L'arnaqueur se fait avoir...

C'est juste quelque chose que j'ai écris pour mon Français 5e secondaire. Dans le fond, c'est une histoire a fin inattendue.


‘’Livres de comptabilité à vendre. Presque neuf, n’ayant pour ainsi dire, jamais servi. Notes du bulletin à l’appui fournies sur demande, contactez le 418-809-4551.’’

‘’Encore un coup d’un arnaqueur…’’

Voilà ce que je me disais, alors que je regardais cette annonce, affichée sur le babillard de mon cégep. Je n’en revenais pas, l’arnaque était évidente, affichée aux yeux de tous, d’une subtilité quasi-inexistante, mais il y avait toujours des poissons pour mordre a l’hameçon. La preuve, c’est qu’au moment ou ces pensées traversaient mon esprit, une fille s’était arrêtée à côté de moi et lisait l’annonce avec intérêt.

‘’Oh Cool!’’ Disait-elle.

Elle nota le numéro de partit. Je soupirais, avant de remettre mon sac sur mes épaules et de partir vers ma maison. Une fois rendu, je déposai le sac dans l’entrée et, en soupirant de lassitude, décrochais le combiné, composant un numéro de téléphone. Ce fut la tonalité qui me répondit et ensuite une voix.

‘’… Ouais?’’ Disait-elle.

La voix était rocailleuse, surement un homme âgé.

‘’C’est pour l’offre…’’, dis-je. ‘’Jolie arnaque, pas très subtil, non?’’

‘’…Une arnaque? Mais de quoi tu parle, petit?’’ Dit l’homme.

‘’Arrêtez, ce n’est pas vraiment subtil, vous vendez des livres de comptabilités, presque neuf, pour 25$? Alors qu’un seul de ces livres vaut 50$? C’est ce que je disais, pas subtil…’’

‘’J’en ai plus de besoin, je ne manque pas d’argent et personne ne me les achèterais au prix normal. Voilà pourquoi je ne les vends pas cher.’’

‘’Ah… je vois’’, dis-je, un peu tenté. ‘’D’accord, pardonnez-moi, mais on n’est jamais trop sûr, non?’’

‘’Je comprends…’’ dit-il.

‘’J’achète, alors.’’

‘’Parfait, à sept heures, sur le parking de ton cégep, ca te va?’’

‘’Ouais… ‘’ Dis-je en raccrochant.

J’étais toujours convaincu que c’était une arnaque.

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L’homme se frottait les mains. Sa vieille astuce avait encore marché! Un autre jeune avait mordu à l’hameçon. Maintenant, son plan était parfait. Lorsque le jeune arriverait, il l’amènerait proche de son coffre, pour lui montrer les livres, et lorsque le jeune homme se pencherait pour les prendre, il l’assommerait avec le marteau caché dans la poche intérieure de son veston. Il pourrait ensuite satisfaire ses désirs sexuel sur le jeune homme, même s’il aurait préféré que ce soit une femme, car elles ont beaucoup plus de jouet avec lesquelles joué. Ensuite, il amènerait le jeune homme dans sa clinique, afin de lui retirer ses organes, pour les vendre au marché noir, et se débarrasserait du corps ensuite. Un plan parfait. Il allait s’allumer une cigarette pour tué le temps lorsque le jeune homme apparut devant les porte du cégep. L’homme eut un sourire avenant, en lui faisant signe d’approcher, ce que fit le jeune homme.

‘’C’est vous, pour les livres?’’ demanda le jeune homme.

‘’Oui oui, c’est moi’’ dit l’homme avec un sourire. ‘’Tu as les 25$ dollars?’’

Il tendit la main, mais le jeune homme ne bougea pas.

‘’Je veux les voir d’abord, pour être certains…’’

‘’Je vois, c’est normal, vient, ils sont dans le coffre de ma voiture.’’ Dit-il.

S’approchant du coffre, l’homme eut un sourire moqueur, en pensant a combien il prendrait de plaisir à violer cet adolescent. Il ouvrit le coffre et s’apprêtais à dire de quoi, lorsqu’il sentit quelque chose de dur, dans son dos. Vif, il se retourna, et il vu alors, le même sourire moqueur qu’il avait eut, mais cette fois sur le visage du jeune homme.

‘’Tu joue sur mes plates-bandes, le vieux. Y’a que moi qui arnaque et tue, ici!’’ Lui susurra le jeune homme.

La dernière chose que vit le vieil homme fut le sourire moqueur du jeune homme devant lui, juste avant que le couteau s’enfonce dans la chair tendre de son ventre.