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 |  Sujet: Fushin, Rutsuku  Lun 25 Jan - 3:05 | |
| ||¤|| IDENTIFICATION||¤||• Nom : exceptionnellement, à Poudlard, il se nomme Fushin• Prénom : toujours à Poudlard, il s'appelle Rutsuku • Surnom : 'Ange de la Mort', le 'Diable du Carnage' et 'le Fléau des Catacombes' sur les champs de batailles• Sexe : Adolescent mâle • Âge : 15 ans • Date de naissance : estimée le 21 Janvier 1976• Race : Tout semble à croire qu'il est humain, pourtant... c'est un Humoculus. ► Aspect physique • Physionomie - Spoiler:
Rutsuku est beau... très beau si une personne regarde son visage ou sa silouhette. Contrairement à beaucoup d'adolescent de son âge, il est petit, soit un mètre soixante six à tout casser. Les cheveux d'un brun virant parfois au vert sont court, suivant assez fidèlement la ligne de sa nuque. Mais, son regard perçant et d'une froideur inégalée, émeraude, est partiellement cachée par une longue frange s'étallant sur la gauche. Son physique est du style caucasien, avec la peau blanche et des lèvres curieusement de la même couleur que sa peau. Malgré aussi son style de vie particulier, il n'est pas vraiment musclé, bien qu'il peut abattre un homme deux fois plus robuste que lui en deux secondes et à mains nues !!! Enfin, même si son visage ne transparaît rien, son corps est couvert de cicatrices en tout genre. Entailles, blessures par balles, brûlures, scarifications... Tout est passé chez cet individu des plus étonnants.
• Vêtements - Spoiler:
Notre adolescent est tellement rebelle qu'il ne met même pas les robes obligatoires de l'école, malgré les nombreuses retenues qu'il a eu. Cela l'empêche de bouger comme il veut, et rien n'est pire de ne pas se mouvoir pour éviter la Faucheuse. Du coup, il se montrera toujours avec un pull brun couvrant tout le haut de son corps. Sur ses jambes, un pantalon noir comme l'ébène et une paire de bottes brunes montant jusqu'à mi-mollet, cachée par l'extrèmité de son bas. Une ceinture fixée à sa taille laisse apercevoir un etui, qu'il met à disposition pour sa baguette et aussi... pour un couteau de guerre bien entretenu et aiguisé à souhait. Souvent aussi, il porte une longue veste émeraude, de la même couleur que ses yeux verts perçants. Cependant, elle a la manche droite déchirée et, à quelques endroits, tachetées de tâches brunes... Enfin, il porte toujours des gants noirs sombres en cuir de première qualité.
• Autres - Spoiler:
Ses mains sont souvent cachées dans les poches, se les mutilant assez avec son couteau. Du coup, ils sont aussi souvent recouvert d'un bandage rudimentaire souvent aspergé de sang... De plus, il porte toujours une chaîne discrète en argent, qui maintient une chevalière ensanglantée
► Aspect psychologique• Psychologie Si cet adolescent a un des plus jolis visage, pour ce qui est du caractère, il est l'opposé même. Ce qui frappe avant tout chez lui, c'est son côté blasé des choses, comme s'il savait tout par l'avance. Il est également foncièrement pessimiste et ne voit que le mal autour de lui. Il ne peut faire confiance à personne et est toujours sur le qui-vive. Cet adolescent particulier n'a aussi aucun remord à blesser, et même tuer une personne, si on le cherche vraiment. Ce qui serait vraiment difficile étant donné qu'il est d'un calme légendaire, laissant même passer certaines insultes.
Mais surtout, il n'a absolument pas l'esprit d'un jeune de son âge. Outre son côté détaché et pessimiste des choses, il est aussi d'une cruauté sans borne, avec un langage mystérieux. Il n'est pas du genre à faire confiance aux autres, et tente aussi de rester le maître de lui-même, en toute circonstance. Pour creuser davantage le fossé avec les autres, il est capable de mentir, soudoyer et même de les manipuler. Il n'hésite pas aussi à dire les choses de manières cruelles et blessantes, sans aucune retenue.
Rutsuku sait pertinamment qu'il est un danger pour les autres, mais il ne peut absolument pas changer son caractère. Pourtant, il se doit de rester en vie... pour des mystères bien entiers.• Particularités Rutsuku n'a que peu de loisirs, mais il aime avant tout le calme et la tranquilité, ce qu'il peut obtenir lorsqu'il est seul. Pour combler sa solitude forcée, il lit énormément, au point d'aller fréquemment dans la Réserve Interdite. Il déteste aussi les cours et Poudlard en général ; les cours parce qu'ils sont d'un ennui monstre et Poudlard parce qu'il n'a absolument pas sa place. Il déteste aussi les autres, et surtout lui-même, et il ne le cache absolument pas. Il déteste aussi tout la nourriture, sous quelque forme que ce fusse... Il ne peut pas supporter la simple odeur d'un plat préparé, même avec des légumes. Enfin, et par dessus-tout, il déteste qu'on le frôle ou qu'on le touche. En temps normal, il n'hésitera pas à briser quelques os. Mais, s'il est de très mauvaise humeur, cela peut aller jusqu'à l'homicide.• Spécialité Rutsuku a un pouvoir qui ne le laisse absolument pas indifférent. En terme global, on peut l'appeler Hacker de Cerveau. Il peut manipuler les personnes à faibles résistances psychiques (les PNJ, pas les PJ), que ce soit directement en modifiant leurs souvenirs ou en leurs envoyant de simples images dans la tête. Mais surtout, il peut ressentir les émotions d'une personne à une distance de 20 mètres. Enfin, lorsqu'il se trouve assez longtemps dans une pièce ou qu'il touche une personne, la vie de cette personnes et ses pensées sont dévoilées dans l'esprit de ce jeune homme.
Autant dire que ce pouvoir est double-tranchant. Notre adolescent a un équilibre psychique très instable et fait tout pour rester seul. Il ne sait contrôler que les aspects les plus terribles, mais son pouvoir n'est jamais arrêté. Il peut aussi ressentir une énorme fatigue en cas d'utilisations à trop grande échelles. Mais par-dessus tout, cela le rend de plus en plus indifférent à la vie, et la perte de sa propre identité.► Biographie- Spoiler:
• Histoire :
Tout cela commençait sérieusement à l'énerver. Pourquoi était-il présent, dans ce tribunal pour magiciens ? Uniquement parce qu'il avait utilisé de la magie ? Pourquoi ne pouvait-il pas le faire, si sa vie était en danger ? Tous ces bureaucrates n'étaient utiles qu'à brasser des papiers sans grandes importances, sans même adresser un seul regard à l'extérieur. Il n'appartenait pas à ce monde, il n'appartenait à aucun monde de lumière. Il n'était que dans l'ombre depuis sa naissance, et il le resterait pour toute sa vie. De toutes manières, rien ne pourrait changer ce fait, et l'adolescent ne voulait pas le changer. Au fond de lui même, il se persuadait qu'il méritait cette méconnaissance... Il méritait tout ce que les Humains et autres êtres vivants voulaient éviter à tout prix. Qu'importe si une personne lui disait le contraire, il avait commis une faute impardonnable, que même le temps ne pouvait effacer. Personne n'était au courant, et personne ne devait le savoir. Il devait porter sa croix seul, pour toute l'éternité.
L'adolescent attendait devant la porte du tribunal. Il était vêtu d'un uniforme militaire du désert, avec son dogtag autour de son cou. Dire qu'il avait quitté le champ de bataille en Irak pour se faire juger. S'il avait eu le choix, il l'aurait carrément ignoré. Tout ça à cause de celui qui était avec lui en ce moment même...
"Wotan... file-moi une clope."
"Tsss... Et tu veux déjà fumer à ton âge ?"
"Ces vieux cons vont finir par me rendre dingue à cause de leur administration de merde."
"Normalement, je suis pas supposé d'être là."
"Ces crétins finis croyent qu'il me faut un adulte pour m'accompagner. J'ai déjà touché à ça, toutes façons."
"T'as que 15 ans, le môme."
"Je suis déjà bien plus intelligent que ces abrutis du Magenmagots. Et ma clope, elle arrive ?"
"Tu peux te la carrer où je pense."
L'adolescent était accompagné d'un homme d'âge mûr. Cheveux bruns et yeux bruns, blanc, grand et robuste. Il était vêtu de la même tenue que l'adolescent, sauf qu'elle était bien plus déparaillée. Il avait aussi un dogtag autour de son cou. Il était assit sur le banc, en train de savourer sa cigarette, même s'il enfumait un long couloir. Mais cela, il s'en fichait carrément. En fait, il était comme son petit protégé, il n'aimait absolument pas l'administration.
Aucun murmure ou bruit ne brisait cette attente silencieuse. Puis, l'adulte se gratta les cheveux, et sortit son paquet de sucettes à cancer. Le plus petit en prit une, puis tendit le bras, vers une torche. Au moins, ces choses archaïques servaient.
"Et pourquoi fais-tu tout ça ?" fit le soldat tout en rangeant ses cigarettes
"De quoi ?"
"T'as la chance de pouvoir quitter le monde des ténèbres, et tu t'y craponnes bêtement."
"Tu sais pourquoi..."
L'adolescent avait regardé d'un air furax son accompagnateur. Il n'aimait pas quand le sujet était abordé et il le faisait comprendre. Cependant, c'était aussi l'habitude de Wôtan de continuer.
"T'es encore persuadé que..."
"Je l'ai fait, c'est indéniable."
"Il n'y a aucune preuve que c'est..."
"Et moi, je te dis que je l'ai fait ! Mais bien sûr, t'es tellement crétin que ça ne t'est même pas venu à l'idée que, comme je suis sorcier, je suis complètement différent des autres mômes qui sont normaux !"
Le jeune étudiant tira sur sa latte. En même temps, sa longue frange cachait son regard.
"Même... Je suis complètement différent de ceux qu'ils nomment aussi Sorciers."
"Et si tu te confiais, ça t'éviterait toutes ces emmerdes"
Le jeune ne répondit pas. Il préférait fumer et se calmer les nerfs. C'était pour ça qu'il avait commencé le tabac. C'était la seule chose, avec la lecture, qui avait le don d'atténuer ses instincts meurtriers. Il savait pertinamment qu'il ne devait pas toucher à la drogue, notamment la poudre à canon.
Soudainement, la porte s'ouvrit, pour laisser passer une femme d'un âge très avancée. Plus d'un siècle, si l'adolescent se fiait à ses instincts. Mais qu'importe, elle était vêtue d'une longue robe aux parures dorées, digne des juges chez les Sorciers.
"Si vous voulez bien éteindre vos cigarettes et rentrer."
*Quelle idée de donner un tel objet à un enfant ?*
Et voilà qu'une de ces vieilles biques le traîtait comme un gosse. Vivement sa majorité, voire même son renvoi, parce que l'adolescent commençait en avoir marre de cette mentalité de fou et carrément incompatible avec la sienne. Rien ne valait mieux que les champs de batailles. Là, il n'avait plus rien à prouver. Il était un soldat comme les autres, et surtout un sous-commandant d'une unité de mercenaire avec une grande réputation.
L'adulte et l'adolescent se regardèrent l'un et l'autre. D'un même geste, ils écrasèrent leurs sucettes à cancer. Puis, ils se mirent à murmurer :
"Si je dois encore m'emmerder pendant neuf mois dans cette fichue école... J'attends de toi que tu m'envois des clopes."
"Et pourquoi ça ?"
"Si t'étais à ma place, tu comprendrais. Puis, t'as 99% de chances que je sois renvoyé."
"..."
"Dis-toi que c'est un pari."
"... Bon d'accord... Si t'es pas viré, je t'envois un paquet de clope par mois. Le reste, tu te l'achèteras avec ta solde."
Les deux soldats rentrèrent alors dans la pièce. C'était un vaste cachot plongée dans la perpétuelle pénombre. Seules les torches parvenaient à éclairer péniblement cette salle trop grande. Les bancs en gradins, s'élevant de chaque côté, était vide. Cependant, les sièges en hauteurs étaient tous occupés par des silhouettes sombres.
"... Tu sais que c'est encore plus gaï dans des catacombes?"
"Même un cimetière respire la joie de vivre, comparé au monde de la magie."
Soudainement, la lourde porte se referma. Cela eut pour effet de faire sursauter Wotan, avant de regagner immédiatement son calme.
"Rutsuku Fushin"
"... On peut m'appeler comme ça..."
"Vous êtes en retard."
"C'est plutôt vous qui êtes en retard dans votre planning."
L'adulte qui accompagnait le soi-disant Rutsuku étouffa avec difficulté un rire. Pourtant, il savait pertinamment qu'il n'avait aucun droit à être ici.
"Et vous êtes... ?"
"Wôtan Shisen, dirigeant de l'unité des Mercenaires des Loups Rouges."
"Montrez-nous votre baguette."
"Hein ?"
"Montrez-nous votre baguette." répéta la voix
"Heu... j'ai peur de ne pas comprendre..."
"Comme vous le voyez, Monsieur le Juge, la personne qui a eu la délicatesse de m'accompagner est un Moldu... je vous l'accorde, bien stupide, mais un Moldu tout de même."
"Tu me revaudras ça, petit merdeux..." fit à voix basse l'adulte
"Prenez place sur le fauteuil au centre. Quand à vous, Monsieur Shisen, je vous prierai de sortir."
"C'est pas possible de rester là et d'y assiter ?"
"Si on vous le demande, c'est que ce n'est pas possible."
"Pardonnez mon impolitesse, mais pourrait-il être mon Témoin de la Défense ?"
"Un Témoin à la Défense est un Sorcier, pas un Moldu."
"Pourtant, n'est-ce pas écrit dans le Journal Officiel du 17 Août 1870, que le Témoin à la Défense peut être, dans le cas d'une incapacité à réunir un Témoin à la Défense dans le monde des Sorciers Compétent, d'avoir un membre de l'entourage dépourvu de Trace Magique en tant que Témoin, et toujours en vigueur à ce jour ?"
Quelques murmures de stupéfaction se firent entendre. Le soldat regardait l'adolescent avec une certaine surprise. C'était bien la première fois que le jeune homme parlait ainsi, de manière polie, et surtout comme un véritable Avocat ? D'accord, c'était dans leur métier d'apprendre parfois des rudiments d'un autre corps de métier, mais... Soldat et Avocat... C'était comme un mariage voué à l'échec complet ! Ce petit-là avait des ressources qu'il ne soupsonnait même pas...
Rutsuku ignorait tous les murmures qui lui étaient adressés et s'assit sur ce siège enchaîné. Soudainement, les chaînes lui bloquèrent les poignets. Il n'en fut même pas étonné. Après tout, on le jugeait pour un crime assez grave...
"Ah... heu... oui, en effet... Vous avez bien raison."
"Puisque vous semblez d'accord sur ce point, l'audience peut commencer ?"
Une femme au monocle hocha alors la tête, avant de lire le parchemin des charges :
"Audience disciplinaire du 27 Août 1991, ayant pour objet d'examiner les infractions au décret sur la Restriction de l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle et au Code international du secret magique et..."
Un lourd silence s'abbatit dans la pièce.
"... Usage à répétition des trois Sortilèges Interdits ;- Doloris, Imperium et Avada Kedavra ;- lors de la même journée, et à une heure d'intervalle..."
Wotan regardait de toutes parts les silhouettes qui se mouvaient vers le tribunal. Puis, son champ de vision se posa sur l'adolescent. Ce dernier n'avait pas bougé. Il ne faisait que fixer ses interlocuteurs avec un regard de prédateur. Wotan le savait, toutes ses connaissances avaient ce même regard...
Celui d'un prédateur attendant un faux pas de sa proie.
"... reprochées au dénommé... Rutsuku Fushin... Où êtes vous domicilié ?"
"Je n'en ai pas."
"... Alors, où vous êtes né ?"
"... Je..."
"Mon ancien supérieur et moi-même l'avons trouvé à l'Etat de la Cité du Vatican, en 1976. Par contre, où, mystère... Toutes les rues se ressemblent là-bas."
"... Le prévenu sera interrogé par Amelia Susan Bones, directrice du Département de la justice magique..."
Et s'ensuivit divers noms plus divers que barbant. Rutsuku avait fermé les yeux à ce moment précis, pour pouvoir même dormir... malgré ce lieu très éprouvant pour lui. Cette l'administration l'ennuyait vraiment... Surtout, elle n'était même pas utile pour lui. Après tout, si il était condamné, il n'existerait même plus sous cette identité-là. Ce n'était qu'un fantôme aux yeux de la loi et de l'existance...
"Les charges retenues contre le prévenu sont les suivantes : en parfaite connaissance de la gravité de ses actes, que ce soit par les avertissements à l'école, et même un premier avertissement similaire du Ministère de la Magie pour une infraction similaire en Decembre 1986, notre prévenu a sciemment et délibérément jeté les trois Sortilèges Impardonnables sur des Moldus, et ceux à plusieurs reprises, et devant des Moldus, à la date du 21 Août 1991, entre six heures et vingt deux heures en tout et pour tout, en violation de l'alinéa C du décret sur la Restriction de l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle de 1875 et aussi de l'article 13 du Code International du secret magique, ainsi que le decret sur l'Interdiction de l'usage des Sortilèges Interdits."
"Tout ceci est exact."
"Qui vous a appris les Sortilèges Interdits ?"
"... Seul"
Un lourd silence s'installa de nouveau dans la salle.
"Et pourquoi avez-vous utilisé ces Sortlièges Impardonnables, malgré, et nous n'en doutons pas, votre connaissance sur ce sujet ?"
"... Avant que je vous explique en détail, savez-vous où j'ai utilisé ces Sortilèges ?"
"Nous prenez-vous pour des incompétents..."
*Exactement*
"Vous étiez en Irak."
"Et, que se passe t-il en Irak, en ce moment, du côté Moldu ?"
Le silence s'installa une troisième fois. Quelques secondes après, quelques murmures se firent entendre. Wotan regardait tout cela avec stupéfaction...
"En guerre... ?"
"Vous voulez faire croire que vous étiez en guerre ?"
"Ce petit que vous voyez-là est un Enfant Soldat, et complétement invisible aux yeux de la Loi Internationale. Il a aussi eu la malchance que ce soit nous, l'Unité Mercenaires des Loups Rouges, qui l'ayons trouvé. Et à aucun moment, il n'a voulu quitté les champs de batailles !"
"Sans aucun doute parce que vous le forcez à rester !"
"De quoi ?!!!"
"Je préfère encore plus crever que quitter ce monde que je connais. Cependant, je n'ai aucun droit de mourir. J'ai utilisé les Sortilèges Interdits, en toutes connaissances de cause, en cas de légitime défense. L'article sept du décret stipule qu'on peut faire usage de magie devant les Moldus dans des cisconstances exceptionnelles, lorsqu'une menace pèse, entre autre, sur la vie du sorcier en cause."
De nombreux murmures brisaient le silence :
"Vous saviez que vous pouviez utiliser d'autres sortilèges ?"
"Cette bataille du 21 Août a été rude. Vous ne pouvez pas savoir combien des notre ont été tué. On ne pouvait même pas faire un seul pas en avant sans être canardé comme des piafs, que ce soit par des balles d'infanterie ou même des tirs de mortiers. S'il n'avait pas utilisé ces Sortilèges Interdits, imaginez le carnage que ça aurait fait, dans les deux camps ! La bataille ne se serait pas aussi vite terminée, et surtout, il y aurait eu des hécatombes des deux côtés !"
"A la guerre, c'est tué ou être tué. Lorsque vous êtes en plein champ de bataille, vous ne pouvez pas vous permettre d'être dans du bon sentimentalisme. Pourtant, vous devriez connaître cela, étant donné que vous avez participé à la guerre contre... Lord Voldemort..."
Soudainement, il y eut des cris d'effrois, qui surprirent même Wotan. De plus, on entendit même une personne tombé de sa chaise, tellement que le choc était violent. L'adolescent attendit quelques secondes, avant de demander :
"Et si nous passions directement au verdict ? Ca ferait gagner du temps..."
"Ceux qui sont partisans d'abandonner les charges ?"
Des mains se levèrent... Les trois quarts étaient levées. Il était inutile de les compter. De toutes manières, c'était terminé... Rutsuku ne fit même pas attention à ceux qui voulaient le voir incarcérer à Azkaban.
"Les charges sont abandonnées."
Tout était terminé, mais pas dans le sens qu'il aurait voulu. D'un autre côté, il n'avait pas qu'à se défendre. Mais, quelque chose lui ordonnait de le faire. Les chaînes le libérèrent et Wotan arriva vers lui :
"J'attends mon paquet au mois de Septembre."
"Enfoiré !"
Les deux soldats ne se firent pas prier et quittèrent le cachot. En chemin, l'adulte commença :
"Aussi... Ton rapport sur le contrôle mental, tu le termines quand ?"
"Pourquoi tu demandes ça ?"
"Je te signale que l'Etat-Major l'attend avec impatience dans une heure. Autant dire que je suis dans la merde si tu ne l'as pas terminé."
"Tu pouvais le faire toi-même."
"Je n'ai pas les connaissances nécessaires pour ça."
"Si déjà tu arrivais à réflechir, ce serait un grand miracle."
Dernière édition par Albus Dumbledore le Lun 25 Jan - 15:36, édité 4 fois |
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