."

Ca, il n'avait pas envie de dire comment il s'était fait cela. Ce n'était pas ses affaires. D'accord, cette Serdaigle l'appaisait, mais il ne fallait pas croire qu'il était devenu le Père Noël ou une autre débilité de ce genre. Il gardait quand même ses remarques cinglantes et blessantes. De plus, maintenant qu'il était plus apaisé, il arrivait mieux à se retrouver lui-même. Quelqu'un de sans pitié, cruel, mais aussi mystérieux. Enfin, il commençait un peu à savoir se débrouiller face à une telle situation.

Lorsqu'elle eut terminé au visage, il se permit d'ouvrir lentement les yeux. L'odeur de l'alcool lui brûlait un peu ses iris... Mais au moins, il pourrait voir ce qu'elle faisait. Sarah était en train d'examiner son bras gauche, brûlé. Ah... Elle pouvait voir quelques blessures profondes sur ses mains, donc une qui suivait la ligne de veine. De plus, elle pouvait encore voir que certaines parties de sa peau n'avaient pas les mêmes couleurs et qu'elle était plus profonde... Une de ses tortures qui lui avait laissé une séquelle de ne plus pouvoir manger correctement, et que végétarien et cru.
Il avait du manger sa propre chaire...

Mais ce n'était pas le pire... C'était dessous ce pull brun partiellement déchiré qu'il y avait les pires horreurs... Au point même que certaines parties étaient encore en décomposition. Mais bon, quand elle sera aux côtes, le Diable du Carnage était persuadé qu'elle allait détourner de l'oeil. Qui pourrait supporter une telle vision, et surtout l'odeur de la chaire en putréfaction, et l'odeur du fer fondu ?

"Cette fois, ça ne piquera pas, mais ce sera froid."
"Et... Comment ça se fait... que t'as tout... cet attirail ?"

Il se retint de pousser un cri de douleur. Oh bon sang, ces côtes... Et cette pommade qui lui donnait un sacré coup de froid, aussi bien sur la peau que dans la peau, que ça lui évoquait de mauvais souvenirs. L'ancien mercenaire ne put d'ailleurs s'empêcher de tousser et de cracher quelques gouttes de sang.
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeVen 16 Juil - 23:47

Rutsuku était une personne mature et visiblement, il n'aimait pas être considéré comme un enfant, même s'il n'avait que quinze ou seize ans. Sarah ne le savait évidemment pas puisqu'il semblait bien plus vieux au vu de son apparence, tout comme elle semblait un peu plus jeune que ce que son âge lui donnait volontiers. Elle continuait de le soigner en faisant attention, l'écoutant lui répondre avec ses remarques cinglantes qui la faisaient même presque sourire pour certaines. Elle se faisait insulter presque et pourtant elle s'en fichait totalement, réagissant comme on le ferait lorsqu'un ami nous enverrait gentiment promener ailleurs.

La jeune fille continuait donc d'exercer ses soins alors qu'il lui disait que ce n'était pas de ses affaires. Il ne voulait pas lui dire comment ça s'était passé, comment il s'était fait mal. Il ne voulait pas lui dire, tant pis, elle ne le saurait pas maintenant. Sarah se contenta de le regarder une seconde, insistant sur son regard, puis détourna les yeux pour retourner s'occuper de sa blessure au niveau de son bras gauche, qui était brûlé.

Les questions se promenaient dans sa tête et s'entrechoquaient. Elle se demandait comment diable il avait put ainsi souffrir mais elle ne pourrait pas le deviner, et surtout pas l'imaginer. En regardant son bras, elle voyait des blessures différentes, elles ne semblaient pas toutes de la même provenance, ni de la même cause. Elle alla même jusqu'à penser qu'il devait s'être fait mordre par un chien, ou un loup peut-être. Dans tous les cas, les séquelles physiques présentes ici prouvaient qu'il avait énormément souffert physiquement.

Elle ne posait toujours pas de questions…

Respectant son souhait de silence, Sarah continuait de le soigner en faisant attention pour ne pas lui faire mal. C'est alors que le Cinquième Année la questionna au sujet de tous ces produits. Il était vrai que c'était surprenant qu'elle aille eu tout ça pile quand c'était nécessaire. Sarah ressentit une gêne en se souvenant qu'elle devait apporter ça à l'infirmerie. Tant pis, elle leur expliquerait la situation importante qui lui était tombé dessus. C'était quand même une bonne raison ! Elle avait dut soigner un élève en difficulté.

" L'adjointe de Madame Hampton m'a demandé de ramener ces produits à l'infirmerie. "

C'était tombé à point comme on pourrait dire. Sans doute qu'il lui dirait de ramener ces produits mais Sarah ne voulait pas le laisser dans cet état. Il ne semblait pas bien aller du tout et elle le comprit lorsqu'il toussa en laissant tomber quelques gouttes de sang au sol ou le long de son menton. Sarah afficha un regard inquiet mais se rappela combien il détestait ça. Elle détourna donc le regard vers la blessure.

Se refusant à abandonner maintenant, Sarah continua les soins au niveau de son bras, c'était un peu plus long vu l'état de celui-ci… C'est après l'avoir convenablement désinfecté et avoir apposé de la crème pour adoucir la douleur qu'elle prit quelques compresses pour les apposer doucement sur les parties déchirées et ouvertes. Agrippant le rouleau de bandages, la jeune fille lui en entoura l'avant-bras. Elle prit une épingle pour l'attacher et ainsi lui éviter de faire tomber accidentellement le bandage.

C'était déjà ça de soigner, maintenant au suivant, pensa-t-elle.

Il y avait sa main qui avait de nombreuses coupures. Il était blessée de façon assez profonde et c'était presque effrayant, mais pas autant qu'il n'y paraissait. Elle avait l'habitude de soigner de vilaines blessures. Son père était peut-être un demi-démon, mais elle avait pour habitude de lui soigner ses maux lorsqu'il rentrait de vilaines chasses. Il avait le don de se jeter dans des combats stupides et sans chances de victoires. En y pensant, peut-être que ça ferait un sujet de conversation pour lui faire oublier la douleur.

" Mon père est un chasseur de démon. Il rentrait souvent blessé à la maison, et je le soignais. C'est pour ça que je sais comment faire. Le sang ne me fait pas peur contrairement à beaucoup de gens. "

Elle lui disait ça surtout parce qu'il y avait énormément de sang sur ses mains, ses vêtements. C'était pourquoi Sarah lui expliquait qu'elle n'avait pas peur au final. La jeune fille prit une nouvelle boule de ouate pour l'éponger d'alcool désinfectant et lentement en appliquer sur sa main meurtrie. Ce ne fut pas aussi long que pour la blessure près de son œil gauche mais ce fut tout de même assez long pour tout désinfecter vu le nombre de coupures qu'il y avait. La question ne cessait de lui effleurer les lèvres mais…

Sarah ne disait toujours rien, trop respectueuse pour le faire.
Ou plutôt trop effrayée pour daigner lui demander.

La Serdaigle prit sa main dans la sienne pour pouvoir l'entourer d'un bandage sans l'empêcher de bouger les doigts. Elle entoura la paume ainsi que le poignet pour éviter qu'il ne frappe la veine principale la prochaine fois, celle qui pouvait causer une hémorragie jusqu'à la mort si on venait à la percer profondément. Maintenant que ça c'était fait, elle reposa sa main doucement pour éviter qu'elle se heurte contre quelque chose, contre sa jambe ou le sol, avant de regarder un peu où elle pourrait aller ensuite. C'était si confus.

" Je vais regarder ton dos, d'accord ? Tu as heurté le porte très fort et tu as sûrement des coupures. "

La jeune fille attendit cependant son accord pour bouger…
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeSam 17 Juil - 1:18

C'était vraiment une atmosphère étrange qui s'installait entre eux, mais pas déplaisante pour Rutsuku. Non seulement que c'était la première fois depuis fort longtemps qu'il se faisait soigner par quelqu'un d'autre, mais en plus, par une personne spéciale. Son pouvoir ne l'affectait pas outre mesure, et elle semblait même ignorante du pouvoir qu'il avait. Il en fermerait presque les yeux de plaisir, tellement que c'était agréable. Être avec quelqu'un, sans vraiment craindre de pouvoir lire en elle. Bon, il y avait toujours cette constante peur de reproduire son pire cauchemar, mais cette pensée sombre était éclipsé par le fait que son pouvoir était inutilisable. Qu'importait si quelqu'un le voyait, là, à se faire soigner... Cet imbécile ne comprendrait rien. Pourtant, au fond de lui-même, le Serpentard n'était pas bien... Il ne devait pas avoir un seul instant de repos, ou même de s'abonner à un certain bonheur.

Mais cette fois... Rien que cette fois... C'était son seul désir actuellement... Pouvoir dormir, et ne plus porter, ne serait-ce que quelques instants, ces charges qui étaient siennes.
Ce fardeau qui pouvait être comparé à toutes les blessures physiques qu'il avait.

A sa question, bien que le Cinquième Année se fichait complètement de la réponse, elle répondit que c'était l'assistante de l'assistante qui lui avait demandé de se charger de cette corvée. Vraiment une bonne poire, cette gamine-là. Ca ne serait même pas étonnant qu'elle aille un jour voir les policier, simplement parce qu'elle a trouvé une pièce de un cents. Un cas unique et fini. Mais bon, il ne dirait rien actuellement sur son caractère. Ses côtes ne survivraient pas à ces douleurs continues.

"Ah oui... C'est vrai que... ce fantôme débile... a une assistante... Alors qu'elle est elle même... l'assistante de Pomfresh. En plus... Elle délégue tout... aux autres..."

Au moins, pour une fois, les tendances facheuses de l'assistante de l'assistante avaient bien servies. Sarah était tombée à pic, avec ce qu'il fallait. Pas tout, mais l'essentiel pour soigner directement la grande majorité de ses blessures. Suffisant pour ne pas aller voir Pandora et recevoir non seulement un regard de reproche, mais qu'aussi que Pomfresh allait écrire un rapport à Dumbledore. Il manquerait plus que ce vioc s'intéressait à ce qu'il faisait, pour être viré de cette dernière école de malades...

Cependant, il était étonné intérieurement que Sarah n'eusse pas peur du sang. Avec son état d'esprit, elle devrait avoir peur du sang, quand même. Mais, sans qu'il n'ait à demander, il avait la réponse. Son père faisait un boulot dangereux et rentrait parfois blesser. L'ancien mercenaire souriait intérieurement. Hmph, ce paternel était vraiment comme lui. Il faisait un travail dangereux, rentrait souvent blesser, et c'était dans le milieu clandestin. Mais il ne s'occupait pas des démons, contrairement au père de cette petite. Puis, celui-ci ne devait que s'occuper de Londres ou d'un petit quartier. Lui s'occupait de tout le Royaume-Uni, de l'Irlande et aussi du Danemark.

"Mon père est un chasseur de démon. Il rentrait souvent blessé à la maison, et je le soignais. C'est pour ça que je sais comment faire. Le sang ne me fait pas peur contrairement à beaucoup de gens."
"T'as jamais pensé... être garde-malade ?"

Une fois encore, le Diable du Carnage toussa, au point de cracher quelques gouttes de sang. Il devait avoir une hémoragie interne pour que ça fasse cela, et que c'était remonté au niveau de l'estomac. Puis, il se retint de pousser un nouveau cri de douleur lorsqu'elle passât le côton remplit d'alcool à désinfecter sur ses mains. Pourtant, il devrait en être habitué, puisqu'il le faisait lui même, pour ses mains. Peut-être parce que ce n'était pas lui qui s'en chargeait, cette fois-ci... Que pouvait-il faire, de toute façon ? Au moins, c'était reposant et relaxant...

Même s'il se sentait étrange lorsqu'elle prit sa main dans la sienne. Son regard était toujours neutre, mais il était étonné... Elle était chaude et d'une douceur qu'il n'avait jamais ressenti. Cela le faisait presque regretter de les avoir frappé lors de leur première rencontre. Mais, les excuses n'étaient pas de son cru, et il n'arrivait jamais à les dire ou à les écrire, voire même à faire savoir ses vraies intentions. Il était plus que maladroit avec les règles de bien aisances... Il en était complètement ignorant...

"Je vais regarder ton dos, d'accord ? Tu as heurté le porte très fort et tu as sûrement des coupures."

Cette phrase le tira de ses pensées. Ah oui, c'était vrai... Il avait cassé la porte avec son dos. Puis, il y avait aussi ses côtes cassées. Cette fois, c'était sûr, elle allait en être dégoutée, par l'odeur, mais aussi la vision...
L'odeur de putréfaction et de barres de fer fondu.
Les indénombrables et les indéchiffrables tortures qu'il avait subi, dont il en portait encore les stigmates... Telle certains morceaux de chairs pourries, ces brûlures causées par le fer, cette cicatrice au flan causée par une scie circulaire, les divers coups de fouet ou de bailonnettes... De quoi vous retournez l'estomac...

"Les toilettes sont au bout du couloir, à droite..."

Bon, cette fois, il l'avait prévenu où était ce qu'elle risquait d'avoir le plus besoin si elle voulait vraiment voir son dos et son torse. Qu'on aille pas lui intenter un procès qui pourrait lui coûter le reste de sa peau au niveau du torse.

"Et t'as vraiment... une cervelle d'oiseau... Fait-le si... ça te chante..."

En même temps, elle était de Serdaigle... Normal qu'elle avait une cervelle d'oiseau. Mais il ne donnait pas cher de son esprit...
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeSam 17 Juil - 1:49

L'assistante de l'assistante ? Ah oui, ça sonnait quand même stupide dit comme ça. Mais ce n'était pas réellement ce qui gênait Sarah. Peut-être s'était-elle trompé, peut-être qu'elle pensait que c'était l'adjointe de Pandora alors qu'en fait c'était Pomfresh elle-même qu'elle avait croisé. Disons que contrairement à Rutsuku, elle n'allait pas très souvent à l'infirmerie. Elle ne connaissait pas réellement Madame Pomfresh et peut-être que c'était elle qu'elle avait vu, entrain de se presser, avec son drôle de chapeau en forme de deux cônes pointant vers le haut. Cette image l'amusa et elle sourit inexplicablement, inapte à cacher ce sourire amusé.

Alors qu'elle venait de terminé de soigner ses mains, Rutsuku lui demanda si elle n'avait jamais pensé être garde-malade. Sarah sourit mais haussa simplement les épaules en signe de réponse. Il ne semblait pas trop être méchant, elle avait l'impression de le voir sous un nouveau jour et s'en était presque agréable. Ce n'était que leur deuxième rencontre mais elle se sentait mieux, même si lui se sentait encore moins bien.

Il lui avait demandé ça lorsqu'elle lui avait parlé de son père qui revenait souvent blessé de ses diverses chasses. Certes, il ne couvrait pas un aussi gros périmètre que lui dans ses missions, mais ce n'était pas ça l'important. Il dégageait Londres de ses bêtes de l'ombre et empêchait donc des innocents de se faire attaquer, une noble cause selon Sarah, dans laquelle sa mère participait aussi. Sarah était donc très indépendante puisqu'elle vivait seule chez elle bien souvent lorsque ses parents s'absentaient.

Rutsuku toussa à nouveau. Sarah devina qu'il devait avoir des côtes cassées.

Ici, elle ne pourrait rien faire pour des os cassés. Il faudrait qu'il aille à l'infirmerie mais il refuserait sans doute d'y aller. Enfin, elle verrait bien, pour le moment, la jeune femme attendait toujours sa permission. Il répondit tout bêtement que les toilettes étaient au bout du couloir à droite. Sarah le fixa avec une moue étonnée. Pourquoi lui disait-il ça ? Elle se contenta d'attendre qu'il retire sa veste pour ensuite retirer son pull pour qu'elle puisse constater elle-même pourquoi il avait dit ça alors qu'il la traitait encore de cervelle de moineau.

" Je reviens. Attend-moi ici, d'accord ? "

Elle avait put constater l'étendu du mal, ainsi que l'apparence meurtri et horrible de son dos. Mais elle ne quitta pas la salle parce qu'elle avait mal au cœur, ni parce qu'elle était dégoûtée. Juste avant de sortir, elle lui adressa un sympathique sourire, comme pour lui assurer qu'elle reviendrait, avant de s'éclipser sur la droite, vers, en effet, les toilettes comme il le lui avait dit. Mais pas pour la même raison.

La jeune fille ne fut pas partit plus de cinq minutes. Sarah revint avec un contenant dans lequel il y avait de l'eau chaude, ainsi qu'un linge mouillé. Elle le posa au sol non loin de Rutsuku et elle avant de lui demander de se tourner, puisqu'il était contre le mur. Certes elle eu un choc en constatant l'état délabré de son dos, mais elle ne recula pas. Elle se fit forte, et courageuse. Elle devait passer pardessus ça.

Et puis… Ce n'était pas encore comme l'os qui sortait de la jambe de son père ce jour-là…

" C'est assez chaud mais ça nettoiera les plaies. Après, je désinfecterai tout ça. "

La Serdaigle glissa sa main dans l'eau, mouillant le linge qu'elle tordit ensuite assez fortement pour ne pas laisser des gouttes d'eau tomber au sol. Enveloppant sa main dans le linge, elle commença à éponger son dos en espérant que ça ne le brûlerait pas. Ce n'était pas encore aussi pire que de l'alcool désinfectant mais ça viendrait après. Il allait sans doute souffrir à cause du contact de l'alcool mais elle ne pourrait pas non plus effacer cette douleur-là, même si c'était son vœu le plus cher de lui éviter de la douleur en plus.

Les côtes étaient également meurtries, elle le voyait sans même que sa peau soit ouverte. Il y avait des contusions sur le flanc droit et elle remarquait qu'il ne devait pas souvent soigner ses propres blessures. Bah, en même temps, dans le dos, ce n'état pas facile. Certaines blessures étaient vieilles mais rouvertes. Sans doute l'impact contre la porte… Ce ne serait même pas étonnant vu la force de l'impact.

Sarah déposa le linge au sol. Il était maintenant rouge de sang. Ce n'était pas étonnant mais mine de rien, elle aurait voulu que ce ne soit pas le cas. Prenant du désinfectant, elle contempla les boules de ouates.

" C'est bon. Je vais désinfecter, et après je prendrai le reste des bandages pour tenter de tout couvrir. "

Oh la, ça allait être long. Mais bon. Avec courage, elle entreprit de tremper des boules de cotons pour désinfecter les blessures en tentant d'oublier qu'elle lui faisait probablement mal. L'odeur lui piquait le nez un peu mais celle du désinfectant était quand même beaucoup plus importante, si bien que le mélange donnait un peu mal à la tête, mais Sarah se faisait bien plus forte. Seulement pour le dos, elle prit une dizaine de minutes.

Elle couvrit lentement mais sûrement son dos après l'avoir enduit ce pommade, usant presque un tube entier. Mais elle s'en fichait, c'était nécessaire, et au pire elle en rachèterait pour l'infirmière. Lorsqu'elle parvint enfin à tout couvrir, Sarah poussa un soupir. Elle prit une petite pause en essuyant son front, et reniflant.

La question qui la dérangeait fini par traverser ses lèvres.

" C'est… C'est quelqu'un qui t'a fait ce mal, Mori ? "
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeSam 17 Juil - 15:01

Rutsuku la regardait du coin de l'oeil. Elle avait souri à quelque chose d'imaginaire à son esprit Pff... S'il lui en fallait que si peu. Mais toute l'organisation de cette école devait être sérieusement repensée, si Dumbledore ne voulait pas quelques excès. Hmph... De toute façon, ce vieux croûton se fichait carrément de ce qui se passait au sein de ces murs. Le Serpentard l'avait prévenu concernant Quirrel, et le vieux Sorcier n'avait rien fait. Pourtant, l'adolescent avait été clair... De le surveiller, de le garder à l'oeil. Mais la sénilité avait atteint le viel hibou. Autant qu'il prenne sa retraite le vieux, il faisait plus de mal que de bien. Allez, quel âge il avait ? 120 ans ou plus. Il avait fait son temps. Laissez donc place à des jeunes, qui pourront mettre un peu d'animations dans cette école de dingue. Tss. Dire qu'il s'en fichait complètement de cette école.

L'ancien mercenaire poussa un soupire, ce qui lui provoqua une intense douleur sur son torse. Les côtes cassées n'étaient pas grave en soi, du temps que ça ne perforait aucun organe vital, comme pour Croc Blanc. Mais, par contre, ça faisait un mal de chien, à tel point qu'on avait parfois la respiration sacadée, qu'on suait plus, et que ça épuisait grandement. Qu'on respirait, qu'on parlait, qu'on toussait ou éternuait, ça provoquerait pendant quelques temps une sacrée douleur. Et pas question d'aller à l'infirmerie. Il faudrait serrer les bandages tel un corset pour les femmes de la noblesse, c'était-à-dire jusqu'au point d'étouffer et de recracher ses poumons.

Il utilisa alors que le bras gauche, pour éviter d'utiliser le coude droit cassé, pour se déshabiller. Déjà, c'était lent en utilisant qu'un seul bras... Mais en plus avec un bras meurtri par les brûlures, mais qu'en plus, en temps normal, le bras gauche était lent et provoquait quelques douleurs, ça lui avait prit au moins cinq bonnes minutes pour enlever, n'était-ce que la veste. Deux des nerfs du bras gauche étaient dans un sale état depuis ce jour, et avaient du mal à fonctionner. C'était pour cela que le Diable du Carnage évitait de l'utiliser trop souvent. C'était handicapant, même dans ses petits combats sans prétention, comme dans la volière avec Virgile Delacroix.

Mais là, avec son coude en charpie... Ca lui faisait mal de l'avouer, mais... il devait demander un coup de main à cette gamine casse-pied.

"Tiens mon bras droit..."

Ca l'aiderait au moins à enlever le pull un peu plus facilement, et sans solliciter ce coude droit en morceau. Pétard, cette explosion ne l'avait pas loupée, et il n'y était pas allé de main morte avec le sortilège raté. Pas question de lancer de tels sortilèges avec cette baguette si particulière...

Il prit de nouveau cinq minutes pour enlever ce pull. Cette fois, Sarah pouvait voir toutes les blessures, vieilles et récentes, qu'il avait sur son torse. Morceaux de chair putréfiées, telle une gangrène, brûlures à la barre de fer, cicatrice de scie circulaire, des déchirures causées par une scie manuelle, coups de fouet ou de lames oxydées, des brûlures de mégots de cigarettes, à l'électricité, voire même encore les traces de chaine. Et l'odeur qui allait avec. Qu'elle n'aille pas lui dire qu'il ne l'avait pas prévenu.

"Je reviens. Attend-moi ici, d'accord ?"

Bah tiens... Elle se tirait. Que c'était prévisible, et juste à ce moment-là. Qui ne serait pas dégoûté de voir des horreurs de ce genre ? Cela faisait rire intérieurement le Cinquième Année. Il était persuadé que la Serdaigle ne reviendrait pas. C'était toujours comme ça. Alors, à quoi ça servait de rester assit ? Grognant de douleurs, il se redressa sur ses jambes et reprit de sa main gauche sa veste. Il allait justement la renfiler, puisqu'avec le pull, ça lui ferait encore plus mal, et avec le coude droit, fallait pas compter dessus.

Alors, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il la vit revenir avec une bassine d'eau. C'en était tellement étonnant que son masque intransigeant s'était fissuré. Il avait haussé les sourcils et restait sur place pendant quelques secondes. C'était pas vrai... Cette gamine n'était décidément pas normale. il lui manquait sérieusement une case dans la tête. Il retourna alors à sa place d'origine, tout en jetant sa veste au sol. Cependant, avant de se rassoir, il prit un grimoire. Au moins, ça l'occupera pendant qu'elle le soignait...

Le Serpentard lisait tranquillement pendant que Sarah s'occupait de jouer à l'infirmière, comme elle avait l'habitude de faire avec ses parents. Quelques fois, il poussait quelques cris étouffés, à cause d'une soudaine douleur. Mais, ça ne lui faisait rien. Il avait l'habitude de souffrir, même s'il souffrait plus que cela. Puis, ce silence pouvait permettre à cette Quatrième Année de se concentrer. Chacun à ses tâches. Il était le patient expérimenté, elle était le médecin amateur. C'était presque s'ils se faisaient un Docteur Maboul version humaine et réelle ! Mais lui, il s'en fichait complètement, au point qu'il avait ignoré les paroles ce que tentait de faire la Serdaigle.

Pourtant, lorsqu'elle eut terminé, elle ne put s'empêcher de prendre la parole. Ca l'avait tiré de sa lecture, sur divers sortilèges de quatrième année :

"C'est… C'est quelqu'un qui t'a fait ce mal, Mori ?"
"Non seulement... t'es tête de linotte, mais en plus, tu ne sais pas réflechir ?"

L'adolescent rebelle toussa de nouveau quelques gouttes de sang, tout en mettant sa main droite devant sa bouche. Oh la vache ! Il y avait encore ce fichu coude en mordeau qui faisait des siennes.

"Evite de faire... parler quelqu'un... qui a les côtes... pêtées en deux..."

Et en plus, c'était une bonne raison de ne rien dire à ce sujet. Il n'avait pas envie d'en parler, et surtout à elle...
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 3:16

Il ne l'écoutait pas parler. Mais peut-être que c'était mieux comme ça. Sarah pourrait bien dire ce qu'elle voulait, il ne semblait pas apporter beaucoup d'importance à ce qu'elle disait. Peut-être trop concentré dans le grimoire qu'il lisait, pensait-elle. Elle regardait par-dessus son épaule pour regarder ce qu'il lisait mais comme elle ne pouvait qu'attraper quelques mots de son point de vu, elle laissa tomber et continua de couvrir son dos de bandages. Plusieurs minutes plus tôt, son dos meurtri aurait fait détourner même le regard de Peeves, le fantôme frappeur de Poudlard. Mais tout irait mieux pour son dos et Sarah s'était montré à la hauteur.

En contemplant son travail, Sarah sourit un instant en se sentant fière. Elle savait que peu de gens auraient acceptés de faire un tel travail mais c'était maintenant fait, bien que non-fini, et elle était souriante, là, un peu bête. Rutsuku trouvait qu'elle était vraiment étrange, qu'il lui manquait carrément une case. Peut-être avait-il raison. Il était vrai que Sarah était une personne assez étrange au niveau comportemental.

Sarah ne s'y était jamais réellement attardée. Pour elle, les autres ne prenaient pas le temps de voir qui elle était, si bien qu'ils jugeaient selon leur première approche. Sarah se contentait de mieux comprendre les autres avant de juger. Rutsuku, lui, semblait assez direct, la preuve lorsqu'il lui demanda si elle n'avait pas un peu de jugeote. Sarah fit une moue incrédule en l'entendant lui poser cette question. Quoi, venait-elle de demander quelque chose de pourtant évident ? Dans un sens, elle prit cette réponse cinglante pour une confirmation indirecte face à sa propre question.

Il ne voulait pas en parler mais pour Sarah, c'était maintenant clair comme de l'eau de roche.

Quelqu'un, mais qui ? Quelqu'un lui avait fait ce mal, ces blessures. Non, n'allez pas penser que Sarah allait se mettre à mener sa petite enquête comme ces foutus fouines de Harry Potter et compagnie. Elle se contenterait de faire trottiner ses questions dans sa tête jusqu'à ce que la réponse lui pousse sous le nez comme un champignon sous un arbre. Ce serait aussi simple que ça au final.

" Je suis désolée. Je ne pourrai pas soigner tes os brisés moi-même. "

Si elle aurait put, Sarah l'aurait volontiers fait. Mais il allait devoir se rendre à l'infirmerie pour ça. Madame Pomfresh pourrait certainement s'en occuper elle-même mais Rutsuku ne voudrait sûrement pas aller là-bas, et ça, Sarah en avait déjà la certitude sans lui avoir pourtant posé la question. Enfin, pour le moment, il y avait d'autres blessures, sur ses mollets par exemple. Il avait des coupures. Comme il ne lui restait plus beaucoup de produits nettoyants, Sarah décida d'œuvrer autrement cette fois-ci, prenant sa baguette.

L'adolescente la pointa vers les jambes du Cinquième Année en prononçant la formule Vulnera Sanentur, un sort assez connu et rependu à Poudlard comme ayant les propriétés guérisseuses digne d'un baiser de fée. Ce n'était pas encore aussi bienfaiteur que les larmes d'un phénix mais ça ferait une partie du travail… L'oiselle de Serdaigle remarqua que sous le vêtement, le sang ne coulait plus. C'est contentée qu'elle rangea sa baguette avant de réfléchir à la suite des événements tout en regardant l'état de Rutsuku.

Il allait devoir aller à l'infirmerie. Il n'y avait pas d'autres solutions.

Toutefois, elle était déjà convaincue qu'il ne voudrait pas y aller. Il ne semblait pas éprouver un amour quelconque pour cette salle ni même pour celle qui s'en occupait. Sarah réfléchit tout en rangeant les produits dans la boîte. Tant pis, elle expliquerait à Pandora Hampton qu'elle avait dut s'en servir pour une bonne cause. Sarah laissa la boîte au sol et contourna Rutsuku pour se mettre devant lui et s'accroupir.

" Tu devrais aller à l'infirmerie… Ils pourront soigner tes os. "

Les mains sur les genoux, elle le regardait franchement en espérant qu'il serait suffisamment raisonnable pour accepter d'y aller. Sarah avait comprit qu'il n'allait pas bien lorsqu'il avait encore toussé du sang en lui demandant de ne pas le forcer à parler alors qu'il avait probablement les côtes explosées. Cette idée lui déplaisait beaucoup. Elle jeta un œil sur les côtes meurtries de Rutsuku et décida de ne pas insister.

S'il ne voulait pas y aller… C'était son choix au final, elle ne pourrait pas l'y traîner. Non seulement il serait trop lourd pour sa petite force, mais l'albinos n'oserait pas faire une telle chose en sachant qu'elle risquerait d'empirer son mal en le traînant ainsi sur le sol jusqu'à l'infirmerie qui se trouvait à plusieurs minutes de là.

C'est donc pourquoi la Serdaigle entreprit plutôt de nettoyer les blessures qu'il avait sur la poitrine maintenant qu'elle était là. Autant le faire aussi, se disait-elle, mais il ne pourrait pas éternellement se concentrer sur son foutu grimoire maintenant qu'elle était juste à côté de lui, une main se promenant librement sur son torse avec une boule de ouate imbibé encore une fois de désinfectant pour nettoyer les blessures présentes. Autant le dire, elle accomplissait à merveille son petit boulot d'infirmière improvisée.

Après un instant, elle sourit, sans raisons apparentes.

" Je suis contente de te revoir. Après l'épisode du lac, je me demandais comment tu allais. "

Sans l'importuner davantage avec des mots inutiles, Sarah continua de le soigner en apposant de la crème plus doucement pour éviter que le contact froid lui soit désagréable. Elle n'avait pas levé ses yeux vers lui en parlant, concentré sur son travail, mais Sarah avait prit la peine d'exprimer ce qu'elle ressentait maintenant, le bonheur qu'elle avait de le recroiser. Après l'avoir vu dans cet état, elle avait voulu s'assurer de sa santé. Bon, ce n'était pas un succès, mais au moins, elle pouvait constater d'elle-même les faits.

Elle continua donc à désinfecter les autres blessures sans le forcer à lui répondre. Sarah se contentait de ce qu'elle recevait, tant qu'il ne la repoussait pas ou ne la tapait pas, elle resterait là, à le soigner, tant qu'il y aurait des boules de ouates, tant qu'il y aurait des bandages, tant qu'il y aurait du désinfectant…
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 15:04

Le livre avait au moins l'intérêt d'être une excellente distraction pour Rutsuku. Il ne se souçiait peu de ce que son infirmière du jour faisait sur ses blessures. Ce n'était pas que le clone lui faisait confiance, mais c'était un moyen comme un autre pour permettre à cette albinos de garder sa concentration et éviter de rater ses gestes précis, qui demandait une grande minutie et de patience. Bien une chose que le Cinquième Année serait incapable de faire, non seulement par son inaptitude à soigner quelqu'un, mais aussi parce que, niveau patience, il n'était pas au niveau. Si c'était au niveau des guerres, il pouvait attendre des heures, des jours et même des semaines... Mais, pour ça, il était franchement impatient.

Cependant, la réponse qu'il avait donné à Sarah, sur comment il avait eu toutes ces cicatrices, semblait lui avait donné une certaine réponse. Oui, c'était bien quelqu'un qui les lui avait faite. En même temps, il fallait être taré pour être aussi masochiste et s'infliger de telles horreurs. Sans compter sur le dos... Mis à part les coups de fouet par flagelation, ce n'était pas possible d'avoir par exemple des cicatrices de scie, de découpages de peau et autres tortures par les chaînes. Parfois, Sarah devrait réflechir avant de poser une question. Etait-elle vraiment une de ces Aigles dont on prônait l'intelligence ? Pff !

"Je suis désolée. Je ne pourrai pas soigner tes os brisés moi-même."
"C'était logique... Surtout que tu n'as pas les instruments pour le faire."

Après tout, c'était logique. Même si Sarah se trinballait, comme par hasard, un carton de premiers secours, il n'y avait pas dedans des scalpels, pinces ou autres atelles. Puis, c'était assez surprenant qu'il y ait des atelles dans Poudlard. En règle général, il ne leur suffisait que d'un seul sortilège pour réparer les os cassés. Pff ! Comme si ça marchait pour l'ancien mercenaire. Lors de leur duel, Virgile Delacroix avait raison... du moins en partie. Il avait laissé ces cicatrices pour avoir plus de distances avec les autres... Mais si ses blessures n'avaient pas bien cicatrisées... C'était que son corps était très peu réceptif à la magie curative. C'était aussi une des raisons pour laquelle il ne voulait pas aller à l'infirmerie, outre le savon qu'il allait, une fois encore, recevoir... Qu'est-ce que ces infirmières pourraient faire ?

Cependant, la Quatrième Année lança un sortilège de soin sur ses jambes. Hmph, comme si ça allait marcher. Pourtant, il dut serrer les dents et fermer les yeux, tellement que ce sortilège le blessait intérieurement. Chaque fois, c'était la même chose... Quand on lui lançait un sort de soin, il en souffrait. Même pour de simples coupures. Comment alors, dans de telles conditions, aller voir Pandora Hampton ?
Quand il ouvrit les yeux, il était persuadé que les hématomes aux jambes étaient encore là. Alors, qu'elle ne fut pas sa surprise, interne, de voir qu'elles avaient cicatrisé.

"Tu devrais aller à l'infirmerie… Ils pourront soigner tes os."
"Je suis déjà assez déprimé normalement. Alors, subir en plus une autre déprime à l'infirmerie, tu me demandes d'aller me suicider."

Pas question d'avouer que les sorts magiques lui faisaient plus mal que la médecine traditionnelle moldue. Puis, il allait retourner à sa lecture, lorsqu'il fut dérangé par une mèche argentée.
Qu'est-ce qu'elle lui faisait, là ?

Elle avait les deux mains sur ses genoux, les siens, penchée vers lui, avec un morceau de coton entre ses doigts. heu... Elle se sentait vraiment bien, où elle voulait... ? Ca, pas question du tout ! A tel point que ces mains noires de ses souvenirs recommençaient à le hanter. Tout ça pour quelque chose complètement anodin. Il ferma les yeux, en essyant de chasser ces viles songes de sa tête. Le Diable du Carnage ne voulait pas penser à cela. Habituellement, ces images se produisait lorsque quelqu'un le touchait... Mais là, il avait été en paix, jusqu'à maintenant.

Une douleur au niveau du torse le ramena à la réalité, qu'il en poussa même un petit cri ravalé. Il n'en croyait pas ses yeux émeraudes...
Elle continuait de le soigner, pour de vieilles blessures.
Il en ferma les yeux, comme pour se dire une chose. Il devait vraiment manquer quelque chose à cette fille pour qu'elle continue encore de le soigner. Puis, personne ne l'aurait fait. Dans un soupire, il déposa le grimoire à côté de lui, tout en collant le dos contre le mur. Ca devrait faciliter à cette albinos de le soigner. Pourtant, intérieurement, il n'y croyait pas. De plus, un malaise s'installait grandement en lui. Dans son esprit, il commençait de plus en plus à se considérer qu'il ne méritait pas cette attitude altruiste. Il n'en avait pas le droit, tellement que ses mains étaient couvertes de sang, que son âme était embourbée dans les ténèbres... Qu'il était la plus laide de toutes les créatures qui existaient.

Alors, quand il rouvrit de nouveau les yeux, elle sourait... Ca lui faisait mal intérieurement, tellement que c'était lumineux, tellement que c'était en contraste avec lui-même. Il avait du les refermer, tellement que ça lui blessait les iris.

"Je suis contente de te revoir. Après l'épisode du lac, je me demandais comment tu allais."
"Et moi, je ne voulais pas te revoir..."

Génial, il s'enfonçait encore davantage dans ses propos. Mais, en vérité, c'était vrai... Il ne voulait plus voir cette gamine, tellement elle lui avait laissé un mauvais souvenir et avait réveillé ce qui lui faisait le plus peur. Cependant, toujours par fierté, il refusait d'être hypocrite dans son esprit. Quand il voulait dire quelque chose, il le disait comme il le pensait. Si quelqu'un lui disait des conneries, il le disait clairement. Si on lui présentait des choses dénuées d'intérêt, il exprimait son vrai goût pour ces choses immodes. Même si c'était de façon cruelle et méchante. Si ça pouvait tenir les autres à l'écart de lui-même... Il en serait soulagé.

"Puis... Je ne comprends pas... Pourquoi tu restes là à jouer à la garde-malade alors que tu sais très bien ce qui t'attends ?"

Le Serpentard n'arrivait vraiment pas à comprendre la logique de cette Serdaigle. Elle voulait se faire tuer, ou elle voulait être constamment en danger, comme une emmerdeuse de Princesse dans les Contes ou les jeux vidéos ? C'était complètement absurde qu'il n'arrivait même pas à savoir ce qui motivait cette gamine. Puis, en même temps, dans le milieu auquel il fut éduqué, être altruiste signifiait crever le premier.

Mais bon, autant l'utiliser un peu... Surtout qu'il ne pouvait pas lire en elle, donc, c'était beaucoup plus simple d'être... sincère dans l'intonalité.

"Tant que tu y es... Soigne mon coude droit... Il s'est pété la gueule, et la rotule m'a l'air d'être en morceau... Un simple bandage serré devrait faire l'affaire... Si encore il n'avait été que déboîté, ça aurait été simple de le remettre en état...
Les côtes, c'est pas si terrible que ça. Ca a un aspect assez moche, mais c'est rarement dangereux. C'est juste que ça fait... un mal de chien."


Rutsuku ouvrit alors les yeux. Il prit la parole :

"Et tu devrais sérieusement penser à être médico-mage... Comme pour eux... Il te manque un grain."

Il voulait, pour la première fois, faire un compliment, mais il fallait toujours qu'il sorte une vacherie.
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 15:55

La Serdaigle, altruiste comme à son habitude, continuait de soigner ce Serpentard de Cinquième Année sans se préoccuper des phrases cinglantes qu'il était propice de lui envoyer. Elle jetait quelques fois des regards vers la porte détruite mais personne ne passait, ce qui la rassurait dans un sens. Personne ne viendrait les déranger et les enseignants seraient susceptibles de venir les enquiquiner pour demander ce qui s'était passé. C'était mine de rien de vraies fouines. Ils voulaient toujours tout savoir concernant l'établissement.

Sarah ne se rendait pas nécessairement compte qu'elle soignait de vieilles blessures. Pour elle, vieilles ou non, si elles n'étaient pas désinfectées, c'était dangereux et il fallait donc les soigner. Peu importait sa provenance ou le temps depuis lequel elle se trouvait là, il faudrait quand même les soigner pour le bien de Rutsuku.

Lui, il s'en fichait. Elle le voyait bien. Mais pour elle, qu'il se laisse faire comme ça était une bonne chose. Il restait raisonnable et ne se montrait donc pas aussi entêté qu'elle l'avait cru. Elle l'avait écouté sans broncher quand il lui avait répondu clairement ne pas vouloir aller à l'infirmerie. Elle n'avait en effet pas les objets nécessaires pour le soigner ici et si elle voulait vraiment le soigner, il faudrait qu'elle aille à l'infirmerie…

Pour voler des attelles, ou des potions appropriées…

Cette pensée la laissa froide. Elle continua donc d'exécuter ses soins en chassant cette idée stupide. C'est là que Sarah entendit Rutsuku lui dire clairement que lui, il ne voulait pas la revoir. Sarah leva un regard légèrement surprit vers lui mais au fond, elle n'était pas surprise. Non, c'était évident au final. Elle aurait put s'excuser, mais demander pardon pour sa présence involontaire serait parfaitement idiot. Il lui demanda pourquoi elle restait là à vouloir jouer les gardes-malades alors qu'elle savait ce qui allait se passer. Quoi, il allait partir et l'oublier ? Que pouvait-elle répondre à ça au final ? Voilà la seule chose qu'elle dénicha :

" Parce que j'ai l'impression que tu en as besoin. Comme ça, je sais que tu iras un peu mieux. "

Si Rutsuku était franc lorsque quelque chose l'agaçait, Sarah faisait preuve d'une franchise tout à fait similaire même si ce n'était pas vraiment dans le même répertoire. Elle était très sincère et franche, elle disait toujours la vérité et ne manquait pas de surprendre de cette façon. Mais elle était ainsi. Sarah n'allait pas changer pour les beaux yeux de quiconque. Son attitude altruiste ne s'expliquait que par sa gentillesse.

C'est alors que le Cinquième Année lui demanda de soigner son coude droit. Il lui expliqua qu'il était en morceau sans doute et qu'un bandage très serré devrait suffire. Préférant l'écouter, Sarah hocha de la tête alors qu'il continuait de lui expliquer que pour ses côtes, ce n'était pas un drame.

Pourtant, elle n'en pensait pas moins, en toute sincérité.

" Ce n'est pas dangereux mais c'est douloureux pour toi. C'est suffisant pour que je veuille les soigner. "

Le Serpentard tenta d'émettre un compliment en lui disant qu'elle devrait être médico-mage. La jeune fille sourit alors qu'il terminait en disant que, comme eux, il lui manquait une case. Elle qui aurait put être vexée, la jeune femme se contenta de rire de bon cœur en l'entendant lui dire ça. Franchement, pourquoi riait-elle ? Bof, sans doute parce qu'elle avait apprit à ne pas dramatiser à la moindre remarque.

Elle ne répondit pas, mais elle garda quand même l'idée au creux de sa tête. C'était certes quelque chose qui pourrait l'intéresser. Après tout, elle qui aimait aider les autres, ce serait quelque chose d'idéal pour pouvoir être au service des autres et de la société. Peut-être en parler avec Pomfresh ou Pandora…

Mais pour le moment, Sarah avait un premier patient et elle devait finir ces soins. Elle ne voulait pas le laisser partir avant d'avoir fini. La Serdaigle venait de convenablement soigner son coude en appliquant un bandage assez serrer en espérant au moins ne pas lui avoir fait mal pendant la manœuvre.

Mais pendant tout ce temps, une question lui trottait dans la tête mine de rien, et elle s'enquit de la poser.

" Mori… Pourquoi tu ne voulais pas me revoir ? J'ai fais quelque chose qu'il ne fallait pas ? "
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 17:14

Dos contre le mur, le clone avait toujours les yeux ouverts. Il ne savait même pas pourquoi il laissait cette gamine, vraiment pas comme les autres, à le soigner. Surtout, pourquoi soigner de vieilles blessures ? Il méritait ses souffrances, tellement qu'il avait provoqué de catastrophes, commit tant de péchés et de crimes. On ne devait pas aider quelqu'un qui avait tué son père... qui avait tué la veuve et l'orphelin... qui avait aussi tué des innocents, même pas encore en vie et des vieux. Mais cela, elle ne le savait pas, et elle ne le saura pas de si tôt. Il ne voulait pas le dire. Après tout, comment le dire, avouer ses crimes ? Puis, personne ne pourrait le juger correctement. Il n'existait pas au cadre de la loi. Il n'avait pas de nom légitime, que des alias et des pseudos...
Tout cela parce qu'il ne pouvait pas révéler son vrai nom...
Mais ce nom aussi était un fardeau de plus à porter. Le Serpentard en était pourtant indigne de le posséder. Malgré tout, il l'avait, et il devait le porter pour toujours.

De par son pouvoir, il vérifiait aussi que personne ne venait. Que ce fusse élèves ou professeurs. Il n'avait pas envie de se recevoir des heures de colles parce qu'il n'était pas allé en cours, ni même se recevoir un sermont et des remontrances. Bien évidemment, il aurait inventé une histoire complètement débile que ces idiots croiraient sur parole. Mais surtout, il n'avait pas envie de subir leurs pensées, leurs émotions et leurs sentiments. Ca serait ce qui l'épuiserait le plus, et l'énerverait davantage...

Alors, pourquoi avec elle, ce pouvoir ne marchait pas ?
Mais, était-il en train de faire une crise ou quoi ? Pourtant, il devait se l'avouer... Ca faisait du bien de ne pas lire en quelqu'un, et qui soit vivant. Avec Pandora, il ne pouvait pas vraiment lire en elle mais... bref, c'était un fantôme qui se plaignait... Et cela l'énervait énormément. Mais c'était tous les fantômes pareils. Que ce fusse la Dâme Blanche, le Baron Sanglant, Pandora, Nick Quasi Sans Tête ou autre. les gérémiades des autres, très peu pour lui. C'était pas écrit gros coeur sur son front, mais sans coeur.

"Parce que j'ai l'impression que tu en as besoin. Comme ça, je sais que tu iras un peu mieux."
"Je pourrai même te suggérer de voler des attèles à l'infirmerie, et t'irais quand même ? Si je te frappais, tu continuerai même encore à me soigner ? J'ai jamais vu quelqu'un d'aussi tarée..."

C'était clair, il manquait clairement une case à cette Serdaigle. Mais, d'un autre point de vu, lui aussi lui manquait quelque chose dans la tête. Peut-être que c'était un lien entre eux... Mais non, elle était une colombe blanche radiant de lumière aveuglante, il était un aigle noir couvert de boue visqueuse et sombre. Ils étaient aux antipodes extrèmes, et impossible qu'il y ait quelque chose entre eux... à commencer un semblant de sentiment d'amitié. Hmph ! Il rigolait intérieurement. Lui, être ami avec quelqu'un... C'était à mourir de rire.

Autant se suicider si c'était le cas...
Et une romance, autant ne jamais y penser. Il se devait d'être seul, même à sa mort.

"Ce n'est pas dangereux mais c'est douloureux pour toi. C'est suffisant pour que je veuille les soigner."
"Suffit de ne pas se fixer sur la douleur... Comme pour surmonter une certaine frousse."

Ca, le Diable du Carnage n'avait pu s'empêcher de l'ajouter. Il savait pertinemment qu'elle avait peur de l'eau. Tss, la prochaine fois qu'il la croiserait, si ils étaient à côté de quelque chose qui avait de l'eau, ni une, ni deux, il la jetterait dedans. Comme disaient certains, c'est en forgeant qu'on devenait forgeron. De plus, certaines fois, il fallait aussi combattre le mal par le mal. Hmph ! Cette expression allait parfaitement à l'ancien chien de guerre, puisque c'était ce qu'il faisait tout le temps... Il n'avait jamais trouvé de meilleures solutions.

Et dire qu'elle riait à sa remarque, l'étonnant intérieurement. Il s'était carrément loupé dans son compliment, et elle se moquait de lui... Ca lui apprendra d'en faire. Plus jamais, l'Humoculus en ferait. c'était terminé ! Puis, avec son talent dans ce domaine qui dépassait allégrement le Zéro Absolu... valait mieux éviter...

"Mori… Pourquoi tu ne voulais pas me revoir ? J'ai fais quelque chose qu'il ne fallait pas ?"
"Tu devrais lire Hamlet, vous avez un point en commun..."

Maintenant qu'il avait commencé, autant continué...

"Dans ce livre aussi, il y a un crâne vide."

Rutsuku poussa alors un long soupire. Il en avait parfois marre de répéter les mêmes choses.

"Bref, réflechit un peu... Je peux tuer n'importe qui, n'importe quand... Il suffit simplement que je perde les pédales. En règle général, me toucher suffit pour que je ne contrôle plus mes gestes. Et si je tue quelqu'un, je vais être viré de ma neuvième école."

Il ferma alors les yeux, comme pour tenter de se reposer. Mais, en réalité, il réflechissait. Il ne voulait plus rien dire. Pourtant, elle l'avait bien aidé, en le soignant. Puis, ce n'était pas comme si elle lui demandait de raconter des choses qu'elle ne pourrait comprendre...
Comme ce pouvoir...
Son passé...
Son vrai nom qu'il ne pouvait dire...

"Puis... C'était ce regard de pitié et de reproche que je ne pouvais pas supporter."

Sans compter qu'il était dans une situation inédite, aussi bien maintenant que lors de leur première rencontre. Il ne savait pas du tout comment réagir qu'il en était perdu intérieurement. Mais, au fond, le Serpentard se disait que... Si les autres n'arrivaient à rien avec lui, c'était sans doute parce que, eux aussi, ne savaient pas du tout comment il fallait réagir avec une bombe à retardement. Bon sang ! A quoi pensait-il ? C'était mieux comme c'était ! Que les autres s'éloignent de lui. Comme ça, il éviterait de pêter un fusible ou autre chose. Puis, il éviterait aussi de provoquer, une fois encore, son pire cauchemar...
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 18:18

En effet, si Rutsuku venait à proposer à Sarah d'aller voler des attèles à l'infirmerie pour pouvoir l'aider, elle serait apte de le faire par altruisme pour autrui. Elle était comme ça, c'était peut-être un peu exagéré, mais elle avait toujours été ainsi. Elle ne se souvenait pas avoir déjà volé quelqu'un mais voler quelque chose à l'infirmerie, ce ne serait pas la même chose, n'est-ce pas ? Ce serait pour une bonne cause, et donc elle pourrait chasser aisément la culpabilité qui était propice à s'induire en son être suite au geste commis.

S'il la frappait, continuerait-elle à le soigner ? Elle ne pouvait pas vraiment le dire. Sarah avait insisté à rester là lors de l'épisode du lac enchanté, mais elle ne savait pas si, ici, elle oserait s'imposer. Il faudrait en fait qu'elle soit face à la situation pour pouvoir savoir comment elle réagirait. Mais la seul opinion de Rutsuku était qu'elle était forcément tarée. Sarah haussa les épaules. Tant pis si c'était le cas.

Elle n'en avait rien à faire et se fichait de ce que les autres pensaient. Au point où ses minces sourcils blancs venaient se froncé en l'entendant dire une chose pareille à son sujet. Toutefois, elle n'en ferait pas un drame et cet air faussement sévère quitta rapidement son visage alors qu'elle se concentrait sur les blessures du Cinquième Année. Elle avait autre chose à faire que de le reprendre sur ses remarques, même si elle l'aurait bien volontiers fait pour celle-là. Elle n'était pas tarée. Simplement généreuse.

Etait-ce un mal ? Non, alors chut ! Voilà ce qu'elle pensait.

" Si c'est ce que tu crois. "

C'est tout ce qu'elle rétorqua. Une variante du 'si tu le dis' habituel. Elle ne se jugeait pas idiote simplement parce qu'elle aidait quelqu'un et cette logique lui échappait, mais s'il le pensait. De toute façon, les Serpentard étaient tous les mêmes sous plusieurs angles de critères fixes. Tous trop fières, trop orgueilleux. Ils se refusaient de recevoir de l'aide, encore heureux que lui l'accepte sans broncher.

Sarah continuait ses soins alors qu'il lui demandait si elle avait lu Hamlet. La Serdaigle leva les yeux pour son visage pour secouer négativement la tête alors que Rutsuku précisait qu'ils avaient un point en commun. Il précisa donc ceci ; dans le bouquin, il y avait un crâne vide. Ha ! Oui elle était bonne mais peut-être trop cinglante. Une personne normale l'aurait giflée. Mais comme il avait dit à Sarah, il lui manquait une case, donc elle ne le fit pas, se contentant de paraître de carrément l'ignorer sur ce point.

Il soupira longuement avant de lui demander de réfléchir car il pourrait tuer quiconque n'importe quand. Il suffirait normalement de le toucher pour qu'il perde la tête. Sarah se recula en cessant de le soigner une seconde pour l'écouter alors qu'il terminait en disant ce qu'il n'avait pas aimé.

Son regard. Ses yeux brillants de pitié et de reproche.
Sarah secoua négativement la tête.

" Je n'avais pas pitié de toi… J'étais triste pour toi. "

Pour elle, il y avait une claire et net différence entre la pitié et l'empathie. Elle possédait une grande empathie pour la souffrance des autres et ce n'était donc pas de la pitié, mais une envie poussée d'aider les autres, de l'aider lui sur le moment présent. C'était tout ce qu'elle avait vraiment voulu.

Sarah soutint un moment ses yeux émeraudes avant d'aller chercher un nouveau rouleau en bandage pour lui entourer l'abdomen en faisant le tour de son tronc pour ce cas. Elle tâchait de ne pas trop souvent le frôler par respect, elle ne voulait pas non plus déclencher sa colère simplement en le touchant une fois de trop, d'où ses précautions de ne pas trop souvent le toucher directement de sa peau.

Elle faisait bien attention pour éviter de le mettre en colère, mais il y avait autre chose qu'elle voulait qu'il comprenne. Une chose plus importante que le reste à ses yeux.

Toutefois pour le moment, la Serdaigle gardait le silence et continuait de le soigner. Elle fit passer le rouleau le long de son dos pour passer sur son épaule et ainsi lui entourer le torse aussi, permettant de cacher quasiment toutes ses blessures les plus vilaines, laissant les petites coupures comme elles étaient. Celles-là étaient négligeables, comparés au reste du moins.

Sarah le regarda. Lorsqu'il soutint son regard, elle prononça ces mots :

" Je n'ai pas peur de toi. Frappe-moi, et je reviendrai voir si tu t'es fais mal en donnant le coup. "

Là, on pourrait croire qu'elle faisait exprès pour le surprendre. Dans un sens c'était vraiment fou, mais dans un autre sens c'était tout bonnement humain et sincère. Elle parlait avec son cœur et ne parlait que rarement avec sa tête – certes c'était visible sous quelques angles – et la preuve fut le beau sourire qu'elle fit.

Elle n'était pas bête ni stupide. Juste spéciale, voilà, ce serait le terme exact.
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 19:35

Cette fille était complètement dingue. Bien que Rutsuku avait parfois lu la Bible, il trouvait déjà que les Trois Marie, notamment Madgalène, étaient complètement folles. Mais, là, le Cinquième Année se trouvait en face d'une adolescente albinos vraiment spéciale. Elle ne voyait vraiment pas le danger ou quoi ? Ou elle était perpétuellement dans une bulle dénuée d'oxygène. Ah d'accord, c'était en fait le manque d'oxygène qui l'empêcher de raisonner normalement. Pourtant, il avait beau la regarder, elle était un tant soi peu normale. Seul son esprit était dérangé. Il soupira intérieurement. Vraiment, il était tombé sur un cas pareil. Bien évidemment, dans son esprit, il comprenait vraiment pas l'aspect altruiste des autres. Après tout, comment comprendre cette facette de l'être humain, lorsque tout ce qu'on avait connu dans son enfance, c'était la mort, la désolation, le meurtre et la torture... Tous les visages de la cruauté et bêtise humaines.

C'était juste une différence d'éducation qui se jouait dans la compréhension... Il le savait pertinemment... Mais, malgré tous ses efforts, il n'y arrivait pas...

Depuis quelques instants, le Serpentard avait arrêté de tousser. Au moins, c'était une bonne chose. D'un côté, il avait envie d'utiliser cette gamine pour voler des attèles à l'infirmerie. De l'autre, valait mieux la laisser en dehors de ceci. Puis, en aurait-il vraiment besoin ? Il pourrait peut-être utiliser des débris de la porte, les tailler et en faire une, du moins pour son coude. Ses côtes n'avaient pas besoin de cela. Tant que les bandages tenaient, ça serait bon Mais, ils tiendraient combien de temps ? Il ne le savait guère... Puis, il n'était vraiment pas doué dans le domaine médical... Contrairement à...

"Si c'est ce que tu crois."
"Et je te parie que c'est ce que les autres doivent penser. En même temps, ils sont débiles. Ils ne se permettent que de juger par l'apparence ou par leur impression... Pas en regardant au-delà."

Oui, il était différent des Serpentard. Beaucoup étaient stupides, trop fiers, imbus de leurs personnes pathétiques, arrogants et souvent pleutres. Mais lui, il était vraiment à l'écart des autres. Bien sûr qu'il était fier... C'était une des choses qu'il reconnaissait, ainsi que le fait qu'il tenait toujours ses promesses, même quand elles étaient irréalisables. Il était plus intelligent que la moyenne, même si bien plus ignard sur des sujets normaux, de par son éducation à la dure. Il était humble, et essayait souvent de ne pas être vu, ce qui n'était guère facile avec son aura particulière qui cherchait toujours la confrontation. Il avait une facette arrogante, oui, pour tenir de la distance avec les autres... Mais, en aucune façon, il était un lâche... même avec les évènements du lac... Non, ce n'était pas un couard.

Par contre, il était étonné intérieurement que Sarah ne connaisse Hamlet. Bah oui, c'était un livre classique de Shakespears, quand même. Ca faisait parti de la culture générale. Puis, normalement, elle devait se mettre en colère, ce que la Quatrième Année ne fit pas. Surprenant...

"Je n'avais pas pitié de toi… J'étais triste pour toi."
"La tristesse pour les autres n'est que de la pitié. Après tout, qu'elle est la différence ? Quand tu es triste pour quelqu'un, tu te mets à sa place pour comprendre ce qui lui arrive. Bah, c'est la même chose pour la pitié. C'est deux mots différents, mais qui veulent dire la même chose."

Pour l'ancien mercenaire, c'était la même chose. Empathie, Pitié, Tristesse... C'était la même chose, avec des synonymes. En cela, il n'arrivait pas du tout à comprendre la différence qu'il y avait entre tous ces mots puants de mievreries pathétiques. Peut-être qu'il aurait voulu qu'on lui explique ? Mais, dire qu'il n'avait pas de coeur... Alors, il n'avait pas de sentiments. Donc, dans la logique même des choses, même lui préciser ces synonymes ne signifirait rien, puisqu'il n'avait rien pour comprendre ce fait...

Lorsque Sarah le regarda droit dans ses yeux, il le soutint pour la première fois depuis qu'il se connaissait...
Il voulait vraiment le savoir...

Puis, elle continua à le soigner, en couvrant cette fois le torse de bande. Il fallait bien serrer, pour permettre à ces fichues côtes de rester en place. Il se décalla même du mur, pour aider cette Serdaigle complètement inconsciente dans ses manoeuvres médicales. Pourtant, en bougeant, il se retint de pousser un cri de souffrance. Oh bon sang... On était le 5 Mars aujourd'hui... Donc jeudi... Dire qu'il devait reprendre son boulot demain. Bon sang, qu'est-ce que ça allait être dur ! Et lui seul pouvait le faire.

Cette soudaine douleur le faisait quelque peu suer. Pourtant, il gardait cette même position. Ce soir, c'était clair qu'il allait se prendre une certaine toilette avant de repartir. Il n'imaginait même pas l'état dans lequel il se trouvait actuellement. Ha ! Comme s'il se souçait de son apparence. Il détestait comme de la peste des miroirs et autres instruments de coquetteries, que ce fusse pour les hommes que pour les femmes. Juger sur l'apparence n'était que trompeur... Il le savait pertinemment avec son pouvoir.

"Je n'ai pas peur de toi. Frappe-moi, et je reviendrai voir si tu t'es fais mal en donnant le coup."
"A quoi ça servirait si je te frappe ? Tu me regarderais encore de cette façon que je déteste..."

Vraiment, là... Il était perdu, et il avait perdu... Il avait trouvé quelqu'un de plus têtue que lui.
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 20:39

La simple raison pour laquelle Sarah ne connaissait pas Hamlet était sans doute parce que sa propre famille n'était pas fanatique de Shakespeare. Elle lisait beaucoup chez elle, les murs étant jonchés de bibliothèques. Mais elle ne se souvenait pas y avoir vu un seul livre de Shakespeare. Elle en avait entendu parler ici et là par des camarades ou des rumeurs, qui n'avait pas entendu de Shakespeare de toute façon, mais Sarah n'était pas vraiment dans ce genre de cultures. Elle lisait plus des livres de nature fantastiques.

Sarah avait maintenant terminé de le soigner. Cependant elle ne voulait pas le laisser partir dans cet état, elle voulait bien rester là avec lui et discuter simplement. Ce n'était pas ça qui allait lui faire du mal de toute façon, de rester un peu en sa compagnie. Elle se promettait même de ne pas l'enquiquiner !

Mais Rutsuku était d'un avis fort différent. Il semblait terriblement pessimiste et le prouvait par chaque mot qui sortait de sa bouche. Il jugeait que les autres élèves devaient aussi penser que Sarah était complètement tarée, parce qu'ils étaient tous idiots et jugeaient uniquement sous l'apparence d'une personne pour pouvoir ensuite mieux la taquiner. Ils jugeaient les autres sur la première impression, rien de plus.

Ne sachant pas trop quoi penser de ça, elle resta muette. Lorsqu'il parla de la tristesse comme étant la similitude parfaite avec la pitié, elle fronça à nouveau ses sourcils blancs, visiblement à nouveau mécontente de l'entendre parler de la sorte. Deux mots différents qui voulaient dire la même chose ?

Non, ce n'était pas vrai. Comment pouvait-il le savoir ? L'avait-il seulement déjà ressentit ?

Sarah n'oserait pas poser une telle question. Elle se contenta de détourner le regard et de vaguement écouter ce qu'il disait encore. Il venait de terminer de parler en lui disant que ça ne servirait à rien qu'il la frappe, puisqu'elle lui ferait encore ces yeux qu'il n'aimait pas, ce regard de pitié, de tristesse, de reproche. Pourtant il pouvait bien s'apercevoir que son regard actuel n'était qu'un désaccord des plus complets.

" Etre négatif ne t'apportera que du négatif. "

La jeune fille se recula pour commencer à ranger ses effets d'infirmeries avec en tête d'aller les porter à madame Pomfresh comme prévu. Elle ne voulait pas commencer un débat sur l'empathie ou les natures du cœur, puisque ce serait beaucoup trop compliqué pour une personne qui estimait en être dépourvu. Elle resta muette en rangeant le tout tranquillement, sans trop se préoccuper de ce qu'il était probablement entrain de penser. Il devait s'en ficher complètement mais pour Sarah, ça n'avait plus vraiment d'importance.

Dans un sens, il ressemblait vaguement à son père. Mais contrairement à Rutsuku, Dante était un bon vivant qui avait tendance à se vanter. Mais il était torturé, lui aussi, par des souvenirs. Certes pas aussi violentes. Mais elle les connaissait, et savait qu'un homme déchiré par des remords souffrait beaucoup.

Alors qu'elle se redressait, la jeune fille réfléchit. Que faire maintenant, il voudrait sans doute qu'elle parte. Sarah se préparait déjà à être fichue dehors mais elle ne savait pas trop quoi dire maintenant. Elle pourrait toujours trouver un sujet de conversation banal pendant qu'elle rangerait la salle. Oui voilà, ce serait pas trop mal ça. En s'éloignant un peu pour poser le bac sur une table, elle contempla le bazar de la salle.

" Tu te sens mieux ? "

La question vint à sa bouche lorsqu'elle pivota sur ses pas pour s'accroupir et commencer à ramasser les plusieurs livres éparpillés ici et là sur le sol. Ils étaient tous ouverts inexplicablement, quelques pages un peu déchirées, quelques morceaux de livre ici et là par l'explosion violente de toute à l'heure. Est-ce que Rutsuku avait vraiment lu tout ça ? Non, peut-être les avait-il tous jeté au sol dans un excès de rage.

Elle n'était pas là pour juger mais pour l'aider. Il n'était pas en état de tout ranger, alors elle le ferait. Alors qu'elle ramassait lentement les livres un à un, elle dénicha une baguette étrange avec une poigne en forme de loup. Sarah la regarda une seconde mais décida de ne pas avertir Rutsuku de sa trouvaille. La Serdaigle estimait que si c'était à lui, elle le lui donnerait en mains propres après avoir ramasser ces quelques livres.

Elle alla cueillir l'objet au sol, à son insu, discrètement.

D'un pas léger, Sarah s'approcha du Cinquième Année alors que celui-ci se reposait toujours après avoir été soigné par les doigts de fée de cette jeune demoiselle. Elle se rappelait encore l'épisode du paquet du cigarettes, et ce qui aurait put arriver pour la veste, si bien qu'elle déposa simplement la baguette près de lui et n'y toucha pas davantage. Il le verrait de lui-même de toute façon, se disait-elle.

Pivotant sur ses talons, elle retourna faire un peu de rangement en amassant ici et là les différents dégâts fait. Elle ne pourrait pas réparer non plus la porte brisée mais ce serait déjà ça.

" Si tu as besoin d'autres choses, n'hésite pas à me le dire. "

Sarah termina sur cette note en continuant de ranger, dos à lui, les grimoires au sol.
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 22:27

Vraiment, elle loupait quelque chose, cette gamine. Après tout, Shakespeare était l'équivalent de Molière, Dante et Goethe. C'était un auteur dont il fallait connaître certaines oeuvres, dites classiques. Comment ne pas citer la Tempête, Roméo et Juiliette, les Songes d'une Nuit d'Eté, Macbeth, Otello, le Roi Lear, Antoine et Cleopâtre, la Comédie des Erreurs, Henri VIII, Richard III. Mais Hamlet était quand même une de ces oeuvres classiques. Qui n'avait pas entendu le célèbre "Etre ou ne pas Être" ? D'accord, ils étaient Sorciers. Mais ça n'empêchait pas de se cultiver, tout de même. Après tout, elle était de Serdaigle. Normalement, elle devrait avoir une curiosité poussée. Puis, Shakespeare avait quand même écrit des livres fantastiques... Hamlet tirait bien dans la Nécromancie, Roméo et Juiliette dans les philtres d'amour et de Morphée... Ignorer cela n'était qu'une mauvaise volonté, tout de même, pensait Rutsuku.

Sarah ne semblait pas le croire quand il disait que beaucoup jugeait uniquement sur leur première impression. Qu'elle croye ce qu'elle veut. Mais lui, il savait bien la vérité... Il pouvait lire leurs pensées, à ces minables. Il pouvait ressentir en lui la moindre de leurs émotions ou de sentiments. Sans compter que cette société formatait parfaitement leur esprit, pour qu'ils ne pensent qu'à des futilités sans précédente. Apparance, lèche-vitrine, sortir. Ce n'était pas comme ça qu'ils aillaient changer le monde, de toute manière. Au moins, les Puissants avaient bien agit en leur inculquant la moindre volonté de se révolter.
De toute manière, si le Serpentard révélait son pouvoir, personne ne le croirait... Même cette gamine qu'il avait dans son champ de vision.

"Etre négatif ne t'apportera que du négatif."

C'était pas étonnant qu'il fusse si pessimiste... Avec un tel pouvoir éprouvant.
Au moins, avec elle, c'était différent. Mais, c'était toujours par l'habitude qu'il avait toujours ce point de vu négatif. Puis, un aigle élevé dans l'horreur n'aura qu'un point de vu sombre... Il n'avait pas les connaissances nécessaires pour avoir du positif en lui.

"Etre réaliste t'évitera d'être déçu."

Il n'était pas tellement pessimiste. Le Cinquième Année était réaliste. Où, du moins, il se qualifiait de cette manière. Il voyait le monde tel qu'il était, même s'il devait l'avouer... Il en voyait plus le mal que le bien...

Puis, cette albinos s'éloigna quelques peu et commença à ranger. Attends deux secondes ! Qu'est-ce qui lui prenait ?! C'était à lui de le faire, vu que c'était lui qui avait causé cette pagaille. C'était tout de même sa responsabilité, en tant que fauteur de ce trouble-ci. L'Humoculus n'avait pas besoin d'aide à ce sujet, au point qu'il avait bougé son bras gauche sur un de ses genoux. Il tenta alors de se redresser, mais la douleur au torse était si vive qu'il ne pouvait le faire. Il haletait même à cause de la douleur. Si elle voulait le faire souffrir, elle avait trouvé le bon moyen. Et, si ce n'était pas maintenant, c'était un tout petit peu plus tard. Pourtant, la Serdaigle ne semblait pas l'avoir remarqué, qu'elle continuait encore ses gestes. Oh puis zut ! Qu'elle le fasse si ça la chante !

Puis, cette fille fit, à peine qu'il reprit sa place initiale :

"Tu te sens mieux ?"

Génial, on n'aurait pas trouvé de meilleur timing.

"Ca fait encore un mal de chien... Mais c'est supportable. Tu peux trouver deux morceaux de bois assez long ?"

Puisqu'elle était là-bas, autant l'utiliser. Les deux morceaux de bois lui serviraient d'attèlle pour son coude explosé. Bah oui, il ne fallait pas croire qu'un simple bandage allait l'empêcher d'utiliser son coude... Puis, il faudrait sans doute encore quelques bandages. Mais, cette fois, il s'occuperait à couper le bois pour que les baguettes aient la bonne taille. Hors de question de laisser cette gamine tout gérer. Et sa fierté dans tout ça ?

Tous ces livres... Ha ha ha ! Bien entendu qu'il les avait tous lu. Il en avait besoin pour justement essayer de lancer plusieurs sortilèges à la suite, et avec deux baguettes. Ces sortilèges étaient basiques, mais c'était l'idéal pour débuter avec ce projet. Mais, en fait, cette technique était interdite et inédite... On ne pouvait pas lancer un même sortilège en même temps avec deux baguettes. Il fallait en plus tenir la baguette de la main habituée. Sans compter la concentration que ça demandait. Puis, il avait un autre facteur à songer... Et c'était le plus difficile...

Alors, qu'elle ne fut pas sa surprise lorsque Sarah déposa devant lui cette baguette si particulière. Il ne l'avait pas rangé dans son étui ? C'était inimaginable ! Il vérifia avec son bras gauche sa baguette rangée... Non, c'était la baguette aux bois différents. Comment avait-il pu faire une telle erreur ? En fait, il avait laché les deux baguettes ou quoi ? Cette fois, il n'avait pas fait semblant avec ce sortilège raté. Puis, ça pouvait être un entraînement par rapport à ce Desert Eagle modifié qu'il attendait encore et toujours. Quand est que Delith aurait terminé ?! Il en avait vraiment besoin actuellement !

L'ancien mercenaire prit lentement cette baguette si particulière pour lui... La baguette de son père. Son regard s'était attendrit, tout en devenant plus triste pendant quelques secondes. Malgré son paricide, il pouvait utiliser cette baguette. Mais, comme pour expier une partie de son péché le plus grave... Il avait décidé qu'avec cet objet, il ne pourrait lancer que des sortilèges... Pas des maléfices. Si, sans s'en rendre compte, il le faisait...
Ca lui explosait dans la figure, comme avant...
Cette baguette ne devait pas servir à faire le mal... Non... Elle ne méritait pas cela, surtout pour le noble but pour lequel Caradoc s'était battu...

"Si tu as besoin d'autres choses, n'hésite pas à me le dire."

Cette phrase le tira de sa torpeur. Il la rangea distraitement, de la même manière d'un enfant qui devait cacher quelque chose rapidement.

"Dans ta boîte, il n'y aurait pas des anti-douleurs ?"
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeDim 18 Juil - 23:07

Il était vrai que de rester réaliste éviterait d'être déçu. Mais la déception était le prix à payer pour espérer, et Sarah s'y connaissait bien. Quelqu'un n'avait-il pas dit un jour que de se laisser bercer d'illusions était le meilleur moyen d'être déçu ? Ah, non, c'était dans un jeu vidéo celui-là. Enfin, ça revenait au même. Dans tous les cas, Sarah resta muette en l'entendant lui dire ça. C'était une réponse classique, juste pour dire qu'il avait raison et pas elle, voilà tout. Les Hommes étaient tous comme ça au final.

Mais Sarah estimait qu'être positif apportait beaucoup plus dans la vie.

Peut-être était-il seulement réaliste mais c'était justement ce que Sarah trouvait stupide. Etre réaliste ne lui apporterait que la réalité des choses mais ne lui permettrait pas de vivre la beauté des rêves et des espoirs. Si on dit que l'espoir fait vivre, ce pauvre Rutsuku ne devait pas vivre grand-chose, en toute sincérité.

Rutsuku tentait de se lever pour lui sommer d'arrêter de ranger à sa place les grimoires qui jonchaient le sol. Cependant, pris d'une certaine douleur, il ne put s'empêcher de retomber assit en sentant un mal lui ronger les côtes qu'il avait d'endommager, peut-être même brisées. Au moins, maintenant, il pourrait avoir la certitude que ses poumons étaient intactes. C'est là qu'il demanda à Sarah de trouver deux bouts de bois.

Sarah se dirigea vers la porte brisée. Elle fouilla un peu et cueillit deux bouts de bois de longueurs presque identiques. Elle ne demanda pas en quoi cela lui serait utile. Elle jugea qu'elle verrait d'elle-même.

Elle les lui donna et allait partir lorsqu'elle l'entendit lui demander si elle n'avait pas des anti-douleurs dans sa boîte de trucs d'infirmières. Sarah ne savait pas vraiment puisqu'elle n'avait pas fouiller librement dedans. Elle lui demanda d'attendre une minute avant d'aller fouiller dans la boîte. La Serdaigle dénicha au final une boîte et lu rapidement ce qui était inscrit dessus. Elle prit le nombre de comprimés conseillés.

" Tu veux que j'aille te chercher un verre d'eau ? "

La question vint alors que Sarah s'approchait en tenant les comprimés au creux de sa paume, les lui tendant. Elle s'attendait déjà à la réponse négative si bien qu'elle posa le tout dans sa main et s'éloigna un peu pour continuer à ranger tout ce qui traînait par terre. Concernant la porte, elle ne pourrait pas faire grand-chose certes, mais elle s'organiserait pour trouver un sort qui lui permettrait de réparer ce bris.

Après plusieurs minutes, l'adolescente fini de ranger les livres qui étaient au sol, jonchant le par terre de leurs pages déchirés et de leur couverture ouverte. Il les avait tous lu en tout cas mais Sarah ne pourrait pas le deviner. Selon les écritures qu'elle pouvait lire, c'était des bouquins sur des sortilèges. Elle ignorait pourquoi il lisait tout ça, mais rien ne semblait vraiment méchant dans tout ce papier plein de mots.

Ce n'était pas de ses oignons, aurait-il dit.

La Quatrième Année termina donc de tout ranger et retourna près de Rutsuku pour voir comment il se débrouillait avec ses attèles. Il voulait les faire, il ne voulait pas que Sarah fasse tout le boulot, par fierté et surtout pas pour rendre service. La jeune fille sourit en s'accroupissant, posant ses mains sur ses genoux.

" Qu'est-ce qu'on dit alors ? "

Elle semblait bien sérieuse même si elle souriait et parlait d'un ton chaleureux, joyeux à l'oreille. Sarah venait de parler comme une mère le ferait à son fils pour lui demander les 'mots magiques' lorsqu'on demandait quelque chose ou quand on recevait un service généreux. C'était effectivement ce à quoi Sarah faisait allusion. Bien sûr, elle s'attendait à se faire envoyer promener et c'était un peu pourquoi elle souriait.

La Serdaigle se recula en sentant déjà qu'elle allait se faire dévisager. Pourtant elle le prenait avec le sourire et s'installa au sol à côté de Rutsuku avec sa petite boîte de soins infirmiers. Comme ça, s'il voulait encore quelque chose, tout serait juste à côté et il suffirait de demander. De là, elle pouvait mieux le regarder.

Son visage dur semblait se détendre quelques fois. Peut-être que ce n'était qu'un masque.

C'était presque triste de se dire qu'il se cachait derrière une fausse facette simplement pour pouvoir paraître comme étant l'homme solide et inexpressif que tout le monde pensait qu'il était. Sarah leva une main timidement pour l'apposer volontairement contre sa poitrine, au niveau de son cœur, par exprès.

" C'est douloureux ? Je ne suis pas infirmière mais j'espère au moins t'avoir un peu aidé. "
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeLun 19 Juil - 0:32

Peut-être qu'être optimiste donnait un sens à l'espoir. Hmph... Espoir, un mot qui ne voulait rien dire au Serpentard. Il n'avait jamais pu espérer quoi que ce fusse depuis ce jour. Il avait toujours vécu un enfer, et dans le plus noir des désespoir. S'il avait bien comprit quelque chose, c'était ne jamais compter sur un quelconque espoir. Toujours se fier à ses propres forces, ses propres convictions, et d'avancer, sans se soucier de ce qui y avait autour, mais suffisamment pour pouvoir continuer sa route. Qu'importait aussi s'il était blessé, triste ou au sol... Il fallait toujours avancer, pour quelque chose dont on s'était fixé. C'était ainsi que vivaient certains Hommes, et l'adolescent rebelle avait toujours eu cette éducation. Ne pas se bercer d'illusions et rester le plus lucide possible...

Alors, le point de vue de Sarah... Il n'arrivait pas à le comprendre, malgré tous ses efforts...

Tandis que Rutsuku finissait de ranger correctement sa baguette particulière, la Serdaigle venait de lui ramener, comme un chien, les deux bouts de bois qu'il avait demandé. Ah, elle a prit de quasiment la même longueur. Avait-elle deviné qu'il voulait se faire une attelle pour son coude ? Sans doute, puisqu'il était presque de la même longueur, de trois centimètres de différence. Ah ! Largement de quoi pas s'affoler, surtout pour si peu. C'était amplement suffisant. Puis, avant qu'elle reparte refaire son petit manège, il en avait profité pour demander les anti-douleurs. Si, avec ça, ses souffrances physiques pouvaient arrêter, ce serait une bonne chose.

La Quatrième Année regarda alors dans la boîte à pharmacie, et après quelques instants, sortit un petit récipient. Elle ouvrit le couvercle et prit quelques cachets... Elle ne pouvait pas lui donner toute la boîte, tant qu'on y était ? Ca aurait été allé plus vite ! En même temps, elle fit :

"Tu veux que j'aille te chercher un verre d'eau ?"

L'Humoculus ne répondit rien, alors qu'il prit les comprimés. Puis, elle partit, en présageant une réponse négative. Hmph ! Elle serait bien déçu, là. Mais, il ne pouvait pas rester là, sans rien faire...
Il vérifia alors que Sarah était bien retournée, toujours occupée à ranger. On aurait presque dit un mari avec sa femme, limite qu'il allait faire une bêtise et qu'il ne voulait pas que sa se sache. Qu'est-ce que c'était idiot ! Il ne se marierait jamais. Après tout, il n'avait pas de nom légal pour le faire, ni même de papiers. Puis, toujours en la gardant à l'oeil, il prit la boîte d'anti-douleur. Sans bruit, il ouvrit alors le couvercle. enfin, il avala en plusieurs fois tous les comprimés qu'il y avait. Au moins, comme ça, il ne ressentirait plus rien, et au diable les effets secondaires !

"Ca pourrait aider à passer tous les cachets que j'ai avalé..."

Oui, il avait fait exprès de demander le verre d'eau après d'avoir prit tous les cachets. Au moins, maintenant, ceux-ci était dans son estomac. Et pour être encore plus provoquant, il venait de jeter à ses pieds l'emballage des anti-douleurs.

Cependant, il était persuadé qu'il allait se recevoir un savon de la part de la Serdaigle. Mais, elle n'avait pas encore comprit qu'il faisait ce qu'il voulait, et qu'il ne se souçiait pas des répercutions ? Non pas qu'il les niait, au contraire, il prenait toujours ses responsabilités... Cependant, il arrivait mieux à les règler quand c'était ce qu'il avait prévu, même si rien ne pouvait vraiment le surprendre. Sur ce point-là, seul cette albinos avait réussi cet exploit.

Maintenant, il fallait faire cette fichue attelle. Tout en grinçant des dents, parce ces fichus cachetons n'avaient pas encore fait leurs effets, il se redressa sur ses jambes, avec l'aide du mur. Tant pis s'il se frottait le dos contre la pierre. Ce n'était que passager. Surtout, dans sa main gauche, il y avait les deux morceaux de bois. Puis, avec la respiration sacadée, puisqu'il tenait une partie du morceau de bois avec ses dents, il rentra, non sans difficulté les deux attelles improvisées. Il y avait du bois qui allait vers son bras, et une autre vers son avant-bras. Dans le cas de l'ancien mercenaire, il fallait que son bras reste tendu pendant quelques jours, le temps à l'os de se ressouder...

Cependant, avoir mis les deux bout de bois, c'était bien... Mais pour mettre les bandes pour tenir les extrèmités... Autant celles de l'avant-bras était simple... Mais celles du biceps...
Non, hors de question de compter, une fois encore, sur cette infirmière improvisée. Tout en grognant, il prit une première bande, qu'il mit, plus ou moins bien, sur le bras. Mais ça tenait, et c'était l'essentiel. Pourtant, et contrairement à ce qu'il pensait, la deuxième bande, vers le poignet, était nettement plus difficile... Si bien que, au bout d'une dizaine de minutes, et sentant le regard de cette Albinos... il tendit son bras vers cette gamine, tout en gardant son visage froid et distant.
Pourtant, intérieurement... il était en rage contre lui-même.

"Qu'est-ce qu'on dit alors ?"

Elle avait le visage souriant, et un ton chaleureux. Pourtant, le visage de l'étudiant était toujours des plus froids. Après tout, il n'avait jamais eu de mère... Ce qu'il ressentait était complètement nouveau, pas vraiment désagréable, mais terrifiant. Mais comment se faisait-il qu'une gamine comme elle lui fasse expérimenter des trucs dont il en avait, malgré lui, peur ?

Pourtant, elle attendait un remerciement de sa part. Ha ! Dire merci était un des mots les plus difficiles qu'il trouvait, et jamais il ne l'avait dit. Il se contenta d'hocher la tête. Mais, l'ancien mercenaire regarda aussi dans la petite sacoche fixée à sa ceinture. Le visage impassible, il lança une petite bourse directement dans les mains de la Serdaigle.

"Tu peux te servir..."

Dedans, il y avait de l'argent. Au moins, ça pourrait l'aider à rembourser l'infirmière, si elle lui demandait de payer pour les articles utilisés.

De fatigue, Rutsuku tomba lourdement sur le sol. Les anti-douleurs commençaient à faire leurs effets, et dans son excès... Le sommeil le gagnait. Bon sang ! Il ne pouvait quand même pas dormir...

"C'est douloureux ? Je ne suis pas infirmière mais j'espère au moins t'avoir un peu aidé."
"C'est pas pire que d'avoir provoqué un duel contre Voldemort..."

Il se fichait complètement si il venait de dire un nom tabou. Après tout, à quoi ça servait d'avoir peur d'un nom ? Ce n'était que de la lâcheté et de la peur. Ce qu'il n'était absolument pas.
Foutu somnolence...
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeLun 19 Juil - 1:22

Le tintement caractéristique d'un contenant vide de plastique raisonna dans les oreilles de Sarah. Lorsqu'elle se retourna, elle vit le pot d'anti-douleurs au sol, vidé de son contenu. La jeune femme ouvrit la bouche pour parler, peut-être dire une réprimande, mais rien de vint. Pourquoi venait-il de faire ça, pour la prévenir qu'il allait peut-être tomber de fatigue dans quelques minutes ? Pour la provoquer ? La deuxième option était quand même plus plausible pour le peu qu'elle connaissait Rutsuku. Et quelle provocation.

Il voulait visiblement tenter de prouver qu'il était le plus con des deux. Bon, si c'était ce qu'il voulait. En la regardant avec un désintérêt presque blessant, il lui affirma qu'il prendrait bien de l'eau, oui, pour faire passer les multiples cachets qu'il venait d'avaler. Il aurait bien mérité qu'elle n'y aille pas, tien !

Mais Sarah avait trop un grand cœur et se contenta d'hocher de la tête pour ensuite aller chercher ce verre d'eau dans la salle de bains, au bout du couloir à droite comme avait dit Rutsuku. Ce dernier profita de son absence pour tenter de faire son attèle tout seul, comme un grand pourrait-on dire. Lorsqu'elle revint, elle remarqua l'attèle improvisée. Elle aurait put l'aider mais s'il l'avait fait lui-même, tant pis.

Elle déposa le verre d'eau froide et s'installa à côté de lui.

C'est à peu près vers ce moment-là qu'elle reçu dans les mains une bourse dans laquelle se trouvait des gallions. Il lui disait qu'elle pouvait se servir. Sarah le dévisagea en secouant la tête de droite à gauche avec conviction. Non, elle ne voulait pas de son argent et ça, c'était clair. Elle lui redonna la bourse.

" Si je t'ai soigné, ce n'était pas pour avoir de l'argent. Un petit merci aurait suffit. "

Certes elle aurait put rembourser l'infirmière avec cet argent, mais elle n'en voulait pas. Elle jugeait que Madame Pomfresh ne serait pas stupide et qu'elle comprendrait si elle lui expliquait que c'était pour aider un élève inapte à se rendre à l'infirmerie et donc qu'elle fut obligé de le soigner sur place. Ce n'était pas bien difficile à comprendre de toute façon, non ? Il suffisait d'être un peu empathique et altruiste.

Elle tourna la tête vers lui pour regarder son visage. Même s'il semblait toujours aussi dur et froid, elle se doutait que quelque chose se cachait là-dessous, peut-être des péchers, peut-être des larmes refoulées, qui sait ? Sarah ne savait pas, et elle se disait qu'elle ne le saurait pas. Mais elle aurait au moins panser ses blessures physiques. Il semblait extrêmement fatigué. Ses yeux allèrent vers la boîte de comprimés.

Mais bien sûr ! Ce bougre il avait tout avalé les comprimés ! Logique qu'il dorme…

Malgré tout, Sarah ne put s'empêcher de sourire. Le genre de sourire qu'une mère ferait en regardant le gâchis qu'un de ses enfants aurait fait, sans pour autant le prendre comme un drame parce que rien n'était cassé. Peut-être que dormir lui ferait du bien. Maintenant, elle ne savait pas s'il voudrait.

" Si tu veux faire une petite sieste, je peux rester ici et veiller sur toi si tu veux. "

Après tout, peut-être avait-il simplement peur que quelqu'un ne l'attaque pendant son sommeil. Comment pourrait-elle le savoir, elle ? Elle se contentait d'y aller avec des hypothèses et si c'était faux, eh bien tant pis ! Tant pis, ce serait comme ça, et c'est tout. La jeune fille offrait, il prenait ou non. Le choix revenait à lui de bien vouloir être raisonnable et se reposer ou de se lever et de tituber faiblement.

Au fond d'elle, Sarah espérait qu'il accepterait de se reposer. Elle sentait que ce serait mieux pour lui. Il ne devait pas dormir depuis longtemps, il semblait exténué, crevé. Il avait des cernes, les traits creusés par la fatigue, même sa voix légèrement rauque, et non pas à cause de la cigarette, démontrait de la fatigue.

Il n'était pas tard et elle n'avait pas de cours en cet après-midi là. Elle avait au moins trois heures à perdre devant elle et s'il voulait dormir, et bien elle serait là pour le surveiller et s'occuper autrement.

Sarah adorait dessiner, elle pourrait toujours prendre le temps de faire quelques dessins pendant qu'il se reposerait. Elle lui aurait bien donner un coussin, mais il n'y en avait pas dans cette salle.

" Je pense que ça te ferais du bien. Je te jure, je reste ici ! Je ne bouge pas. "

Pendant qu'il réfléchissait à la question, la jeune fille se permit de s'approcher un peu plus pour vérifier l'attèle qu'il s'était fait. Ce fut sans doute pénible étant donné qu'il l'avait quand même fait à une main. Elle regarda un peu le tout, oui c'était bien fait mais peut-être pas assez solide. La Serdaigle se permit donc de le prévenir qu'elle allait replacer le bandage pour mieux positionner l'attèle et la rendre plus fiable.

Lorsque ce fut terminé, elle sourit, contentée, une lueur de fierté dans le regard. Elle avait les mains tachées de sang et c'est maintenant qu'elle le remarquait, mais elle haussa les épaules, estimant qu'elle se les laverait plus tard. Ce n'était pas un drame, et le sang était sec maintenant de toute façon.

Par principe, elle alla les tremper dans la bassine d'eau chaude, maintenant tiède, avant de retourner à sa place près de Rutsuku. Elle ramena ses jambes contre elle, et attendit sa réponse, tout sourire.
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeLun 19 Juil - 13:37

Avec ce qu'il venait de faire, Rutsuku était pourtant persuadé qu'il allait devoir chercher son verre d'eau seul. En même temps, il y serait aller en partant de la pièce. Mais non, encore à son grand étonnement intérieur, Sarah alla lui chercher le liquide voulu. Franchement, sur quoi il était tombé, comme gamine ? Non seulement elle pouvait être casse-pied quand elle s'y mettait, mais en plus, elle n'avait aucune jugeotte. Il poussa alors un soupire. Jamais, au grand j'amais, il n'avait rencontré une telle personne. D'accord, ça changeait, surtout qu'il ne pouvait pas lire en alle... mais tout de même. Cette personne aurait pu le laisser tranquille, tout de même ! Il ne méritait pas d'avoir autant de considérations, ni même d'attentions. Flûte, c'était un tueur, pas un agneau !

Parlant de cela... Il devait quand même se bouger. Le Serpentard avait encore énormément de choses à faire, et il n'avait pas toute l'éternité devant lui. L'adolescent rebelle prit alors de sa main gauche son pull déchiré et brûlé à l'avant-bras gauche, tout en réprimant une grimace de douleurs. Tiens, c'était étrange... Pourtant, il avait sa veste quand l'explosion s'était produite, et la manche verte de celle-ci était intacte. Hmph ! Qu'importe. C'était un des mystères qui n'avait aucun intérêt à être résolu. Puis, elle se mit à prendre la parole, quand

"Si je t'ai soigné, ce n'était pas pour avoir de l'argent. Un petit merci aurait suffit."
"Bah voilà, tu l'as dit."

L'ancien mercenaire n'arrivait jamais à dire merci, ou un mot de gratitude. Il n'arrivait déjà même pas à dire une parole gentille. Alors, la Serdaigle demandait vraiment quelque chose d'impossible venant de sa part. Pourtant, ce n'était pas qu'il ne le voulait pas, mais il n'y arrivait pas. Après tout, quand on avait été élevé sur les champs de bataille, les bonnes manières et la bien-aisance ne s'apprenaient pas. Alors, elle pouvait très bien prendre ce ton qu'il ne connaissait pas du tout - étant donné qu'il n'avait jamais eu de mère - ce n'était pas cela qui allait le changer.

A peine qu'il avait remit son pull, il se sentait dévisager. Comme par hasard. Oh, que c'était tellement habituel qu'on le dévisage, uniquement parce qu'il était différent. Son attitude était différente et, malgré ce qu'il voudrait, son aura ne laissait personne d'indifférent. C'était soit on le méprisait, soit on l'appréçiait. Mais, c'était davantage le premier cas que le second. Ah qu'il voudrait qu'on ne le remarque pas. Qu'est-ce qu'il se sentirait mieux ensuite.

"Si tu veux faire une petite sieste, je peux rester ici et veiller sur toi si tu veux."
"T'es vraiment une tête de linotte... Je te signale que tu as autre chose à faire, comme apporter cette boîte à l'infirmerie."

Tout en faisant une certaine grimace, il se redressa difficilement sur ses jambes. Sa tête tangait, comme un bâteau en pleine tempête. Foutue somnolence. Mais, pas question de se reposer. Il avait tant à faire, mais peu de temps pour les réaliser. Puis, le clone se disait sérieusement que, s'il voulait se reposer, il en aurait largement le temps quand il serait six pieds sous terre.

Oui, il refoulait sa fatigue et sa tristesse. Il dispersait sans aucune difficulté ses soi-disant larmes. On lui avait toujours dit, que s'il avait du temps pour se reposer ou pour pleurer, il pourrait faire des choses pour justement réparer la source de ces instants perdus à ne rien faire. Bien évidemment, c'était toujours du à son éducation de chien de guerre... Mais, au moins, il vivait avec ses principes, puisqu'il ne méritait de ne rien ressentir. Ne serait-ce que par son existance contre nature, mais aussi parce qu'il n'était qu'un pécheur dont même les Enfers ne pouvaient expier ses trop lourdes fautes.

"Je pense que ça te ferais du bien. Je te jure, je reste ici ! Je ne bouge pas."
"Et moi... J'ai pas de temps pour dormir..."

Avec tout ce qui se passait entre ces murs, ces intrigues. Non, il n'avait absolument pas le temps de se reposer. Qu'importait si son corps le réclamait, il bougerait tout de même. Puis, les anti-douleurs faisaient effet. Au moins, il pourrait mieux bouger. Sans dire une parole de plus, il se contenta d'hocher de la tête. C'était sa façon à lui de dire merci, et qu'importait si cette gamine ne le comprenait pas. D'ailleurs, il se fichait aussi si elle allait lui dire de ne pas bouger et récupérer ses forces. Hmph ! Si elle savait.

Tout en se tenant les côtes alors qu'il marchait, il quitta la salle, sans jeter un coup d'oeil derrière lui. Si elle s'interposait, il n'hésiterait pas une seule seconde à l'écarte de son chemin, de façon violente ou non.
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeLun 19 Juil - 15:26

Si Sarah était douce comme un agneau, elle avait quand même du caractère et Rutsuku allait l'apprendre à ses dépends. Déjà, il lui piétinait un peu les nerfs en lui répondant qu'elle venait de le dire, le merci qu'elle voulait, alors que c'était quand même censé venir de lui. Elle se contenta d'ignorer le commentaire, jugeant qu'il était préférable que ce soit ainsi de toute façon. Il voulait juste faire son fière en s'estimant inapte à dire quelque chose de sympathique pour une fois. Si vraiment c'était ce qu'il voulait…

Ensuite vint encore une fois l'insulte concernant la tête de linotte. Sarah se contenta de toujours l'ignorer en se disant que c'était mieux ainsi. De toute façon, elle ne voyait pas vraiment l'intérêt de lui répondre, surtout qu'il semblait aussi têtu qu'elle si ce n'était pas pire, alors autant éviter de jouer la compétition.

Déjà que son père était aussi têtu qu'elle – et on voyait là d'où elle tenait ce gros trait de caractère – alors elle ne s'amuserait pas à jouer à "celui qui tient le plus longtemps" avec Rutsuku. Non seulement elle n'en avait pas envie mais en plus, elle jugeait que c'était totalement stupide, même s'il lui disait qu'elle avait bien autre chose à faire. Oh oui, faire des devoirs qu'elle pourrait très bien faire ici par exemple.

La Serdaigle secoua négativement la tête en soupirant.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Rutsuku venait de se lever péniblement pour pouvoir sortir de la salle. Il avait autre chose à faire et il ne voulait donc pas dormir, c'était ce qu'il venait de dire, bien clairement, il ne voulait pas se reposer, et il n'avait pas le temps qu'il disait. Sarah le regarda partir, médusée.

" Mais… Attend ! Tu ne peux pas te déplacer comme ça ! "

Il ne voulait cependant rien entendre et se fichait totalement de ce qu'elle pensait. Sarah commençait à en avoir marre. Elle voulait l'aider mais si lui ne voulait pas s'aider, comment pourrait-elle s'y prendre ?

Tant pis, autant y aller franchement. S'il n'avait pas eu de mère pour l'éduquer un minimum, alors il allait connaître ce que c'était que de se faire enquiquiner par une fille qui voulait le dresser ! Elle voulait qu'il se sente mieux, qu'il se repose, et non pas qu'il s'épuise comme il était entrain de le faire. Il faisait exprès, ça c'était clair, il faisait exprès et partait déjà au-delà de la porte. Sarah le rattrapa au pas de course.

Abandonnant ses effets dans la salle, elle fut vive et se posta devant lui, l'empêchant de continuer. Elle posa ses petits poings sur ses propres hanches en fronçant ses sourcils blancs, elle semblait mécontente et là, c'était vrai. Malgré sa petite taille, elle n'aurait aucun mal à faire ce qu'elle allait faire.

Dans le couloir vide, un son de claquement raisonna.

" Soit donc raisonnable ! Tu dois te reposer, c'est important. "

Elle venait, en toute évidence, de lui donner une gifle. Rien de méchant, rien de douloureux, ce ne fut qu'une claque presque gentille, mais qui pinça quand même un peu contre sa joue. Voilà qu'elle prouvait avoir du caractère la petite ! Du haut de son mètre cinquante, elle pouvait bien paraître sévère. Elle était peut-être petite, mais elle n'avait pas hésité une seconde pour lui faire comprendre son point de vu.

Sarah lui montra la salle d'où ils venaient d'un geste de la main, l'air de lui demander d'y retourner. Elle ne voulait pas du tout paraître méchante mais si c'était ainsi qu'elle devait agir pour se faire comprendre, elle le ferait volontiers, et venait de le prouver en lui donnant carrément une claque.

Comme il ne l'avait pas frappé depuis qu'elle l'avait revu, et qu'il n'aurait sans doute pas vraiment la force de la repousser ne serait-ce que physiquement, elle prit doucement sa main, sans crainte.

" S'il te plait. Je m'en fiche de l'infirmerie, j'irai tout à l'heure. "

Non, là elle ne le regardait même pas, elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle le regardait avec un regard de pitié. Non, elle lui demandait simplement d'être raisonnable et de dormir un peu, rien de plus. Sarah gardait sa main dans les deux siennes, espérant qu'il serait raisonnable, un minimum.

Après tout, c'est tout ce qu'elle lui demandait.
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Rutsuku Fushin
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeLun 19 Juil - 16:33

Et voici encore une gamine qui ne comprenait rien. En même temps, comment pouvaient-ils ? Rutsuku refusait de dire quelque chose à son moindre sujet. A quoi cela servait-il ? Ils seraient bien incapables de le comprendre, avec leurs esprits formatés et leur ignorance des plus flagrantes. Ils étaient incapables de se rendre compte qu'ils ne vivaient pas dans le même monde, lui et eux. Oui, il était seul dans ce cas, puisqu'il ne donnait même pas une seule chance aux autres... Non, il la donnait toujours... Mais ils étaient incapables de la surmonter. Au fond, il n'y avait que les personnes de son milieu qui pouvaient vraiment comprendre... Ou des gens qui avaient vécu des champs de bataille. Pourtant, même s'il y avait eu une guerre, qui s'était terminé, il y avait dix ans de cela, ce n'était pas la même chose. Ce que les Sorciers avaient vécu, c'était de la Guerilla, pas des champs de batailles sanglants et puants de corps carbonisés.
Alors, ils seraient incapables de comprendre vraiment l'Horreur qu'il avait connu...
Ils ne pourraient pas comprendre qu'il ne pourrait jamais faire quelque chose de sympathique, et surtout le dire...

Pourtant, il aurait une autre surprise... Le Serpentard allait vraiment voir que l'Albinos avait quand même du caractère... et un sale caractère, un peu comme le sien. Heureusement qu'il était moins explosif que le sien...

En se dirigeant vers la porte détruite, le Cinquième Année prit péniblement sa veste émeraude de sa main droite. Ainsi, si la Princesse voulait l'empêcher de quitter l'endroit, il aurait la main la plus disposée pour la repousser. Puis, il continua son chemin, vers le couloir. D'ailleurs, il l'entendait même plus, tellement que, pour lui, cette affaire était une histoire ancienne. Qu'elle se tire, et tout irait pour le mieux.

A quoi bon ? Ce n'était pas important, et l'ancien mercenaire avait des choses urgentes à faire. Et il était le seul à les réaliser. D'accord, cette gamine l'avait soigné, mais ça s'arrêtait là. Ce n'était pas sa mère, ou sa soeur, ou autre chose encore. Elle n'avait pas à lui chercher les noises, si elle tenait à sa peau. Mais, bien évidemment non... Cette gamine arriva devant lui, avec un air contrarié, comme une soi-disant mère ferait à son enfant qui allait faire une bétise. Ha ! Il n'était pas un gosse. C'était un adolescent émancipé, mais surtout qu'il n'avait jamais pu être un enfant ou un adolescent. Il avait toujours un esprit adulte et responsable... Il faisait ce qu'il entendait, et qu'importait s'il était fatigué ou s'il devait se reposer. Il était le seul... le SEUL à...

SBAF !

"Soit donc raisonnable ! Tu dois te reposer, c'est important."

Son visage était toujours aussi froid, bien qu'il était maintenant de profil pour Sarah. Intérieurement, il n'y croyait pas du tout, que déjà, son sang bouillait en lui... Et il avait du mal à se retenir pour répliquer. Elle avait osé... Elle avait osé le giffler ! Le Diable du Carnage avait les poings serrés, et il venait aussi de se mordre, une fois encore, la lèvre, et laissait couler une perle de sang au coin. Il fallait qu'il se calme... Il ne devait pas l'attaquer. Pourtant, inconsciemment, son regard avait de nouveau changé... C'était celui d'un homme dangereux et acculé, prêt à sauter sur la gorge de l'enfant pour sa simple survie, et celui qui avait effrayé l'Albinos vers le Lac...
Celui de tigre dévoreur d'hommes.

Alors qu'il remettait sa tête à l'endroit, il fit, de sa voix froide et distante :

"Si je veux me reposer, j'aurai tout le temps que je voudrai quand je crèverai."

Il regardait fixement la Quatrième Année. Si elle continuait, il ne garantissait plus du tout sa sécurité. Il fallait vite qu'elle se tire, sans demander son reste. Pourtant, elle osa lui prendre la main gauche, avec ses deux petites. Autant la chaleur de ces deux mains étrangères le calmait et lui faisait du bien intérieurement, il refusait de perdre inutilement du temps à se reposer. Etait-ce si compliqué à comprendre qu'il n'avait pas que cela à faire ?! Qu'il avait des choses que seul lui pouvait et devait réaliser ?

Et voilà qu'en plus, elle le tirait vers la salle qu'il venait précédemment de quitter... Qu'est-ce qu'elle était chiante !

"S'il te plait. Je m'en fiche de l'infirmerie, j'irai tout à l'heure."
"Et moi, je n'en ai rien à cirer de me reposer. Va donc faire ça avec tes petits camarades."

Si la Serdaigle croyait qu'il n'avait plus de forces de par ses blessures, elle risquerait d'être déçue. Même quand il était fatigué, il trouvait toujours les ressources nécessaires pour se dégager d'un mauvais pas. Soupirant intérieurement, Rutsuku serra davantage sa main dans les siennes... Avant de mettre suffisamment de forces pour l'éjecter au sol. Au même moment, toujours de cette même main, il prit sa baguette à la poignet en forme de loup. Puis, il la mit en face du regard rouge de cette fichu gosse. Qu'elle ne pense plus à le retoucher, il ne pourrait plus se retenir. Oui, il était clairement en train de la menacer. Et alors ? Il était capable à tout pour avoir la tranquilité !

"Maintenant, fiche-moi la paix et va jouer à l'infirmière ailleurs."

Ni une, ni deux, il se retourna et recommença à marcher. Non mais pour qui elle se prenait cette gamine ? Ils n'avaient pas élevé les porcs ensemble, et ils ne le feraient jamais ! Jamais vu une élève aussi chiante, quoi ! Pire qu'un pot de colle, pour l'Humoculus.
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Sarah Mikltov
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MessageSujet: Re: Bercé par un Petit Vent   Bercé par un Petit Vent Icon_minitimeMar 20 Juil - 17:24

Maintenant qu'il avait eu ce qu'il voulait, Rutsuku allait prouver qu'il n'avait plus besoin de Sarah, si bien qu'il comptait se débarrasser d'elle maintenant en la repoussant pour avoir la paix. La petite Sarah ne s'en doutait pas une seconde et l'écoutait lui dire qu'il aurait tout le temps de se reposer lorsqu'il mourrait. Cette phrase si sombre la laissa de glace pourtant. Etrange mais dans un sens, Sarah s'attendait à quelque chose dans le genre. Il était foncièrement pessimiste alors il n'y avait pas de quoi se faire surprendre par ces mots.

Elle tentait tant bien que mal de l'attirer dans la salle mais il ne voulait rien savoir. Il ne voulait pas se reposer et ne comptait pas plier aux exigences de cette jeune fille enquiquineuse. Pourtant, Sarah ne voulait que bien faire. Elle ne voulait pas le faire chier, son seul et ultime but étant de lui rendre la vie plus facile.

Si seulement elle avait sut qu'elle était un grand obstacle pour qu'il puisse se sentir mieux justement, elle serait partie bien avant, mais Rutsuku n'avait visiblement pas le don de dire les choses plus franchement pour lui faire comprendre que c'était elle le problème. Il s'exprimait bien directement, affirmant haut et fort qu'il n'en avait rien à faire de ce qu'elle pouvait bien penser et il refusait de se reposer en lui sommant d'aller jouer avec ses petits amis, comme si elle n'était qu'une enfant de cinq ans qui énervait un adulte pour jouer à la balle.

Mais pour qui il la prenait ?… Elle avait quatorze ans, pas quatre.

C'est alors qu'il serra fortement sa main, la laissant perplexe, mais même si l'attention sembla confuse une seconde, il la jeta brusquement contre le sol. Sarah ne put que s'effondrer sans résister, et lorsqu'elle tenta de se relever, elle se retrouva nez à nez avec une baguette. Il la menaçait ?! Cette pensée la médusa au sol. Elle l'écouta lui dire de lui foutre la paix et d'aller jouer l'infirmière ailleurs. Elle fronça les sourcils.

Mais voilà qu'il partait déjà, la laissant au sol dans le couloir, l'abandonnant là. S'il pensait se débarrasser d'elle comme ça… Mais c'est alors que l'image de l'épisode du lac lui revenait en tête, vivement, un éclair.

" C'est ça… Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, tu fuis ! "

Son cœur battait fort, très fort, et vite. La colère. Un sentiment encore mystérieux pour elle.

Sa première pensée fut d'envoyer un hibou à son père pour lui demander conseil. Il avait toujours une étrange façon de voir les choses et avait, aussi, souvent de bons conseils. Peut-être qu'il pourrait l'informer au sujet d'une façon de faire. Mais Sarah ne comptait pas courser Rutsuku cette fois. Elle se redressa péniblement sur ses jambes, elle était mal tomber et avait un peu mal à l'épaule mais rien de plus, c'était franchement anodin, et la douleur partirait d'ici quelques minutes sans doute. Ce n'était qu'un coup mal placé.

L'adolescente attendit qu'il tourne le coin pour s'approcher de la salle dont la porte toujours saccagé reposait au sol. Elle alla chercher la boîte dans laquelle se trouvait les instruments de médication dont elle s'était servit pour le soigner. En regardant le contenu, elle sembla un instant mélancolique. Une question la démangeait.

Se souviendrait-il de sa gentillesse, de son attention ?

En posant un œil sur le sol, le verre d'eau était toujours là. Il ne l'avait pas but finalement. La jeune fille l'envoya se ranger par magie étant donné qu'elle avait les mains pleines. Elle sortit de la pièce en se disant qu'on viendrait sans doute réparer la porte plus tard. Mais pour le moment, elle n'en avait pas les capacités.

La Serdaigle quitta ce couloir pour aller à l'infirmerie porter tout ça. Lorsqu'elle arriva, elle s'empressa d'expliquer la situation à Madame Pomfresh qui l'excusa volontiers. Heureusement, songea Sarah. Elle remercia l'infirmière de sa gentillesse avant de s'empresser de retourner dans la tour des Serdaigle. Le couvre-feu sonnerait bientôt sans doute et elle avait des devoirs à faire. Mais une question planait dans sa tête.

Que faisait-il maintenant ?

[ Fin du sujet ]
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