Ex Libris Umbra : le RPG dessous l'histoire de Harry Potter
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Tu es ici parce que tu aimes l'univers de Harry Potter et que tu voudrais savoir savoir les coulisses de l'Histoire ?

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Où tu es l'artisan de ton sort et de celui de plusieurs...
Où chacune de tes actions ont des conséquences sur toi et sur les autres joueurs.


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 La conversation de Dumbledore et Borgia.

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MessageSujet: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeDim 6 Déc - 18:25

Bonsoir, répond Albus en leur donnant une énergique poignée de main à tous les deux.

Vous êtes donc envoyés par le Ministère de la magie, reprit Dumbledore. Je me doute que c'est l'attaché au département de la protection des jeunes sorciers étudiants qui vous a octroyé cette mission. J'ai tellement de paperasserie en retard, que je n'étais pas au courant de votre venue, dit-il pour se justifier.

J'aimerais vérifier votre autorisation du Ministère, demanda-t-il. N'en soyez pas vexé, je dois veiller à la sécurité de tous et contrôler les allées et venues. Vous avez votre permis d'Aurors sur vous ? insista le directeur.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeDim 6 Déc - 20:25

Albus avait regardé rapidement en diagonale les certificats que lui avait présentés Faylon, l'aurore.

Je constate que tout est en ordre, admis Dumbledore satisfait. Ne vous faites pas de soucis pour l'hébergement, il va de soi que vous logerez ici à Poudlard. De toute façon, si vous devez assurez la sécurité des élèves, il vaut mieux être sur place jour et nuit. Ainsi, si nous avons besoin de vous, vous pourrez être sur les lieux presque instantanémemt.

Mais pour le salaire .... il faut que vérifie certain petits détails, dit-il hésitant les sourcils froncés. À chaque année le Ministère de l'éducation sabre dans les dépenses et nous devons faire au meilleur avec les moyens que nous avons. Je vous reviens avec cela d'ici quelques jours.

En attendant, je vais demander à ce qu'on vous prépare vos appartements, dit Dumbledore. Dans l'aile nord, il y a plusieures chambres de disponible et en bon état. Certe, le coin est lègèrement frisquet, mais vous aurez for à faire et y passerez peu de temps.

Albus continua tout en jetant un coup d'oeil au alentour afin d'héler un Elfe pour qu'il conduise ces messieurs à la tour nord, nous nous réunirons à la première heure demain matin pour que vous me présentiez votre plan. Vous avez bien élaborez un plan d'action non ?
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Lucrezia Borgia
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeLun 7 Déc - 0:00

Depuis trois jours depuis son retour à Poudlard, Lucrezia n'avait pas arrêté de travailler sur ses prochains cours. Elle avait bien reçu la missive du Ministère, lui ordonnant presque d'enseigner ce qui était convenu dans le programme. Mais, tout cela n'était qu'un ramassis de bêtises monumentales venant d'incapables. Elle faisait ses cours à sa manière, étant plus que qualifiée dans le domaine. Après tout, elle était enseignante et chercheuse. Le Poison des Borgia donnait donc directement ses propres expériences à ses jeunes élèves, et comptait bien le faire avec ses récentes découvertes en Amazonie. Mais, elle savait aussi que cela serait rare de voir des élèves voyager autour du monde et rencontrer des créatures qui n'existaient que dans des régions reculées, et même sur un autre continent. La grande majorité de ses étudiants resterait au Royaume-Uni, à travailler pour le Ministère, en jouant du Quiddicht ou tenir une boutique au Chemin de Traverse. Elle travaillait tellement qu'elle n'avait pas eu le temps d'écrire à son tendre Ogata.

Cependant, depuis son retour, elle dédaigna enfin de sortir de son bureau. Son teint des plus nobles n'avait guère changé, mais son regard était complètement différent que lors de son retour. Ses yeux vairons n'avaient pas cette lueur continuelle d'envie de luxure, mais celle lorsqu'elle donnait ses cours. La Cantarella était sérieuse dans son travail, qu'elle le laissait clairement transparaître. Elle le prouvait encore en sortant avec élégance de son bureau. Elle se devait de rencontrer Hagrid au plus vite, pour une chose que seul le Chasse-Garde pouvait avoir. Elle avait le pas bruillant et rapide, ce qui était en contradiction complète à son habitude, bien qu'elle gardait toute la noblesse qui lui était naturelle.

Cependant, à l'entrée, elle fut étonnée de voir le Directeur. Habituellement, à cette heure-ci, il était dans son bureau. La Princesse des Borgia s'approcha davantage du vieil homme, avant de demander, lorsqu'elle fut arrivée à sa hauteur :

"Monsieur Dumbledore ? Je suis agréablement stupéfaite de vous voir en ce lieu peu commun."

Puis, elle regarda plus attentivement les alentours... Ses iris différents se posèrent sur les deux invités... deux hommes. L'un était plutôt dans ses goûts de prédatrice, bien que la Succube n'avait que très peu envie de s'amuser les jambes en l'air ces derniers temps, l'autre était plus enveloppé. Mais, ils étaient puissants. C'était ce que lui disait son instinct de démone... cet instinct qui se manifestait que rarement... Souvent, ses intuitions se révélaient être exactes.

"Veuillez me pardonner, je ne vous avais pas aperçu, lorsque j'eus pris la parole. Je me prénomme Lucrezia Borgia, Professeur-Chercheur de Défense Contre les Forces du Mal. Pardonnez cette question très peu courtoise, mais, vous êtes... ?"
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeLun 7 Déc - 15:44

Albus sourit franchement au Professeur Borgia lorsqu'il la vit.

J'erre souvent dans les couloirs, lui expliqua le directeur. Cela facilite ma digestion ces longues marches. Mais c'est surtout la nuit qu'on peut me trouver longeant les murs de cet immence château. C'est un excellent passe-temps lorsqu'on souffre d'insomnie ! Vous pouvez me croire !

Ces gens sont des gens très important, dit-il. Veuillez les rencontrer professeur.

Dumbledore fit un geste gracieux et montra de la main les deux Aurors.

Je vous présente Faylon et Flint Markios, dit Dumbledore en s'adressant au Professeur Borgia. Ces deux messieurs qui sont aurors nous sont envoyés par le Ministère de la Magie en mission spéciale.

J'étais justement en discution avec eux à ce propos. Ils logeront ici quelques temps, dit-il. Le temps qu'il faut pour mener à bien leur mission.

Ils sont ici pour assurer la sécurité des élèves, continua Albus. Et non pour batifoler comme des adolescent, dit-il sur un ton de reproche en les voyant se caliner.

Comme vous savez Professeur, il existe beaucoup de danger possible à l'intérieur de nos murs. Nous avons beau faire tout notre possible pour rendre l'endroit le plus sécuritaire qui soit pour les gens, il n'est pas impossible que des ennemis réussissent à nous infiltrer.

Nous avons besoin de l'entière collaboration de tout notre personnel. Nous pouvons comptez sur la vôtre Professeur Borgia ? demanda Dumbledore en surveillant du coin de l'oeil les deux aurors.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeLun 7 Déc - 18:53

Le Poison des Borgia était maintenant à la hauteur des trois hommes. Une femme dans une meute d'homme. Si tout cela se terminait en galipette, elle ne serait pas contre, mais... pas actuellement. Elle avait beaucoup de travail en ce moment et il était hors de question de se laisser adoner aux plaisirs de la chair. Elle l'avait bien dit à son tendre Ogata... Sa réputation dans les Forces du Mal était l'opposée complète de sa réputation propre. Elle excellait dans cette matière, appréçiait son travail et faisait tout pour améliorer ses connaissances en la matière, avant de la transmettre aux jeunes étudiants. Elle pensait toujours aux autres avant de penser à elle-même, lorsqu'elle était en mode enseignante.

Puis, le Directeur se décalla pour qu'elle puisse davantage voir les deux hommes. Enfin, ce dernier les présenta, avant que ceux-ci ne se présentent plus en détail.

"Enchanté de vous rencontrer, Messieurs Faylon et Flint Markios. Si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas à me le demander. J'essayerai de satisfaire vos demandes."

Pour une fois, il n'y avait aucune conotation de luxure dans les paroles de la Succube. Alors, quand ils commençaient à flirter ensemble, cela fit sourire la démone de la luxure. Pour une fois qu'elle ne voulait pas séduire des hommes, ils fallaient qu'ils se fréquentent entre eux... Ou du moins, les anges devaient se fréquenter entre eux. Avoir des relations plus que rapprochés avec des anges n'intéressait aucunement Lucrezia.

"Je vous comprends parfaitement, Monsieur. Il est vrai que les riches repas servis au château sont telle qu'une ballade digestive est toujours nécessaire. N'était-ce pas d'ailleurs pour aider à la digestion que vous prévoyez toujours des friandises à la menthe ?"

La Cantarella écouta ensuite attentivement Dumbledore. Le Ministère les envoyait pour parfaire la sécurité des murs du château. Sur ce point, elle ne pouvait qu'approuver. Après tout, si la sécurité était défaillante, comment ferait-elle pour parfaitement enseigner, et se faire plaisir avec les crimes de la luxure ?

"Je comprends tout à fait votre choix, Monsieur le Directeur. Trop de prudence n'a jamais fait de mal, vous savez. La sécurité de nos chers étudiants doivent être, bien entendu, notre priorité. Sur ce point, vous n'avez que mon entière approbation.
Vous pouvez, bien entendu, compter sur mon entière collaboration, Monsieur Dumbledore. Dois-je vous rappeler que c'était aussi pour aider les élèves à mieux se protéger que je désirais enseigner les Forces du Mal, alors que ma spécialité sont les poisons ?"

Bien entendu, elle faisait référence à son passé d'empoisonneuse et à sa collection de poisons, que seul le Directeur était au courant.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeVen 11 Déc - 15:37

"Vous n'avez rien contre le fait que nous formions un couple, j'espère ?"

Albus haussa les épaules en guise de réponse.

Quelle importance cela avait du moment où ils faisaient bien le travail ! Toutefois, il crût bon d'y aller avec une petite précision.

Il faut donner l'exemple, dit-il sur un ton convainquant. Il est interdit à Poudlard pour tous les élèves de démontrer autant d'affection ! Nous ne pouvons pas empêcher certaine idylle de se former mais nous tenons à ce que tous demeurent décent dans leurs gestes. En tant qu'adulte, nous devons commencer par donner l'exemple. Si l'on se bécotent partout sans soucis, les élèves vont faire de même ! Vous devez réserver ces petits gestes pour les moments où vous serez seuls dans vos appartements, averti Dumbledore.

"Je propose qu'avant d'aller nous coucher, nous allions faire une ronde autour du domaine de Poudlard .... "

Excellente idée , s'écria Dumbledore. Il vaut mieux en effet que vous commenciez tout de suite votre surveillance. Un simple petit tour rapide vous donnera une vue d'ensemble du terrain que vous aurez à couvrir. Pour ce soir, ne vous aventurez pas plus loin que les clotûres qui cernent le Château, recommande-t-il. Sinon, vous risqueriez de ne pas revenir avant demain soir !

Dès la première heure demain, vous irez à la biblothèque et vous demanderez à ce qu'on vous donne une carte du château et des environs, dit-il. Il existe plusieures cartes de disponible mais exigez qu'on vous remette celle qui détaille tous les passages secrets qu'il existe ici. Cela vous sera de la plus grande utilité.

Puis se tournant vers le professeur Borgia :

Je me demande qu'elle serait la bonne attitude, dit-il. Devrions-nous aviser franchement les élèves de la véritable raison de leurs présences ici ou nous taire et inventez je ne sais quoi pour cacher ce fait ?
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Lucrezia Borgia
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeVen 11 Déc - 20:47

Lucrezia avait suivi tous les évènements de ses yeux vairons. Elle observait les deux anges se fricoter avec plaisir, et le vieil homme jouer encore la carte de la chasteté... S'il croyait que tous ses élèves étaient purs, il se mettait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Combien était déjà tombé dans les bras de la Succube ? Trop pour les énumérer. Et son tendre Ogata... Ah, il lui manquait tant... Elle voulait si goulument gouter à ses parties intimes qui avait le goût de son vin préféré... Son Rosso Miani, telle qu'elle avait surnommé son Gryffondor.

Cependant, une question de la part de l'envoyé de Dieu blond la tira de ses doux rêves. Elle devait se resaisir... Après tout, elle était encore en mode enseignante, pas en mode prédatrice chasseuse de proie. Elle devait encore garder le serieux qu'elle pouvait montrer, ce même sérieux qui lui avait sauvé la vie lors de la Chute des Borgia en 1507, avec les morts de son père et celle de son frère Cesaro.

"J'aimerai savoir si vous comptiez enseigner l'art du Patronus aux premières années, car cette technique est primordiale à l'apprentissage de tout sorcier. Bien sûr, nous nous sommes informés et normalement les élèves ne l'apprennent qu'à partir de leur troisième année, mais je crois qu'il n'est jamais trop tôt pour apprendre quoi que ce soit."
"Malheureusement, je m'occupe des élèves à partir des cinquièmes années. Les quatre premières années sont assurées par le Professeur Quirell, le professeur titulaire de Défense Contre les Forces du Mal. Cependant, si cela ne dépendait que de moi, j'enseignerai le sortilège du patronus, habituellement enseigné dès la Cinquième Année par le Ministère, dès la seconde année. Enseigner un tel sortilège à des novices serait une erreur à ne pas réaliser. Il faut qu'ils connaissent des bases qui ne s'aquièrent qu'en première année."

Il y avait du vrai dans ce que le Poison des Borgia disait. Enseigner un sort complexe et difficile à des débutants ne ferait que les rébuter à la magie pour la suite. Cela demandait aussi de l'exercice pratique sur certains points, et des bases nécessaires, qui n'étaient enseignées qu'en première année. Faire apprendre un tel sortilège à des premières années, ce ne serait qu'une année de gâché pour rien.

De toutes manières, elle ne s'occupait absolument pas des quatre premiers niveau en ce moment... Elle avait convenu avec le Directeur de s'occuper dès les Cinquième Année, pour une affaire importante... Peut-être qu'il faudrait aussi avertir ces Aurors, qui n'en étaient pas vraiment pour la Démone... ?

"Je me demande qu'elle serait la bonne attitude" dit-il. "Devrions-nous aviser franchement les élèves de la véritable raison de leurs présences ici ou nous taire et inventez je ne sais quoi pour cacher ce fait ?"
"Dans mon humble avis, je pense qu'il faudrait cacher le fait que nos chers deux Aurors soient présents. Avec l'imagination que nos chers élèves, qui sait ce qu'ils pourraient penser... Peut-être le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom... pourquoi pas en tant que surveillants ? Cela pourrait grandement aider notre cher Russard dans ses tâches."

Puis, cela n'aiderait pas ses affaires de moeurs dissolues si ces deux-là étaient par exemple professeurs. Bien entendu, même si sa logique était très compréhensible et profitait aux élèves et au calme, cela profitait bien avant tout les affaires personnelles de la Cantarella...

"Professeur Dumbledore... Pensez-vous qu'il faudrait les informer concernant notre Affaire ?"
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeMar 15 Déc - 1:24

Nous sommes d'accord, convient Dumbledore en regardant tour à tour le professeur Borgia et les deux aurors, Faylon et Flint. La raison de votre présence ici sera cachée aux élèves et aussi aux personnels de soutien. Pour ce qui est du personnel enseignant, j'ai confiance en eux de façon absolue et je sais que nous pouvons compter sur leur discrétion.

Je tiens à ce que tous les professeurs soient au courant afin de vous apporter soutien et collaboration. dit-il. Professeur Borgia, pourriez-vous annoncer cela à vos collègues ? lui demande Dumbledore. Je sais que vous entretenez des bonnes relations avec la plupart. Cela m'aiderait grandement que vous vous occupiez de ce détail car voyez-vous je suis débordé , avoua le directeur en levant les yeux au ciel.

Puis Albus enchaina en s'adressant a Flint. À mon avis, ce n'est pas la meilleur position pour la surveillance que d'être confiné à la bibliothèque. Si vous demeurez là-bas, toute la journée sans sortir, vous ne pourrez pas mener à bien votre tâche et si vous sortez pour jeter un oeil aux alentours pour vérifier si tout va bien, il serait difficile de justifier vos sorties qui vont peut-être être nombreuses au biblitothécaire en chef.

Le poste de concierge m'apparait plus adéquat, dit-il. Il serait aux yeux de tous tout à fait normal que vous circuliez dans toutes les pièces de ce château. Personne ne trouverait rien à redire.

Quand à Faylon, je suggère qu'il travaille à la voilière. Il serait au courant de tous les messages entrant mais il pourrait aussi s'occuper de la distribution du courrier au gens ici. Personne ne se soucierait qu'il se promène d'un étage à l'autre pour remettre les paquets ou lettres que les gens recoivent.

Albus fit une pause de quelques secondes. Les paroles du jeune Fushin venait de lui revenir :

Et pour Quirell... gardez-le au moins à l'oeil. Si vous le faites, vous comprendrez."

Dumbledore eut un court moment d'hésitation : Devait-il prendre au sérieux la suggestion du jeune Serpentard ? Devait-il en aviser ces messieurs devant lui ?

Il faillit parler mais se ravisa. Il jugea bon pour l'instant de ne pas ébruiter la conversation qu'il avait eu avec Fushin et le conseil que ce dernier lui avait donné. Il discuterait avec l'infirmière d'abord.

Je crois que pour ce soir, vous en savez assez dit-il pour terminer l'entretien. J'aimerais vous revoir dans mon bureau dans le courant, dès que vous aurez fait le tour du chateau, dit-il en pensant que d'ici ce temps-là, il aurait eu le temps d'avoir une conversation avec miss Hampton.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeMer 16 Déc - 0:29

"Je tiens à ce que tous les professeurs soient au courant afin de vous apporter soutien et collaboration. Professeur Borgia, pourriez-vous annoncer cela à vos collègues ? Je sais que vous entretenez des bonnes relations avec la plupart. Cela m'aiderait grandement que vous vous occupiez de ce détail car voyez-vous je suis débordé."
"Bien entendu, vous pouvez compter sur moi concernant le corps professoral en entier, Monsieur Dumbledore."

Ce fut à ce moment précis que l'ange fut irrité par son nouveau poste que venait lui confier le Directeur... Concierge ? Ils n'avaient pas dit surveillant, uniquement ? D'un autre côté, voir un ange en train de ramasser les ordures ne lui déplaisait pas, au contraire. Elle trouvait même cette pensée légèrement amusante pour quiconque avait un peu d'humour. Mais, Lucrezia comprenait tout de même la colère du jeune homme. Celui-ci semblait avoir une très grande fierté. Mais, elle s'abstint de prendre la parole, ne voulant absolument pas irriter les deux anges. Il fallait être ignorants que les anges appréçiaient les démons, surtout ceux qui baignaient dans les Péchés Capitaux, comme la Princesse des Borgia.

Elle attendit que les deux Aurors furent au loin, pour prendre ironiquement la parole, avec un sourire joueur sur ses lèvres pulpeuses :

"Veuillez me pardonner si cela peut vexer, Monsieur Dumbledore, mais, je songe que vous avez quelque peu irrité le jeune homme avec votre proposition de poste."

Mais, elle remarqua aussi l'esprit torturé du Directeur. Après tout, son pouvoir était de sentir les rêves, et même les dévorer... Ce qu'elle n'avait plus fait depuis des décennies.

"Cependant, Monsieur... Il semble que vous êtes soucieux en ce moment, et je crains que cela ne soit uniquement pour vos devoirs que vous réalisez à la perfection. Peut-être que cela vous fera du bien de vous confier à Pompom ou à Madame Hampton. Vous pouvez aussi me parler de vos problèmes, j'essayerai de vous aider du mieux que je puis."

Pour une fois que le Poison des Borgia était sincère, sans envie de luxure derrière, ce serait idiot pour le vieil homme de ne pas en profiter.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeMer 16 Déc - 11:55

Dumbledore haussa les épaules. Avoir froissé un de ces anges, c'était le cadet de ces soucis en ce moment. Ses pertes de mémoires de plus en plus fréquentes, les cas lourds qui avaient été admis à Poudlard, des professeurs qui s'absentaient trop souvent sans raisons valables et sa secrétaire qui le laisse en plan tout près d'un mois pour aller au chevet de sa soi-disant soeur mourante, elle qui pourtant lui avait toujours dit jusqu'à tout récemment n'avoir aucune famille. Tout ceci était bien plus urgent à régler.

Si j'étais vous, je ne m'en ferais outre-mesure pour cela , réplique Dumbledore qui en disant cela, jeta un coup d'oeil autour de lui afin de vérifier s'il était bel et bien seul avec le professeur. Ces anges sont quelques fois un tantinet hautain. Un peu d'humilité ne peut que leurs faire le plus grand bien. Toutes les tâches sont importantes et méritent d'être bien faites même si à première vue, elles apparaissent moins prestigieuses.

Je dois justement rencontrer l'infirmière Hampton ces jours-ci, informe le directeur. Il y a quelques cas lourds à Poudlard lui appris Albus. Nous devons en discuter elle et moi.

Dumbledore avait très envie de parler avec le professeur Borgia des révélations de Fushin mais une petite voix intérieur lui dictait de se taire pour l'instant et de suivre sa première idée qui était d'entendre la version de l'infirmière avant.

Je ne peux rien vous dire pour l'instant, chuchote Dumbledore qui craignait quelques oreilles indiscrètes. Vous n'avez rien remarqué d'anormal du côté de vos collègues professeur ? questionne Albus. Tout est comme d'habitude ?
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeMer 16 Déc - 23:27

Un petit souffle de vent très léger, mais froid, survint vers la porte. Hmmm... Cela annonçait la neige, ou du moins, du givre. Après tout, cela allait bientôt être la saison. Lucrezia appréciait toujours les cristaux blancs, étant d'une pureté et d'une beauté inégalée. Chaque année, elle n'avait qu'une hâte... Que l'hiver prenne place et recouvre le tout de son manteau blanc maculé. Et chaque fois, c'était le même refrain. Lorsque la Succube pensait à la neige, la première partie de l'Hiver des Quatre Saisons de Vivaldi résonnait en force dans son esprit.

"Vous savez, Monsieur Dumbledore, je n'ai jamais dis que je n'approuvais pas votre décision. Ce que je venais de dire n'était qu'une remarque ironique. Vous savez très bien ce que je pense des Anges, Monsieur le Directeur."

Dans l'impossibilité même de se contrôler davantage, elle se mit à rire faiblement à sa précédente remarque sarcastique. La Princesse des Borgia ne détestait pas les anges, mais ne les appréçiait guère non plus. Ils n'étaient qu'indifférences à ses yeux. De plus, si une chose pouvait l'irriter, c'était bien leurs aspects hautains, que beaucoup considérait comme de la fierté, mais que, pour la Cantarella, n'était qu'une manière pour eux d'affirmer qu'ils étaient les plus puissants.

"Je dois justement rencontrer l'infirmière Hampton ces jours-ci. Il y a quelques cas lourds à Poudlard lui appris Albus. Nous devons en discuter elle et moi."
"Je comprends, Monsieur Dumbledore... Mais, si je puis me permettre. Essayez de trouver un moyen de vous reposer quelques jours. Déléguez cela à Minerva. Après tout, elle est votre directrice-adjointe. Si vous continuez ainsi, vous allez vous écrouler, et le Ministère ne verra que la meilleure occasion de vous remplacer."

Le Poison des Borgia était sincère dans ses conseils. Bien évidemment, elle était bien mal placée pour donner son avis. Elle n'avait pas du tout la même position sociale que le vieil homme. Mais, elle savait pertinemment qu'il écoutait tous les avis pour se faire la meilleure opinion possible. C'était ce trait de caractère qui permettait à l'enseignante d'être ce qu'elle était toujours, une personne de rang noble avec uen très grande fierté en son nom.

"Vous n'avez rien remarqué d'anormal du côté de vos collègues professeur ? Tout est comme d'habitude ?"
"Pour les professeurs... Minerva est toujours aussi sévère et sérieuse, Pomona aussi enjouée, Filius aussi passionné depuis des décennies par son enseignement... Non, tout le monde est normal... Mis à part Rogue qui est très en colère depuis l'arrivée du jeune Potter à l'école, ainsi que du professeur Edge. Quoique... il est vrai que Quirinus Quirell s'absente souvent ces derniers temps, et toujours de nuit. Je l'avais entendue hier soir, lorsque je préparais mes cours."

Lucrezia ferma alors les yeux... Peut-être que Dumbledore était au courant... Mais elle jugeait cela indigne de cacher un fait au Directeur. Ce dernier était tout de même le Sorcier le Plus Puissant du Monde. Ce n'était pas n'importe qui, même si ce n'était qu'un homme.

"Cependant... ils m'ont parlé d'un élève à ne jamais avoir dans un cours. Il n'assiste que rarement au classe, et quand il le fait, il le détruit avec une imagination débordante. Les autre professeurs ont décidé de ne rien vous dire, pour justement le laisser à l'écart, et permettre aux autres élèves d'apprendre. Mais, j'estime que vous devez être au courant. Peut-être que cet élève vous écoutera.
Son nom est... Lustucru... Fashion... Ou quelque chose de ce genre... Mais, étant donné que je n'ai pas encore commencé mes cours, et que je les recommence Lundi, je ne sais guère sur quel phénomène je vais m'attendre..."
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeVen 18 Déc - 15:23

Fushin, Rutsuku Fushin, précisa Dumbledore guère surpris par cette confession. Le diable à l'air d'un ange à côté de lui, dit Dumbledore qui ne porta pas attention au fait qu'elle lui avait dit que les professeurs lui cachaient ce fait.

Je l'ai justement eu dans mon bureau voilà quelques jours et je peux vous assurer cher professeur Borgia qu'il va vous donner du fil à retordre ! Cet élève est hanté par la vengeance . La haine l'a envahie en entier et il n'éprouve ni regret ni sympathie ! Et le sentiment de culpabilité, connait pas ! dit-il d'une traite soulagé de vider son sac.

Je doute qu'il se présente à vos cours car il m'a l'air de prétendre tout savoir, l'avise l'homme. Mais s'il le fait, ce n'est certainement pas en le mettant à l'écart que nous allons l'aider à cheminer dans son développement personnel.

Albus regarda furtivement de nouveau autour de lui pour s'assurer une seconde fois qu'il était bel et bien seul avec le Professeur Borgia. Lorsqu'il eut regardé dans tous les racoins, il se pencha légèrement et chuchota à l'oreille du professeur :

Quirrell, il n'a parlé de Quirrell, dit-il à voix basse. Il m'a avertit de garder un oeil sur lui, répéta mot à mot ce que le jeune lui avait dit.

Je ne sais pas quoi en penser ! D'un côté ce jeune homme est décrit comme extrèmement intelligent de la part de certains de ces anciens professeurs et d'un autre côté , comme d'un jeune homme qui vit dans un perpétuel délire par d'autres.

Je ne sais vraiment pas quoi penser d'une telle affirmation, dit-il. Quirrell ! Nom de Merlin ! Comment peut-on douter de lui !, s'exclama Dumbledore choqué qu'on salisse la réputation d'un de ces professeur.

Mais le doute s'intallait sournoisement dans l'esprit de Dumbledore. Il savait l'intelligence du jeune Fushin, mal utilisée certe, mais elle était reconnue par plusieurs.

Quirrell, vous a déjà raconté où il allait lors de ses absences ? demanda Albus. essayez de vous souvenir, il doit bien vous avoir parlé un jour ou l'autre ?
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeVen 18 Déc - 22:11

Lucrezia fut tellement stupéfaite qu'elle le montrait vraiment. Ainsi, un seul élève pouvait faire perdre patience à Dumbledore ainsi que de le mettre en plein doute, celui réputé comme étant le plus Grand Sorcier de tous les Temps. Ce même élève avait aussi découragé des dizaines d'adultes, et combien d'adolescents, de s'occuper de lui. Et comme en parlait le proviseur, celui-ci était un jeune embourbé dans les Ténèbres et ne voulait pas en sortir. Pire encore, il pouvait être un danger pour tous, si sa haine se manifestait un jour, puisqu'il ne manifestait ni remord ou aucune sympathie.

Cependant, et étrangement, elle semblait avoir gagné un certain intérêt pour cet adolescent rebelle. C'était un cas intéressant, et s'il était aussi diabolique... Elle n'aurait, de plus, aucun scrupule à utiliser sa collection de poisons. Rutsuku Fushin... Elle se souviendrait de ce nom. Foi des Borgia !!!

"Vous avez beaucoup d'humour, Monsieur Dumbledore. Le Diable fut un Ange, longtemps auparavant."

Elle ne put s'empêcher de sourire, avant de s'exclamer :

"Cet élève... j'ai bien envie de l'observer. Après tout, cela risque d'être un lourd cas à gérer. Mais, il faudrait aussi se faire sa propre opinion."

Ainsi, c'était cela qui le tracassait. Au moins, la Succube était soulagée, parce que le Directeur se confiait à elle... pas à Minerva McGonagall, ni même à Severus Rogue ou les autres professeurs, ni même à sa folle de secrétaire ou même au hargneux de Russard, ou pour finir ce chasse-garde d'Hagrid.

"Hmmm... Pour Quirell, il ne m'a rien dit, aussi loin que je me souvienne... Si, il m'avait avoué qu'il était allé en Albanie, au début des dernières vacances d'été, avant de revenir à Londres. c'était d'ailleurs en ce lieu qu'il avait rencontré Harry Potter... Hagrid pourra vous le confirmer, d'ailleurs."

Toujours lorsque la Princesse des Borgia remuait ses pensées, elle avait les yeux fermés. Qu'importe si elle avait le rôle de rapporteuse, elle agissait pour le mieux de l'Ecole. C'était ce qui importait le plus.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeSam 19 Déc - 1:25

En Albanie ! s'étonna Dumbledore dont l'expression de son visage trahissait sa surprise. Je connais Quirrell depuis for longtemps et à ce que je sache, il ne connait personne dans cette contrée. Vous êtes certaine d'avoir bien entendu ?

Albus avait l'air songeur. Pourquoi l'Albanie ? Il connaissait Quirrell depuis un bout et à ce qu'il savait, ce dernier n'avait aucune connaissance dans cette contrée. Un simple voyage en touriste ? Non, Quirrell n'était pas du genre à voyager pour le simple plaisir de voir d'autres paysages. Mais peut-être que si finalement ... Albus était confus. Mais qu'est-ce que c'était toute cette histoire ? Voilà encore quelques heures, Quirrell n'était même pas dans ces pensées. Puis voilà qu'un jeune adolescent replié sur lui-même l'amène avec lui dans son délire. Cela ne pouvait qu'être du délire. Il fallait que ce soit que du délire.

Dumbledore sortit de sa torpeur et s'adressa de nouveau au Professeur.

Non ... non ... dit-il en secouant la tête de gauche à droite. Je crois que nous prenons un peu trop au sérieux les dires d'un adolescent déphasé en manque d'attention, décréta Albus. IL nous fait perdre notre temps, c'est l'évidence même ! Je me demande bien d'ailleur pourquoi ai-je cru une seule seconde qu'il pouvait savoir quelque chose qui nous intéresserait sur un professeur qu'il connait à peine !

Pardonnez-moi très chère de vous avoir embêté avec toutes ces folies-là, s'excusa Dumbledore. Soyez prudente s'il se présente à vos cours, n'écoutez pas toutes les salades qu'il raconte.

Je vais demander une évaluation psychologique, décida-t-il. Ce n'est pas la première qu'il subit mais la dernière remonte à trois ans si ma mémoire est bonne, se souvient le directeur. Il nous faut l'heure juste pour cet année. Quand nous serons fixé sur le mal dont il souffre, nous pourrons l'aider à s'en sortir.

Albus sauta du coq à l'âne ce qui surpris le professeur Borgia.

Dites-moi donc très chère, dit-il de sa voix la plus charmante, comptez-vous demeurez au Château pendant la période des vacance de Noel ? Ma secrétaire ne m'a pas encore remis la liste des professeurs qui ne quittent pas. Êtes-vous de ceux-ci ? s'informa Albus qui espérait secrètement se délecter de sa beauté pendant ce court congé.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeSam 19 Déc - 2:19

Dumbledore était surprit d'entendre la réplique de la Succube. Oui, elle avait bien entendu. Non, elle ne souffrait pas de problèmes d'auditions depuis ses cinq siècles d'existances. Cela aurait été vexant, surtout que non seulement elle ne vieilissait plus, mais elle avait gardé toute la vigueur de ses vingt printemps. Puis, le sorcier mit cela sur le compte de la folie du jeune homme, s'excusant auprès de la Cantarella, puis décrétant une note mentale pour envoyer cet élève réalisé un examen psychologique. Bien qu'elle approuvait cette note, elle méprisait au plus haut point ces examens-là. Après tout, l'esprit était unique à chaque individu, alors que ces ridicules examens ne voulaient que les formater.

"Je vous remercie grandement de m'avoir prévenu, Monsieur Dumbledore, sur ce cas qui s'avèrera très intéressant à observer. Mais, je suis persuadée, bien que je ne l'ai encore rencontré, qu'il va encore faire parler de lui ces prochains jours... Bien que je sois contre l'emploi des tests psychologiques, les trouvant d'une fiabilité hasardeuse, essayez de le surprendre avec quelque chose... Comme le Miroir de Riséd."

Elle savait pertinemment que Dumbledore avait ce fameux miroir, celui qui permettait de voir ce qu'on désirait le plus.

Cependant, la dernière remarque surprit énormément Lucrezia, qu'elle le montrait. Elle était tellement estomaquée qu'elle ne savait que répondre pendant quelques secondes après la fin de la phrase. C'était elle qui divaguait ou... le Proviseur essayait de la draguer... Elle !! Bon, en tant que Succube, elle ne serait pas contre, mais, elle n'avait aucune humeur pour les parties de jambes en l'air ces derniers temps, surtout après la performance magistrale de son nouvel amant... Mais, tout de même... Puis, reprenant son sérieux, elle fit :

"En réalité, je comptais rentrer en Italie pendant une semaine, dans mon manoir, pour former un étudiant de Gryffondor qui a accepté d'être mon apprenti. Peut-être le connaîtriez-vous ? Il se nomme Ogata Kido, un élève de Cinquième Année, en retard d'un an pour cause de problèmes personnels. Mais, pendant la deuxième semaine, je serai présente à Poudlard, pour mettre de l'ordre dans mes cours, mais aussi pour m'occuper de cette mystérieuse baguette aux deux ingrédiens que je vous avais fait part lors de mon retour."

Depuis son retour, elle n'avait du s'occuper qu'à mettre à jour ses cours... Elle n'avait pour l'instant pas pu s'affairer à la baguette des fabriquants d'Amazonie.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeSam 19 Déc - 11:48

"En réalité, je comptais rentrer en Italie pendant une semaine, dans mon manoir, pour former un étudiant de Gryffondor qui a accepté d'être mon apprenti. Peut-être le connaîtriez-vous ? Il se nomme Ogata Kido, un élève de Cinquième Année, en retard d'un an pour cause de problèmes personnels. Mais, pendant la deuxième semaine, je serai présente à Poudlard, pour mettre de l'ordre dans mes cours, mais aussi pour m'occuper de cette mystérieuse baguette aux deux ingrédiens que je vous avais fait part lors de mon retour."

Dumbledore cachait sa grande déception sous un large sourire. Il se voyait condamné encore cette année à écouler les jours de ce congé en compagnie de sa secrétaire , la marâtre Maythabel Milton et de son vieux chat Belfamor. Celle-ci comme à chaque année depuis son embauche en profiterait pour lui cuisiner son sempiternel plum-pludding . Et comme à chaque année elle ressortirait son hideuse et défraîchie robe rouge qu'elle qualifiait de fabuleuse dont la collerette en dentelle jaunie était usée jusqu'à la corde dans l'unique but de le faire succomber à ses charmes.

Albus avait eu vent de la réputation frivole de la professeur Borgia dans ces heures de liberté mais un peu de compagnie plus joyeuse que la Milton lui aurait fait le plus grand bien, particulièrement cet année. Non pas qu'il voulait la séduire, mais il aurait aimé une présence différente. Mais apparemment, il devait se résigner, encore cette année, il n'échapperait pas au tradionnel tête-à-tête avec la statuesque secrétaire dont l'haleine forte lui donnait carrément la nausée. Tel est mon destin, pensa l'homme. Personne d'autre qu'elle ne veut être en ma compagnie. En effet qui voudrait passer les vacances de la Noel en compagnie d'un vieil homme qui commencait à disjoncter ? pensa-t-il.

Albus la regarda avec un oeil réprobateur avant de lui répondre.

Former un apprenti ... répéta t-il. Bien sûr bien sûr ... J'espère que vos intentions s'arrêtent là, laisse-t-il échapper sur un ton plus dur. C'est un élève, ne perdez pas cela de vue professeur. Je n'ai certe pas le droit de vous dicter votre ligne de conduite en dehors des enceintes de Poudlard mais lorsqu'il s'agit d'un élève, je me le permet.

"Je vous remercie grandement de m'avoir prévenu, Monsieur Dumbledore, sur ce cas qui s'avèrera très intéressant à observer. Mais, je suis persuadée, bien que je ne l'ai encore rencontré, qu'il va encore faire parler de lui ces prochains jours... Bien que je sois contre l'emploi des tests psychologiques, les trouvant d'une fiabilité hasardeuse, essayez de le surprendre avec quelque chose... Comme le Miroir de Riséd."

C'est une bonne suggestion, approuve-t-il. L'idée m'avait un peu effleuré l'esprit mais j'ai vite pensé aux conséquences possiblement destructrices qui pourrait s'avérer difficile à "réparer", replique le directeur. Je crains que le choc qu'il pourrait avoir des visions qui lui serait reflété le pertube davantage. Entre-vous et moi, il l'est déjà assez comme ça ! on n'a vraiment pas besoin que son état s'aggrave ! lance-t-il sur un ton plus joyeux.

L'infirmière Hampton a ma confiance, poursuit le directeur. Ces méthodes sont parfois peu orthodoxes mais elles donnent d'excellents résultats. Elle a une finesse pour déceler les plus petits détails chez les gens et je suis convaicu qu'elle va nous aider grandement à cerner ce cas plus que compliqué.

Il n'y a pas de nouveau développement dans l'affaire de cette baguette ?, demanda Dumbeldore revenant sur la conversation précédente.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeDim 20 Déc - 0:43

Lucrezia avait parfaitement comprit que sa réponse avait déçu son Directeur. D'un autre côté, il fallait s'y attendre. La Succube ne supportait pas la secrétaire que le Ministère avait engagée, de par son aspect des plus hideux, mais aussi pour d'autres caractéristiques physiques, dont la plus notable était son haleine futide. Si la Cantarella ne voulait pas une proie, même si elle était seule au monde, ce serait bien celui-ci... Alors, elle comprenait bien pourquoi Dumbledore était déçu. D'ailleurs, elle pourrait justement proposer quelque chose, surtout que cela pouvait jouer en sa faveur plus tard, en cas de problèmes :

"Il est vrai que rester avec votre Secrétaire n'est pas ce que nous pourrions appeler des vacances joyeuses. Et si la première semaine de vacances, vous le passiez chez moi ? Vous avez tout de même grand besoin de vous distraire un peu, sans compter que les Alpes italiennes vous ravieraient et vous feraient le plus grand bien."

Et voici encore un sermont sur les bonnes moeurs, surtout avec un élève. Elle se permit de sourire aux mots de son Supérieur, tout en évitant bien évidemment de laisser transparaître quoique ce fusse concernant sa relation avec son élève. Mais, le Poison des Borgia pouvait faire ce qu'elle désirait de lui. C'était son amant, et qui avait l'âge des relations extra-conjugales !!!

"Justement, je l'ai pris sous mon aile parce qu'il était très intéressé par mes recherches. De plus, depuis que j'ai accédé à sa demande, ses notes sont en hausses, et il prend très à coeur l'instruction des Forces du Mal que je lui prodigue de temps à autres."

Une réponse assez classique, mais qui marchait dans ce cas-là. Elle avait entendu Pomona Chourave dire que les notes de SON Gryffondor étaient en hausse depuis le retour de la démon de la luxure.

"Je n'ai pu en savoir plus... Mis à part pour mon apprenti, Ogata Kido, qui n'a pas cette baguette, puisque j'ai eu le temps de l'examiner sans qu'il ne s'en aperçoive, je n'en sais absolument rien...
Est-ce que vous devez voir le jeune prétentieux de Fushin, prochainement ? Et si vous analysiez sa baguette ? Je ne pourrai vous répondre pourquoi, mais il m'a l'air d'être le suspect idéal..."

Mais, elle préféra tout de même donner, une nouvelle fois, son avis sur cette question sur le Miroir.

"Mais, pour en revenir à ce cas particulier, et sans remettre en doute les aptitudes de Pandora... Si vous voulez mon humble avis, malgré que je ne l'ai rencontré... Il n'est pas idiot, de la manière dont il brouille les pistes sur ses capacités. Ce n'est pas une personne facilement impressionable... Au contraire, je présume qu'il a un Ego suffisament développé pour ne pas tomber davantage dans les profondeurs qu'il est déjà. S'il ne l'avait pas, nous n'aurions aucunement tous les soucis qu'il nous cause.
Essayez de mettre le Miroir dans votre bureau la prochaine fois que vous le verrez et observez son comportement... Les personnes changent lorsqu'elles observent ce Miroir."
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeDim 20 Déc - 16:51

Le visage de Dumbledore s'illumina. Cette soudaine invitation de la part de son interlocutrice le charma.

Comme c'est aimable de votre part que de m'inviter ! s'écrit Dumbledore enthousiasme. Ça fait un éternité que je n'a pas mis les pieds dans ce pays. La dernière fois, c'était en 57 si je me rappelle bien. Je me rendais à un rassemblement des directeurs pour établir une nouvelle politique d'embauche du personnel surveillant. C'était d'un ennui ... commente-t-il.

Je serais enchanté d'accepter mais hélas, mon contrat stipule que je ne dois pas m'absenter pendant cette période. Le Ministère tient mordicus à ce que le directeur soit en place au cas où un pépin se présenterait. Je suis touché de votre offre professeur. Peut-être pourrions nous reconsidérer cela pour les vacances l'été prochain, propose le directeur qui se voyait déjà en tenue de ville à admirer les magnifiques paysages de la contrée Italienne.

Ce détail étant réglé pour Albus, il enchaina rapidement:

Prendre à coeur la réussite de vos élèves est tout à votre honneur. Le don de soi, cela se perd, se lamente Dumbledore. Les jeunes professeurs fraichement engagés ne sont pas aussi altruitismes. Une seule chose compte à leurs yeux, l'avancement. C'est désolant ... heureusement, il reste encore des gens comme vous qui croient en la profession et qui mettent tout en oeuvre pour amener les jeunes sorciers à obtenir les meilleures notes possible.

Albus tellement ragallardi par l'invitation surprise du professeur continua sur cette lancée et alla de compliment en compliment pendant au moins 5 bonnes minutes. Cela allait du : "votre façon d'enseigner est un véritable modèle pour les autres" à "votre bon jugement devrait servir d'exemple" en passant par "votre honnêteté devrait être reconnue par tous" et
il termina par un "si tous les professeurs étaient comme vous, il ne sortirait que des génies de notre école à chaque fin d'année ! "

Puis, comme soulagé d'avoir énoncé tout cela, il continua plus sérieusement. Albus hocha la tête dans la négative.

Prendre sa baguette ? Impossible. Il est trop méfiant. Jamais il ne me laissera toucher à sa baguette. Il ne veux pas qu'on l'approche et il la tient serré sur lui la main toujours prête à vérifier si elle est encore là, raconte le directeur. Ne comptons pas là-dessus.

Vous savez professeur la ligne qui sépare le génie de la folie est bien mince, fit remarquer Dumbledore. Je retient votre suggestion, fini-t-il par dire à la grande satisfaction du professeur. Mais je vais en discuter avec miss Hampton d'abord. Nous verrons bien ce qu'elle en pense. Je préfère ne pas agir de mon propre chef dans ce cas-ci. S'il fallait que par une
mauvaise décision prise seul que je rende cet élève encore plus aliéné, je m'en voudrais pour la balance de mes jours.

Il faudrait le convaincre d'assister aux cours, continua Albus. Ce n'est pas un mince affaire ... il hait profondément le contact avec les autres. Faire en sorte qu'il ai des amis m'a l'air d'une entreprise impossible à réaliser.

Dumbledore prit quelques secondes pour réfléchir pendant que la femme en face de lui en profita pour regarder autour si elle ne verrait pas son jeune amant quelque part.

Puis Albus s'agita.

J'ai une idée, s'exclame-t-il avec vigueur.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeLun 21 Déc - 0:43

Finalement, la proposition des vacances en Italie avait ravi au plus haut point le Directeur, ce qui avait fait sourire Lucrezia. Cependant, il ne pouvait pas quitter l'Ecole à cause du Ministère, mais voulait tout de même y aller en Eté... Elle n'était pas contre, même enchantée. Cependant, habituellement, elle parcourait une région du monde à la recherche de créatures rares, avant de l'enseigner aux plus jeunes. Elle connaissait parfaitement les contrées italiennes, tellement qu'elle aimait son pays. Du coup, elle ne pouvait vraiment s'éloigner de sa demeure durant les prochaines longues vacances... Si elle faisait un tour en France, en Suisse ou en Autriche ? Elle aurait tout le temps de choisir sa prochaine destination.

Cependant, elle ne s'attendait pas à recevoir tant d'éloges venant de son Supérieur. Autant elle était ravie d'en recevoir de ce vieil oiseau, autant que plus de cinq minutes, cela commençait à faire long... Surtout, elle vérifiait qu'elle n'avait pas croulée sous les fleurs ou même que ses chevilles s'étaient trop enflées pour marcher. Lorsqu'il eut terminé, la Cantarella devait tout de même remettre les points sur les i.

"Vous savez, Monsieur Dumbledore... J'estime que la seule méthode où les autres peuvent être égaux face à face se trouve uniquement dans l'enseignement. Autant à l'extérieur de l'école, je n'ai que mépris pour des personnes n'étant pas issue de la Noblesse, venant de mon éducation, l'enseignement permet justement à certains hommes de s'élever au-delà de leurs conditions. Vous savez pertinemment que c'est pour cela que j'ai quitté le monde moribond des Succubes."

Elle sourit en se remémorant de ce souvenir qui avait marqué sa vie. La Démone était venu voir d'elle même Dumbledore à la fin des années soixante, pour qu'elle puisse bénéficier de l'enseignement de l'Ecole. Malgré les problèmes que cela avait causé, Lucrezia ne l'avait pas regretté, et continuait encore son existance à Poudlard, mais à servir le Directeur qui l'avait accepté... elle, la fille du Pape Alexandre VI, la célèbre Lucrèce Borgia, une fière Borgia.

"Je ne mérite aucunement les éloges que vous me faites, Monsieur Dumbledore. Je ne suis qu'une démone, avec ses défauts et ses très rares qualités. J'ai déjà une position très confortable, de part la Noblesse des Borgia, et avoir plus de pouvoirs pour moi serait de devenir Maîtresse du Monde, ce qui m'intéresserait guère."

Finalement, ce Fushin semblait être vraiment un cas à part... Un cas qui intéressait énormément Lucrezia. Percer dans sa carapace serait justement un défi qui semblait l'exciter au plus haut point, d'une manière bien différente de ses relations extra-conjugales. De plus, elle semblait prendre un plaisir à discuter avec Dumbledore sur ce sujet, ce qui était le cas.

"Et si vous demandiez à Severus de vous éclairer un peu sur ce problème ? Après tout, il devrait avoir des informations que nous n'avons pas sur le jeune homme, étant donné que c'est son Directeur de Maison.
Essayez de le forcer à poser sa baguette... Par exemple, comme pour feindre un jugement. Je sais que je ne devrais pas vous conseiller cela mais... utilisez vos pouvoirs en tant que Directeur du Magenmagot ou même en tant que Proviseur de Poudlard, afin de vérifier ce qu'il a lancé comme sortilège. Utilisez un Priori Incantatum sur cette baguette. Vous avez les pouvoirs de faire cela, si cela ne tient qu'à la sécurité des autres étudiants.
De mon côté, j'essayerai de demander à mon apprenti ce qu'il en pense. Il a du le croiser quelques fois en cours."

Puis, le vieil homme s'exclama, à la grande surprise de l'enseignante. Après quelques secondes, le temps de regagner son calme, elle se permit de demander :

"Quelle est cette idée, sans vouloir paraître curieuse, Monsieur Dumbledore ?"
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeMer 30 Déc - 2:03

"Je ne mérite aucunement les éloges que vous me faites, Monsieur Dumbledore. Je ne suis qu'une démone, avec ses défauts et
ses très rares qualités."

Mais non ! Mais non ! ne dites donc pas cela ! Vous méritez amplement toutes ces éloges, rétorque Dumbledore tout sourire. Je l'ai toujours pensé, avoua l'homme et je n'ai jamais oser vous le dire. Je me demande bien pourquoi d'ailleur ! Il était grande temps que je le fasse, dit-il satisfait.

"Et si vous demandiez à Severus de vous éclairer un peu sur ce problème ? Après tout, il devrait avoir des informations que nous n'avons pas sur le jeune homme, étant donné que c'est son Directeur de Maison.

Severus est très occupé , répond le directeur. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lui demander son avis sur ce cas. Et puis, je ne suis même pas certain qu'il assiste aux cours que donne Rogue. Et puis Severus peut être si évasif parfois , soupire Dumbledore.

Ils ont certains points en commun Fushin et lui, continua-t-il. Severus peut parfois être très silencieux tout comme ce jeune Serpentard et la confiance n'est jamais gagnée d'avance ni avec un ni avec l'autre.

Essayez de le forcer à poser sa baguette... Par exemple, comme pour feindre un jugement. Je sais que je ne devrais pas vous
conseiller cela mais... utilisez vos pouvoirs en tant que Directeur du Magenmagot ou même en tant que Proviseur de Poudlard,
afin de vérifier ce qu'il a lancé comme sortilège. Utilisez un Priori Incantatum sur cette baguette. Vous avez les pouvoirs
de faire cela, si cela ne tient qu'à la sécurité des autres étudiants.

Dumbledore hocha la tête.

Non, surtout pas ! réplique-t-il. Il se sentirait manipulé. Je n'ai pas ni sa confiance ni son respect, admet Dumbledore. Si j'utilise les pouvoirs qui me sont conférés par mon statut particulier, je vais le dégouter de l'autorité à tout jamais. Je dois d'abord gagner son respect et je crains que cela ne soit pas chose facile ....

De mon côté, j'essayerai de demander à mon apprenti ce qu'il en pense. Il a du le croiser quelques fois en cours."

Albus haussa les épaules.

Vous pouvez toujours, dit-il mollement comme s' il était convaincu d'avance de l'échec de cette proposition. Mais je crains qu'il ne s'est pas pointer le nez souvent en cours. J'ai bien peur que si nous devons avoir des réponses, que ce soit lui et uniquement lui qui nous les donnera.

Il m'est venu à l'idée que vous pourriez le prendre sous votre aile, lanca Dumbledore. Comme avec votre jeune élève de cinquième. Un professeur privé saurait peut-être l'intéresser, proposa Albus. Si vous le fesiez, je pourrais le dispenser de ces autres cours pour quelques temps, le temps que vous l'apprivoiser finalement.

Aux dires de ma secrétaire, miss Milton, la bibliòthèque est son endroit favori. Rien n'empêcherait que le cours se donne là-bas, dit-il persuadé qu'il venait d'avoir une excellente idée.

Auriez-vous du temps à lui consacrer, lui demanda Albus.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeSam 2 Jan - 2:09

La Succube observait attentivement autour d'elle, pour être sur s'ils étaient vraiment seul. La conversation qu'ils avaient concernaient bien évidemment un élève, mais pas n'importe lequel... Celui dont tout le corps professoral, le personnel et même les élèves se cassaient les dents pour savoir qui il était vraiment, et pourquoi adopter une attitude dérangeante. De plus, c'était souvent lorsqu'une personne parlait du loup que le loup arrivait... et la plupart du temps déguisé en agneau.

"Il me semble qu'il y ait un proverbe qui affirme... Qui se ressemble s'assemble. Je suis persuadée que Severus pourrait le faire sortir de cette attitude. De plus, Severus vous sert loyalement et avec efficacité. Je songe qu'il est le mieux placé pour découvrir les secrets que cache cet élève. Sans compter que notre cher professeur de potion a une très grande capacité d'analyse... Il retient bien mieux que nous deux chaque mots que peuvent dire les autres."

La Cantarella avait parfaitement entendu ce qu'avait dit Dumbledore. Oui, elle devait le reconnaître. Rogue était très occupé, surtout avec la petite Zipporah qu'il avait prit sous son aile. D'ailleurs, pourquoi, la démone ne le savait guère. Elle connaissait l'adolescente aux yeux rouges que de nom et visuellement. La femme n'avait encore jamais discuté avec elle, mais cela ne saurait se tarder, avec les prochains cours.

"Tout le monde peut lâcher un mot qu'il ne veut pas, et donner plus de précisions sur une lui-même. Fushin ne doit pas faire exception à la règle, aussi prudent et évasif qu'il peut être."

Puis, le vieil hibou lui soumit son idée. Alors que le Poison des Borgia écoutait avec attention la suggestion, elle posa sa main droite sur sa hanche. Elle n'était aucunement impatiente. Non, elle était de bonne compagnie, sans envie de luxure, et sur un sujet de conversation qui l'intéressait au plus haut point. Mais, c'était sa manière à elle de réflechir rapidement, de peser le pour et le contre, et enfin d'émettre un avis sur la question.

"Vous savez... Je vais vous le dire de manière directe. Cela ne me génerait aucunement de prendre un autre élève sous ma tutelle, aussi difficile que soit ce diable infernal, comme vous l'avez appelé... Mais, ce genre de personne, il faudrait savoir ce qui les passionne, avant de faire la bétise de leur attribuer un professeur particulier, auxquels ils n'ont, non seulement aucun goût à la matière, mais qu'aussi qu'il y ait une sorte de symbiose entre l'élève et le professeur. S'il n'y existe pas un degré de confiance entre les deux, cette relation est vouée à l'échec."

Sentant clairement une pointe de déception chez le vieil homme, Lucrezia s'empressa de rajouter :

"Cependant, ce que je peux vous promettre, Monsieur Dumbledore... C'est de prendre contact avec lui après les vacances. Cela me laisserait le temps nécessaire pour avancer dans mes travaux, et m'occuper de deux élèves à la fois... Surtout, les deux sont tous les deux en Cinquième Année.
Si je puis aussi me permettre... Qu'indique son dossier scolaire, mis à part son génie et sa folie ?"
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeMar 5 Jan - 19:14

"Il me semble qu'il y ait un proverbe qui affirme... Qui se ressemble s'assemble. Je suis persuadée que Severus pourrait le faire sortir de cette attitude. De plus, Severus vous sert loyalement et avec efficacité. Je songe qu'il est le mieux placé pour découvrir les secrets que cache cet élève. Sans compter que notre cher professeur de potion a une très grande capacité d'analyse... Il retient bien mieux que nous deux chaque mots que peuvent dire les autres."

Hum, vous avez sans doute raison, concède Dumbledore après avoir écouté attentivement ce que le professeur Borgia avait à lui dire concernant son collègue Rogue. Si toutefois il assiste à ses cours, peut-être que je pourrais tirer quelques renseignements de Severus. Dès que j'aurai discuté avec l'infirmière Hampton, je parlerai avec Severus, promis Albus.

"Qu'indique son dossier scolaire, mis à part son génie et sa folie ?"

Dumbledore répondit avec empressement.

C'est un fardeau annonce d'emblée Dumbledore. Tout le monde s'accorde pour dire qu'il est un véritable danger pour les autres et pour lui-même. Une bombe à retardement. Il peut être très calme, voir même effacé pendant plusieures semaines puis sans crier garde, il deviendrait très agressif et menaçant, enfin toujours selon les dires de ceux qui l'ont cotoyé, précise Albus.

On le soupçonne d'être l'auteur de plusieurs agressions mais le mystère plane là-dessus, dit prudemment Dumbledore. C'est à croire que les gens ont tellement peur de lui qu'ils n'osent pas le dénoncer. Je n'ai que quelques détails concernant lesdites agressions .... rien pour prouver hors de tous doutes que c'est bel et bien lui le coupable.

Aussi, quelques uns de ces anciens professeurs ont noté qu'il avait une forte tendance à se mutiler , lui apprend le directeur. Bien évidemment, tous ont une théorie pour expliquer pourquoi il s'en prend si violemment à lui-même.

Toutefois, j'aimerais bien que l'infirmière, miss Hampton se penche là-dessus et nous donne son propre avis.

Il a fréquenté plusieurs établisements au cours de sa vie, poursuit sans s'arrêter Dumbledore. Les directeurs tout autant que les professeurs perdent patience et craignent son agressivité et le mettent à la porte. Dû à ce fait, ils n'ont pas pu l'observer pendant longtemps mais ils en sont venus à la conclusion qu'il raisonnait très différement de la plupart
d'entre-nous.

Mais le plus inquiétant dans tout ça, c'est qu'il refuse systématiquement toute approche avec les gens qui pourrait déboucher sur une relation d'aide ou d'amitié, rajoute Dumbledore. La solitude semble être sa seule amie. Solidarité et entraide sont des notions qu'il ignore. Ça rend les rapports avec lui presque impossible.

De plus, on signale à de nombreuses endroits de son dossier qu'il souffre de sérieux troubles alimentaires ce qui affecte
grandement sa santé, conclut Dumbledore dont le visage trahissait à la fois l'inquiétude et le désarroi de ne pouvoir aider pour l'instant ce jeune élève .

Quand à savoir ce qui le passionne, soupira Dumbledore, je ne peut guère vous éclairer là-dessus.

Laisssons passer quelques jours, en effet, approuva Dumbledore. Il m'a demandé l'autorisation de s'absenter en janvier. Pour une quinzaine. Vous pourriez peut-être le renconter à son retour. Quand pensez-vous ?
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeMar 5 Jan - 23:49

Lucrezia était contente que le Directeur eusse prit en considération la nécessité de voir Severus, même si c'était après l'avis de Pandora. Pour la Cantarella, le professeur de potion pouvait être un excellent instrument pour avoir ce qu'on désirait le plus, et d'une efficacité redoutable. Celui-ci pourrait retrouver une infime trace, si mince soit-elle, du problème que représentait Fushin.

Puis, l'enseignante écouta d'une oreille attentive tout ce que le directeur lui disait. Au fur et à mesure des explications, son étonnement grandit. Mais... Qui était cet individu de quinze ans et qui agissait de telles manières à rendre fou une personne qui voulait se lier à lui ? Maintenant, elle comprenait pourquoi Dumbledore avait perdu patience avec cet élève. Celui-ci pouvait aisément être surnommé PROBLEMES, tout en majuscule. Habituellement, la démone n'était pas du genre à voir le dossier des élèves, préférant se fier à ses instincts... Mais là... Ca la dépassait outrageusement. Surtout qu'elle n'était pas une vertue de patience - en particulier dans les relations plus que rapprochées - malgré son travail de professeur.

Cependant, ce qui étonna grandement la Succube, c'était ce soi-disant voyage. C'était bien la première fois que le vieil oiseau cédait face à une demande d'un élève.

"Il part pour une quinzaine de jours après les Vacances de Noël ? Vous a t-il dit où il comptait aller ? Et si vous envoyiez quelqu'un pour le surveiller lorsqu'il ne sera pas présent, du moins pendant ce voyage ?"

Laissant de côté sa stupéfaction, elle fit ensuite part de son avis, comme d'habitude depuis cette conversation si passionnante et si différente qu'elle avait habituellement :

"Savez-vous à qui cet élève me fait penser ? Caradoc Dearborn. Je ne l'avais pas connu lors de ma scolarité, puisqu'il était déjà parti, mais divers élèves parlaient encore de ce cas à part. Lui aussi était une bombe à retardement, il effrayait aussi les personnes et le corps professoral, sans compter qu'il était associal au possible.
Mais, il est vrai que je n'avais pas connu Dearborn, et mon avis ne tient compte que des rumeurs que j'avais entendu dans ma scolarité.
Ce Fushin sait très bien brouiller les pistes... Tout le mène à lui, mais rien ne le prouve, comme Caradoc. C'est à croire qu'il sait utiliser la loi pour s'en sortir sans aucun problème, comme s'il n'avait rien à craindre... Excusez-moi du terme, Monsieur Dumbledore, mais... Comme s'il n'existait pas."

Lucrezia ferma alors les yeux quelques instants, pour mieux reflechir. Ce cas était vraiment compliqué et, pour la première fois, elle doutait vraiment d'y arriver. Pour ce cas-là, il fallait que tous les professeurs soient unis, ce qui étaient loins d'être le cas. Cet élève était intilligent... Il avait semé la zizanie dans l'esprit du Directeur et maintenant, la méfiance était de mise entre les différents professeurs. Il avait largement bien joué son coup. Cela la confortait dans son idée... Il n'était pas fou, juste différent.

"N'y aurait-il personne pour nous renseigner davantage sur Fushin ?... Un parent ou un tuteur même ? Cette personne devrait avoir des renseignements très utiles, aussi minimes qu'elles soient."
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeVen 8 Jan - 15:27

"Il part pour une quinzaine de jours après les Vacances de Noël ? Vous a t-il dit où il comptait aller ? Et si vous envoyiez quelqu'un pour le surveiller lorsqu'il ne sera pas présent, du moins pendant ce voyage ?

Dumbledore éclata de rire.

Me dire où il comptait aller ? Bien évidemment que non ! s’exlame Dumbledore amusé par la question. Même si je lui avait demandé, il ne me l’aurait pas dit. Je ne suis pas son confident très chère et je ne crois pas que je vais l’être un jour !

Et puis le ministère m’a déjà remis à l’ordre à ce propos, dit-il amèrement. Il parait que je n’ai pas le droit de m’informer des allées et venues des gens hors des enceintes de Poudlard. On m'a dit que j'étais trop curieux !

Comme vous dites, le faire suivre est une possibilité. Cela m’a bien effleuré l’esprit, dit-il à voix plus basse comme si il suspectait qu'on écoute leur conversation, mais encore là, s’il fallait qu’il s’en aperçoive qu’un professeur ou un gardien le suive, je vais récolter encore plus de méfiance de sa part … Et puis je pense qu’il est assez futé pour semer ceux qui pourrait tenté de de savoir où il va.

IL n’a pas confiance aux adultes, je présume que par le passé il y en a qui l’ont déçu au point de tous nous juger pareils les uns des autres. Il ne veux pas d’amis … si au moins il en avait juste un, il pourrait l’accompagner ! Mais non, même pas un ! La seule chose qui pourrait l’accompagner est un animal , dit Dumbledore. Avec lui chaque pas peut-être un faux pas...

"Savez-vous à qui cet élève me fait penser ? Caradoc Dearborn ...."

Dumbledore était abasourdi.

Encore ce Caradoc Dearborn. Il n’avait pas entendu parler de lui depuis certainement dix ans et puis voilà qu’on prononce son nom à deux reprises en l’espace de quelques jours à peine. Qu’est-ce que tout cela pouvait vouloir dire ?

Dearborn ? Les élèves parlent de lui ? s’étonne-t-il. J’espère bien qu’il ne passe pas pour un héros à leurs yeux. Franchement, on ne pourrait pas parler de n’importe qui d’autre ? s’énerve Dumbledore. Sans doute leurs parents qui leurs ont parlé de ce jeune … Allez savoir ce qu’ils ont pu leurs raconter à propos de ce mal-aimé ! Ce n’est vraiment pas un exemple pour notre jeunesse, commente Dumbledore.

Caradoc était un élève difficile. Très. En y pensant bien maintenant, je dirais qu’il ressemblait beaucoup à celui qui nous préoccupe en ce moment. Mais pourquoi faut-il toujours que nous ayons un élève dans cet école qui nous donne du fil à retordre ? Une année, une seule avec des élèves brillants et motivés tous béas devant leurs professeurs, comme cela nous changerait, gémit Albus de plus en plus fatigué par la lourde tâche.

"N'y aurait-il personne pour nous renseigner davantage sur Fushin ?... Un parent ou un tuteur même ? Cette personne devrait avoir des renseignements très utiles, aussi minimes qu'elles soient."


Albus haussa les épaules.

Il a bien un tuteur mais que pourrait-il nous apprendre de plus que ce qu’on sait. Il a déjà été rencontrer par le passé et a guère émis quelques commentaires qui aurait pu nous guider dans l’attitude à avoir envers lui. Même son tuteur le craint ... enfin c'est ce qui est écrit dans son dossier, affirme Albus.

Peut-être trouverons-nous plus de réponse dans les lectures qu’il fait, avance Dumbledore. Maythabel soutient qu’il est presque toujours à la bibliothèque, lui redit une autre fois Albus. Si nous jettions un œil aux bouquins qu’il examine, cela nous indiquerait peut-être une voie à suivre, propose le directeur.

Pour la première rencontre, suggère Dumbledore, vous pourriez peut-être lui demander ce qu’il lit ? Voilà peut-être un piste à suivre ?

Bien entendu très chère je fais confiance à votre jusgement, se dépêcha de rajouter l’homme par crainte de la blesser avec ses diverses suggestions.
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MessageSujet: Re: La conversation de Dumbledore et Borgia.   La conversation de Dumbledore et Borgia. Icon_minitimeVen 8 Jan - 17:08

Il était vrai que la dernière question de la Succube était idiote. Ce Fushin ne faisait confiance à personne, et le Directeur l'avait déjà dit. Qu'est-ce qu'elle pouvait être distraite, des fois ? Sans doute ses longues heures de travail pour remettre ses cours à jour qui ne la rendaient pas si attentive, où qui lui faisait oublier quelques petites choses. Mais qu'importe, Dumbledore avait été très courtoie de lui avoir expliquer encore tous ces détails. Au moins, cette fois, la Démone ne les oublierait pas.

"Et puis le ministère m’a déjà remis à l’ordre à ce propos." dit-il amèrement. "Il parait que je n’ai pas le droit de m’informer des allées et venues des gens hors des enceintes de Poudlard. On m'a dit que j'étais trop curieux !"
"Au diable le Ministère, Monsieur Dumbledore !"

Cette affirmation avait courroucé Lucrezia. Le Ministère, encore le Ministère, toujours le Ministère. Qui était-il pour dicter la conduite d'un grand homme comme Dumbledore ?! Elle était tellement en colère que ses yeux vairons brûlaient d'une rage non contenue, ce qui était rare venant de la Cantarella. Même dans l'Histoire, elle ne s'était jamais énervée, ou si rarement. Mais là, trop, c'était trop... Et elle ne pouvait pas se contenir. Après tout, il y avait l'attitude d'un élève qui était en jeu, voire même plus.

"Pour la première fois, je vais vous dire de ce que je pense d'eux. Ce ne sont que des incapables, qui ne pensent qu'à leurs sièges bien dorés et à le garder, alors qu'ils ne sont même pas aux faits de ce qui se passe autour d'eux ! Même quand il s'agit de prendre une décision, il vous demande chaque fois des conseils. Même Hagrid le reconnaît !
Au moins, à mon époque, lorsque nous étions au pouvoir, nous essayions de réunifier toute l'Italie, pour justement en faire un Etat qui aurait toute son indépendance face à des pays comme la France ou même l'Empire Ottoman ! Même si les actions de mon frère et de mon père ont été des plus abjectes, et que beaucoup pensent encore comme étant une sécurité pour ma famille, après ces évènements, mon frère ne voulait que rendre à l'Italie sa forme originelle, et la rendre forte !
Or, depuis que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom a disparu, le Ministère n'a rien fait. C'est vous qui avez tout fait pour que nous ayons un climat de paix, sans utiliser Potter ! Tout le monde le sait !"

Peu importait si le Poison des Borgia avait précisé un peu plus sur ses origines, que le Directeur savait déjà, où même les motivations pour lesquelles les Borgia avaient lutté. En fait, son père ne voulait qu'affirmer son autorité papale. Il détestait l'Italie et préférait l'Espagne. Cependant, le Valentinois - Cesaro Borgia - et Lucrezia aimaient profondément la Botte Européenne.

"Il est vrai que ce sont ces incompétents du Ministère qui nous subventionne, l'école et le personnel, mais j'estime que l'Ecole se portera bien mieux si vous vous déclarez indépendant d'eux. Si cela vous pose des problèmes financiers, je vous rappelle que je suis Duchesse de Ferrare et je peux parfaitement vous aider, sans compromettre le développement de cette ville magnifique.
Le nom des Borgia est peut-être souillé à tout jamais, mais je n'hésiterai pas à l'utiliser pour les bienfaits de l'éducation, comme je l'utilise déjà pour le mécénat des arts."

Même si le nom de Lucrezia était à tout jamais entaché de sang, d'immoralité et de corruption, elle était aussi connue comme une femme avisée et intelligente, même aimante. Surtout, elle prenait toujours au sérieux les questions relatants à l'éducation et aux arts.

"Vous pensez toujours du bien des élèves de Poudlard et vous cherchez toujours à les aider. Cela est bien plus louable, plus enrichissant pour nos élèves, et motivant pour nous, professeurs, de donner le meilleur de nous même pour l'instruction. Carlo Canale, mon père adoptif, l'a bien affirmé, dans ses pensées humanistes, de même que Thomas Moore avec son Utopie.
Alors, qu'importe ce qu'ils disent. Si cela peut aider un élève à problèmes, même s'il s'agit de ce Diable de Fushin, faites ce que votre coeur vous dit de faire. Il est hors de questions que des personnes ignorantes vous disent comment vous comporter."

Elle laissa quelques instants de silence, fixant toujours avec cette flamme ardentes les yeux du Directeur. Elle n'allait pas le dévorer ou même dévorer ses songes. L'enseignante était sérieuse, bien plus que dans ses cours, que chaque fibre de son corps ne faisait que transparaître ses convictions profondes. Puis, elle ferma les yeux en soupirant silencieusement.

Lorsqu'elle rouvrit ses paupières, ses iris avaient la même lueur habituelle depuis le début de cette conversation.

"Jamais je n'eusse songé que dire ces faits soulageraient un grand poids dans ma conscience. Mais, je vous prie de me pardonner si cela vous eusse perturbé ou même insulté."

La conversation tourna alors de nouveau vers cet élève de Serpentard si étrange qu'il démoralisait tout le monde...

Comme vous dites, le faire suivre est une possibilité. Cela m’a bien effleuré l’esprit," dit-il à voix plus basse comme si il suspectait qu'on écoute leur conversation "mais encore là, s’il fallait qu’il s’en aperçoive qu’un professeur ou un gardien le suive, je vais récolter encore plus de méfiance de sa part … Et puis je pense qu’il est assez futé pour semer ceux qui pourrait tenté de de savoir où il va.
Il n’a pas confiance aux adultes, je présume que par le passé il y en a qui l’ont déçu au point de tous nous juger pareils les uns des autres. Il ne veux pas d’amis … si au moins il en avait juste un, il pourrait l’accompagner ! Mais non, même pas un ! La seule chose qui pourrait l’accompagner est un animal." dit Dumbledore "Avec lui chaque pas peut-être un faux pas..."

"A mon humble avis, Monsieur Dumbledore... Ce n'est pas seulement une méfiance envers les Adultes seuls... mais envers tout le monde. Sinon, il aurait bien un ami ou deux. Mais je vous approuve entièrement. Quelque chose dans son passé le fait agir comme il le fait actuellement. Après, il nous faut trouver cette clef qui pourrait résoudre ces mystères...
Ne pensez-vous pas que ce mystérieux voyage ait quelque chose avec ça ?"

Puis, Dumbledore s'emporta en mentionnant Caradoc Dearborn... Un élève si insupportable qui avait laissé muet tout le corps professoral, même le Directeur.

"Voyons, Monsieur Dumbledore, ne vous emportez pas. Ce que je disais juste, c'était que ce Fushin me fait penser à Caradoc Dearborn. Aucun élève ne parle de lui dans les enceintes de ce mur, soyez en assurer. Après tout, vous avez mis beaucoup en oeuvre pour alléger le dossier scolaire de cet élève."

Enfin, Dumbledore lui proposa comme premier contact à la bibliothèque... Mais pas n'importe quel sujet. Les livres que le PROBLEME feuilletaient.

"Votre idée est excellente, Monsieur Dumbledore. Les livres peuvent aussi réceler ce qui intéressent les élèves."

Cependant, la nouvelle du tuteur la déçue, même si elle ne laissait pas le transparaître sur son visage. Pourtant, il y avait beaucoup de questions dire sur justement le sujet du tuteur. Après tout, ce dernier accompagnait légalement la personne sous tutelle.

"Même si son Tuteur le craint, il doit en savoir davantage que nous. Depuis combien de temps ce jeune est mis sous tutelle, et sous sa responsabilité ? Dans quel milieu vit-il ? Ne serait-il pas mieux, pour cette fois, de faire fit de l'avis des autres, et de le rencontrer personnellement ?"
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